# Re: Aucun tactVen 18 Sep - 19:38
Un bruit résonnait dans le petit studio, se mêlant lentement aux soupires de Jayce. Il se cacha un instant sous son oreiller, fixa d'un regard noir son réveille et l'arrêta avant de faire un malheur. Il jeta son oreiller à travers son lit et se releva pour se diriger sans mal vers la cuisine. Il avait emménager depuis peu et connaissait pourtant chaque recoin de son habitation. Une habitude peu utile et sans doute un peu stupide dont il ne pouvait s'empêcher. Dans le plus grand silence, il mangea son petit-déjeuner avant de se préparer avec soin. Chaque parcelle de sa peau était masquée pour éviter que sa malédiction ne frappe à nouveau sans même qu'il ne s'en rende compte. Jean, t-shirt manche longue et pull étaient un peu près tout ce dont il disposait dans son armoire, sans oublier les fameux gants dont il ne se séparait jamais. Il s'était habitué à tout ça, mais il ne pouvait s'empêcher de maudire cette partie de lui, dangereuse et imprévisible.
Prêt, il sortit et prit la direction de la petite boutique dans laquelle il travaillait à présent pour se payer ses études. Il adorait son travail, découvrir de nouveau objet plus vieux que lui le passionnait. Les histoires qu'ils pouvaient bien cacher, l'intriguait. C'était ce qui l'avait poussé à poser sa candidature et à se tourner vers l'histoire dans son cursus scolaire. Sans parler du propriétaire des lieux qui était aussi distant et discret que lui. Il esquissait un bien faible sourire amusé tandis qu'il passait la porte de la boutique. Celle-ci était déserte, peu fréquentée de manière général et il était aisé de deviner que le propriétaire était dans l'arrière boutique pour réparer la pendule qui n'était plus accrochée au mur. Sans plus de politesse, Jayce s'installa derrière le comptoir et sortit un carnet de notes de son sac. Il profitait de chaque instant de libre à la boutique pour peaufiner un devoir. Il n'aimait pas se voir comme un étudiant studieux et pourtant, c'était ce qu'il était.
L'extirpant de ses pensées, la petite clochette de l'entrée résonna dans la boutique. Il releva la tête, surprit d'apercevoir une jeune demoiselle dans la boutique. Les clients habituels avaient un certain âge et venaient surtout dans l'optique de revendre des affaires de valeurs. Délaissant un instant ses devoirs, il observa la cliente observer les bijoux. Lorsqu'elle exprima son désirs d'acheter un pendentif, Jayce se contenta d'acquiescer poliment et de sortir le bijoux de la vitrine. Il déposa l'objet sur le comptoir avant de se figer à la réplique de l'inconnue. Il était un monstre, il le savait, mais l'entendre de la part d'une inconnue, c'était différent. « Je vous demande pardon? Que voulez-vous dire? » Une question simple et sans doute stupide qu'il n'avait pas pu s'empêcher de prononcer. Pourtant, il ne niait en rien les paroles de la jeune femme. Lui mentait-elle ou non... Là n'était pas la question, si on pouvait lui révéler pourquoi il était maudit, il ne voulait pas louper l'explication.
Aucun tact
FT. Meilan & Jayce
Un bruit résonnait dans le petit studio, se mêlant lentement aux soupires de Jayce. Il se cacha un instant sous son oreiller, fixa d'un regard noir son réveille et l'arrêta avant de faire un malheur. Il jeta son oreiller à travers son lit et se releva pour se diriger sans mal vers la cuisine. Il avait emménager depuis peu et connaissait pourtant chaque recoin de son habitation. Une habitude peu utile et sans doute un peu stupide dont il ne pouvait s'empêcher. Dans le plus grand silence, il mangea son petit-déjeuner avant de se préparer avec soin. Chaque parcelle de sa peau était masquée pour éviter que sa malédiction ne frappe à nouveau sans même qu'il ne s'en rende compte. Jean, t-shirt manche longue et pull étaient un peu près tout ce dont il disposait dans son armoire, sans oublier les fameux gants dont il ne se séparait jamais. Il s'était habitué à tout ça, mais il ne pouvait s'empêcher de maudire cette partie de lui, dangereuse et imprévisible.
