Ma tête m'élançait, les images se multipliaient et s'enchaînaient plus rapidement encore. Je n'avais pas le temps de les comprendre, de ressentir. Je me contentais de subir ses étranges visions où je n'apercevais qu'Haebin. Blessé, gêné, souriant. Mon coeur battait un peu plus fort à chacun des flashs et mon âme semblait en vouloir plus, bien plus. Finalement, tout ce termina sur une seule unique porte. Cette porte que je désespérais d'enfin pouvoir traverser, franchir ce seuil pour enfin tout comprendre, pour enfin me souvenir. A moitié consciente, je me mettais en marche. Je ne connaissais pas vraiment la destination, il n'y avait que cette porte qui hantait mes pensées et mon champ de vision. Je pouvais brièvement sentir la poigne de quelqu'un tentant de m'arrêter, mais rien ne pouvait m'arrêter, je continuais ma route. Jusqu'à ce que finalement tout s'arrête. Je ne me souvenais pas de grand-chose. Un flash, un bruit sourd et ma joue sur le sol avant que je ne sombre à nouveau dans ses flashs. Dans mes souvenirs.

Je me souvenais de tout, de tout. De ma mort, des ténèbres, de mes longues années a errer dans les rues de la Nouvelle-Orléans, de mes longs moments auprès d'Haebin, de ma crainte cette nuit-là. J'avais eu l'impression de disparaître lentement sans comprendre ce qui pouvait bien se passer. Je cherchais Haebin désespérément sans jamais réussir à le joindre. Ma dernière pensée avait été tourné vers lui tandis que je pensais que je disparaîtrais à tout jamais. En fait, ce n'était là que l'appel de mon corps à la recherche de mon âme pour s'éveiller à nouveau. Je comprenais mieux les choses, pourquoi je pouvais voir les fantômes à présent. Plus que tout, je m'en voulais. Je n'aurais jamais cru pouvoir l'oublier ainsi, pouvoir l'abandonner. Je n'avais jamais voulu me retrouver séparé de lui, jamais. Devenir un esprit vengeur n'était rien pour moi si cela signifiait que je pouvais passer l'éternité à ses côtés. Pourtant, je l'avais fait souffrir et jamais je ne pourrais me pardonner. Comme pourrais-je lui dire que je me souvenais, que j'étais ce fantôme un peu casse-pieds qui cachait ses affaires pour qu'enfin il se rende compte de ma présence.

J'ouvrais finalement les yeux, découvrant le décors d'une chambre d'hôpital. Je ne savais pas comment je m'étais retrouvée ici et je n'y accordais pas la moindre importance. Seth, sans doute. Mon esprit dériva de nouveau, vers Haebin et les larmes me montèrent aussitôt aux yeux, coulant le long de mes joues. Une année s'était écoulée. Il m'avait fallu une longue année pour croiser à nouveau son chemin et plusieurs interminables semaines pour me souvenirs. Il pensait surement que je l'avais abandonné, que j'avais disparu pour rejoindre le ciel. Comment aurais-je pu ne serait-ce qu'y penser alors que mon âme y était étroitement attachée?! C'était sans doute la raison qui m'avait permis de réintégrer mon corps. Le mystère de mon réveille n'était plus.

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Une nuit comme les autres, Haebin avait encore du mal à dormir. Il sentait déjà que sa nuit serait agitée. Il avait presque envie de faire une overdose de café pour ne pas fermer les yeux une seconde de trop mais son corps était à bout. Il avait d’énormes cernes et dormir n’était plus une option à écarter. Il s’allongea dans son lit, sa chambre plongée dans le noir le plus complet. Il s’endormit rapidement, il n’était même plus capable de rêver à son niveau de fatigue. Malheureusement, le destin en décida autrement, une sorte de courant d’air glacée se propagea dans sa chambre et l’obligea à ouvrir les yeux et allumer la lumière. Il avait peut-être oublié de fermer une fenêtre. Mais la réalité le rattrapa très vite, un fantôme. Il sursauta, l’homme ressemblait à l’aura qu’il avait sentie quand Aska était tombé dans les pommes.

