Malia se réveilla assez tôt, comme d’habitude. Elle se leva d’un bond et enfila un short et un T-shirt avant de claquer la porte de son appartement : Jogging. Elle avait besoin d’évacuer pas mal de choses. Le travail l’énervait au plus haut point, elle n’appréciait vraiment pas la copine de YuJin. Y’avait un truc qui clochait. Un gros truc… C’était une odeur, ou sa manière d’être ? Les deux… Elle n’en savait rien, mais la seule chose qu’elle voulait c’était lui foutre un coup de poing dans la gueule et les tirer les vers du nez. Alana avait détruit son frère, hors de question que ça se reproduise.
Elle avait bien dû courir une heure, peut-être même deux, sans rien dans le ventre et malheureusement pour elle, elle n’était pas calmée pour autant. Elle décida alors de prendre le petit déjeuner avec quelqu’un qu’elle appréciait. Filant chez elle, elle prit une douche rapide et s’habilla aussi vite. Elle passa par la pâtisserie de Jeremy pour prendre des gâteaux et suivit son odorat pour retrouver une personne : Rikku. A peine passa-t-elle la porte qu’elle fut soulagée de voir qu’elle n’avait pas de clients si tôt.

« J’ai le petit déjeuner ! J’espère que tu n’as pas mangé, et non, je ferais pas ton foutue vaccin, même contre une trentaine de sucettes. Jaeden m’a dit que ça faisait super mal. »

Elle avait gonflé les joues comme une enfant et elle s’installa avec elle dans la salle de repos de la plus vieille. Profitant d’un bon thé pour accompagner les entremets, la blonde soupira de plaisir. Du sucre, un breuvage excellent et Rikku, elle démarrait bien la journée ! Une fois le repas ingurgité, et quelques potins échangés, la louve quitta les lieux avec une idée en tête : Retrouver Mei. Elle avait besoin d’une confrontation avec elle, d’accord ou non. Oui… Elle était têtue la petite.
La demoiselle ferma doucement les yeux et se concentra sur l’odeur de la nouvelle petite-amie de son frère. Puis finalement, sa louve prit le dessus et elle se retrouva rapidement devant chez elle. Elle tapa à la porte. Il fallait peut-être qu’elle se calme avant de lui parler ? Lui sauter au cou risquait de déclencher pas mal de problèmes.

Sa seule chance : La brune n’était pas là. Elle s’appuya sur la porte et attendit. Elle avait la journée. D’ailleurs, elle ne savait pas combien de temps elle avait attendu avant d’entendre ces pas. Elle respira profondément et lorsqu’elle fut à sa hauteur, elle planta son regard dans le sien.

« Toi et moi, on a des choses à se dire… »

Aucune délicatesse dans la voix. Loin de l’attitude d’enfant qu’elle avait pu montrer lors de l’anniversaire. Définitivement, elle cachait son jeu.

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