Prêt, il sortit et prit la direction de la petite boutique dans laquelle il travaillait à présent pour se payer ses études. Il adorait son travail, découvrir de nouveau objet plus vieux que lui le passionnait. Les histoires qu'ils pouvaient bien cacher, l'intriguait. C'était ce qui l'avait poussé à poser sa candidature et à se tourner vers l'histoire dans son cursus scolaire. Sans parler du propriétaire des lieux qui était aussi distant et discret que lui. Il esquissait un bien faible sourire amusé tandis qu'il passait la porte de la boutique. Celle-ci était déserte, peu fréquentée de manière général et il était aisé de deviner que le propriétaire était dans l'arrière boutique pour réparer la pendule qui n'était plus accrochée au mur. Sans plus de politesse, Jayce s'installa derrière le comptoir et sortit un carnet de notes de son sac. Il profitait de chaque instant de libre à la boutique pour peaufiner un devoir. Il n'aimait pas se voir comme un étudiant studieux et pourtant, c'était ce qu'il était.
L'extirpant de ses pensées, la petite clochette de l'entrée résonna dans la boutique. Il releva la tête, surprit d'apercevoir une jeune demoiselle dans la boutique. Les clients habituels avaient un certain âge et venaient surtout dans l'optique de revendre des affaires de valeurs. Délaissant un instant ses devoirs, il observa la cliente observer les bijoux. Lorsqu'elle exprima son désirs d'acheter un pendentif, Jayce se contenta d'acquiescer poliment et de sortir le bijoux de la vitrine. Il déposa l'objet sur le comptoir avant de se figer à la réplique de l'inconnue. Il était un monstre, il le savait, mais l'entendre de la part d'une inconnue, c'était différent. « Je vous demande pardon? Que voulez-vous dire? » Une question simple et sans doute stupide qu'il n'avait pas pu s'empêcher de prononcer. Pourtant, il ne niait en rien les paroles de la jeune femme. Lui mentait-elle ou non... Là n'était pas la question, si on pouvait lui révéler pourquoi il était maudit, il ne voulait pas louper l'explication.
code (c) crackle bones
en bref
# Re: Aucun tactLun 12 Oct - 18:43
Installé derrière le comptoir de la boutique d'antiquité, Jayce n'était aucunement surpris du peu de client ou bien encore par sa solitude dans la boutique. Il savait pertinemment que le propriétaire des lieux s'acharnait sur la même pendule depuis des jours dans l'espoir de la remettre à neuf. Une situation commune dans la boutique et qui était l'une des raisons majeures qui avait poussé à poser sa candidature. Les objets qui reposaient ici était de pur merveille, des symboles d'une histoire passée qui le rendait sans cesse curieux. L'histoire. Un domaine auquel le jeune homme semble très attaché depuis son enfance. Des films comme Indinana Jones l'ont conforté dans l'idée que l'histoire est fantastique et peut-être mystique. Enfin, profitant du calme de la boutique, il s'attaqua à son dernier devoir en liste pour ces cours. Et oui, même s'il refusait de l'avouer, le petit était un étudiant studieux, désirant d'en apprendre davantage.
La cloche de la porte d'entrée résonnait soudain dans la petite pièce obligeant le brunet à lever ses yeux de son carnet de notes. Tout d'abord surprit par la demoiselle, il passa outre les apparences. Leur client habituel dépassait les soixante ans, ce qui ne semblait pas être le cas de la charmante demoiselle qui semblait fasciner par un pendentif. Une pièce rare qui avait intrigué Jayce plus d'une fois et il n'avait jamais pu trouver grand-chose sur ce dernier. Lorsqu'elle demanda à l'acheter, Jayce enfila ses gants avec soin, retira le bijoux de la vitrine pour le déposer sur le comptoir. Il se figea sous le poids des paroles de la cliente. Un monstre. Il l'était, le savait. Mais, l'entendre de la bouche d'une parfaite inconnue et semblait en savoir plus que lui sur sa malédiction n'était pas vraiment la même chose. Il n'avait pas pu retenir sa surprise, s'exprimant sous forme de questions simples et pourtant si stupide. Il se figea une fois encore en entendant le terme "démoniaque". Un démon. Il était un démon. Il était bien le monstre qu'il croyait être alors. Il se perdit dans ses pensées violemment ramené au présent par l'éclat surnaturel du pendentif. S'en était trop pour si peu de temps. Lorsqu'elle se lança dans ses explications, Jayce se laissa tomber sur le siège derrière le comptoir où il était installé peu de temps auparavant.