« Elle a un problème… Elle est à l’hôpital. »

Haebin ne savait pas très bien pourquoi mais son corps avait instinctivement bougé pour qu’il se prépare en quelques minutes et file à l’hôpital de la ville. Sur le trajet, il aurait pu avoir plusieurs accidents. Son cœur commençait à s’emporter. Et si elle était entre la vie et la mort ? L’esprit n’avait rien dit de plus. Il se gara et entra dans l’établissement et sans même demander à l’infirmière de garde, il se dirigea vers la chambre de la demoiselle. Il connaissait son odeur par cœur, celle de Zéplynne, il ne pouvait pas l’oublier. Lorsqu’il ouvrit la porte, son cœur se serra brutalement. Il revoyait les photos de la scène de crime. Ce fut les battements de son cœur qui le ramena à la réalité. Elle respirait normalement. Sûrement sous sédatifs. Le jeune homme s’assit prêt d’elle et prit sa main, elle était fraîche mais rien d’alarmant. Il la veilla autant qu’il put mais s’endormit finalement, son corps relâchant doucement la pression.

Le Coréen était loin de se dire que la personne qu’il connaissait sous le nom d’Aska était Zéplynne. Toute son âme le savait et lui criait à chaque seconde mais il taisait l’idée. Il ne savait même pas pourquoi il était venu, ce n’était qu’une serveuse. Mais si son loup réagissait si violement, c’était pour une bonne raison. Puis cette odeur, cette voix, cette cicatrice, c’était elle, il le savait, il avait juste besoin d’ouvrir un peu mieux les yeux. Et puis maintenant, ils étaient deux à le savoir.

Haebin se réveilla doucement en entendant la respiration de la demoiselle nettement plus stable et surtout, les petits sanglots qu’elle retenait sûrement pour qu’il dorme encore. Il frotta doucement ses yeux avant de finalement la regarder, se retrouvant face à ce qu’il pouvait qualifier d’un flot de larmes.

« Heu… Qu’est ce qui se passe ? »

Son 6ème sens n’avait pas encore bien démarré pour qu’il comprenne que c’était plus de la joie qu’autre chose. Il la sentait juste différente.

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Les yeux aux bords des larmes, l'esprit légèrement douloureux, remplit d'informations, je ne savais pas quoi faire. Allongée dans le lit d'hôpital, je plongeais mon regard sur la fenêtre. Je me souvenais d'absolument tout. De celle que j'étais réellement. De mes années en tant que fantôme, d'Haebin. A ces souvenirs, mon coeur et mon âme entière s'emballa. Comment ai-je pu l'abandonner?! Je m'en voulais, atrocement de l'avoir ainsi laissé. Je me souvenais de la crainte et de la peur qui me hantaient à l'instant où cette étrange sensation m'avait parcourus. Je n'avais pas pu le voir une dernière fois avant de disparaître, de rejoindre ce corps que je pensais déjà si loin, si pieds sous terre. Une année entière s'était écoulée avant que je ne puisse me souvenir. Haebin me manquait et ce même s'il m'avait vu la veille. Il avait vu Aska, cette personne qui me semblait à présent si étrangère, et non moi, le fantôme un peu collant et était tombée amoureuse de lui. Mon coeur se serrait. Seth apparu un bref instant dans un coin de la salle avant qu'une infirmière ne vérifie mon état. Enfin, je sombrais à nouveau. Je me sentais épuisée, sans doute sous l'effet des médicaments.

Lorsque je me réveillais à nouveau, je sentais une pression sur ma main. Une sensation que je reconnus aussitôt, une sensation que j'avais connue pour la première fois lors d'un voyage près de la Nouvelle-Orléans. Une sensation que je n'avais pas connue depuis si longtemps. Mon coeur se serrait de nouveau. J'ouvris les yeux, tournais la tête et posais mon regard sur Haebin qui était paisiblement endormi à mes côtés. Ce n'était pas la première fois que je le voyais ainsi et pourtant, mon âme chavirait une fois encore. Il m'avait manqué. Je resserrais inconsciemment ma main autour de la sienne tandis que je craquais réellement. Je ne pouvais plus retenir ces larmes. La joie que je ressentais et qui se mêlait à la peine que j'avais dû lui causer. J'étais secouée par des sanglots silencieux et les larmes se déversaient tels des torrents sur mes joues comme s'il y avait aucun espoir de les arrêter.