Finalement, ne rien savoir sur cette malédiction aurait été une meilleure option. Pourtant, toutes les paroles de la jeune femme n'était pas exacte. Cette bonté, il l'avait toujours ressentit. Il avait toujours été bienveillant, protégeant avec soin ses cadets de l'orphelinat, aidant les personnes agées à traverser la route. Puis, il avait fini par s'isoler. Ses réactions et ses sentiments étaient toujours les mêmes. Protéger les autres étaient sa priorité, même si à présent la cause n'était plus la même qu'autre fois. ❝ Je ne dirais pas que je me sens en danger, plutôt que je croule sous les révélations... ❞ Une réponse claire et honnête. Son coeur se serrait. Monstre, fils de monstre et de toute évidence, il n'était pas le seul. Il tentait de faire le tris dans ses pensées de trouver une question intelligente, mais une seule tournait en boucle dans son esprit. ❝ Il y a un moyen de m'en débarrasser? ❞ Demanda-t-il sans grande espoir qu'une solution existe pour que sa malédiction ne soit plus.
Aucun tact
FT. Meilan & Jayce
Installé derrière le comptoir de la boutique d'antiquité, Jayce n'était aucunement surpris du peu de client ou bien encore par sa solitude dans la boutique. Il savait pertinemment que le propriétaire des lieux s'acharnait sur la même pendule depuis des jours dans l'espoir de la remettre à neuf. Une situation commune dans la boutique et qui était l'une des raisons majeures qui avait poussé à poser sa candidature. Les objets qui reposaient ici était de pur merveille, des symboles d'une histoire passée qui le rendait sans cesse curieux. L'histoire. Un domaine auquel le jeune homme semble très attaché depuis son enfance. Des films comme Indinana Jones l'ont conforté dans l'idée que l'histoire est fantastique et peut-être mystique. Enfin, profitant du calme de la boutique, il s'attaqua à son dernier devoir en liste pour ces cours. Et oui, même s'il refusait de l'avouer, le petit était un étudiant studieux, désirant d'en apprendre davantage.
La cloche de la porte d'entrée résonnait soudain dans la petite pièce obligeant le brunet à lever ses yeux de son carnet de notes. Tout d'abord surprit par la demoiselle, il passa outre les apparences. Leur client habituel dépassait les soixante ans, ce qui ne semblait pas être le cas de la charmante demoiselle qui semblait fasciner par un pendentif. Une pièce rare qui avait intrigué Jayce plus d'une fois et il n'avait jamais pu trouver grand-chose sur ce dernier. Lorsqu'elle demanda à l'acheter, Jayce enfila ses gants avec soin, retira le bijoux de la vitrine pour le déposer sur le comptoir. Il se figea sous le poids des paroles de la cliente. Un monstre. Il l'était, le savait. Mais, l'entendre de la bouche d'une parfaite inconnue et semblait en savoir plus que lui sur sa malédiction n'était pas vraiment la même chose. Il n'avait pas pu retenir sa surprise, s'exprimant sous forme de questions simples et pourtant si stupide. Il se figea une fois encore en entendant le terme "démoniaque". Un démon. Il était un démon. Il était bien le monstre qu'il croyait être alors. Il se perdit dans ses pensées violemment ramené au présent par l'éclat surnaturel du pendentif. S'en était trop pour si peu de temps. Lorsqu'elle se lança dans ses explications, Jayce se laissa tomber sur le siège derrière le comptoir où il était installé peu de temps auparavant.
Finalement, ne rien savoir sur cette malédiction aurait été une meilleure option. Pourtant, toutes les paroles de la jeune femme n'était pas exacte. Cette bonté, il l'avait toujours ressentit. Il avait toujours été bienveillant, protégeant avec soin ses cadets de l'orphelinat, aidant les personnes agées à traverser la route. Puis, il avait fini par s'isoler. Ses réactions et ses sentiments étaient toujours les mêmes. Protéger les autres étaient sa priorité, même si à présent la cause n'était plus la même qu'autre fois. ❝ Je ne dirais pas que je me sens en danger, plutôt que je croule sous les révélations... ❞ Une réponse claire et honnête. Son coeur se serrait. Monstre, fils de monstre et de toute évidence, il n'était pas le seul. Il tentait de faire le tris dans ses pensées de trouver une question intelligente, mais une seule tournait en boucle dans son esprit. ❝ Il y a un moyen de m'en débarrasser? ❞ Demanda-t-il sans grande espoir qu'une solution existe pour que sa malédiction ne soit plus.
code (c) crackle bones
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