Lorsqu'il se réveilla, mon coeur manquait un battement et je pleurais de plus belle. Je voulais le prendre dans mes bras, lui crier combien je l'aimais, mais comprendrait-il qui j'étais. Qui j'étais réellement?! « Je... Je me souviens.... de tout... » Je commençais par le plus simple, coupée et secouée par d'innombrables sanglots qui m'empêchaient de respirer correctement. « Je suis désolée.... Je n'ai jamais voulu partir.... J'avais peur, je n'ai pas réussis à te trouver et...  » Et j'étais incapable de terminer. Je voulais lui dire tellement de choses que la moitié semblait pouvoir passer les sanglots et les larmes pour finalement devenir compréhensible. Il ne m'avait jamais vu pleurer et rattrapait tous les instants où j'aurais souhaité le pouvoir autrefois.

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Haebin était dans sa voiture, encore sous le choc d’avoir pris la route pour rejoindre Aska à l’hôpital. Mais pourquoi faisait-il ça ? Après tout, ce n’était qu’une simple serveuse. Son loup lui criait de faire le chemin pour la rejoindre, et rien à faire, il était bien plus fort. Alors quelques minutes seulement après avoir croisé un fantôme, il était en route pour l’hôpital central de San Francisco. Le jeune homme n’avait pas mis bien longtemps, n’ayant aucunement respecté les limitations de vitesse et les feux rouges.
Une fois dans l’établissement, le Coréen se fia à son odorat pour retrouver la demoiselle. Cette odeur, il la reconnaîtrait parmi tant d’autres. C’était la même que celle de Zéplynne. Lorsqu’il ouvrit la porte, son cœur se mit clairement à battre plus vite. Elle n’avait rien de grave, de simple écorchure, mais il regrettait déjà de ne pas être un Alpha pour soigner ses plaies. Il prit sa main dans la sienne et s’installa près d’elle. Malheureusement, ses heures de sommeil en moins le rattrapèrent et Haebin sombra doucement. Il se sentait rassuré et apaisé quand elle était dans les parages. Les battements de son cœur lui permettaient de trouver le sommeil comme s’ils sonnaient à ses oreilles comme une mélodie.

Ce fut le bruit des sanglots d’Aska qui réveillèrent Haebin, loin de comprendre ce qui se passait. De toute façon depuis quelques temps, il n’était plus capable de comprendre quoique ce soit. Son esprit était ailleurs… Car en temps normal, il aurait tout de suite reconnu Zéplynne à la vue de sa cicatrice. Il n’aurait jamais hésité. La première phrase le paralysa, son corps entier lui faisait mal comme pour lui faire comprendre son erreur. La deuxième provoqua la coulée de quelques larmes. Elle ne l’avait jamais abandonnée, elle avait juste pas put le retrouver aussi facilement que voulu.
Il avait voulu parler mais rien ne sortait de sa bouche. Il s’en voulait terriblement de ne pas avoir cru à ce genre de miracle. Il se leva et la prit contre lui, laissant la tête de sa cadette se poser contre son torse. Ile barman ferma les yeux et serra celle qu’il aimait dans ses bras. Son corps était chaud, sa peau toujours aussi douce et son odeur si enivrante. Il passa une main dans ses cheveux avant d’embrasser le sommet de sa tête.

« Tu m’as tellement manqué. J’ai eu si peur qu’il te soit arrivé quelque chose. »

Haebin soupira doucement, il avait l’impression que l’énorme poids autour de son cœur était enfin partit, qu’il battait de nouveau. Il la garda contre lui un moment comme pour se dire que ce n’était pas un rêve et qu’elle était bien contre lui, vivante.
Il la relâcha finalement pour venir chercher un autre contact. Haebin lui remonta doucement la tête avant de l’embrasser avec passion. Il en avait rêvé des nuits entières et maintenant, il pourrait le faire dès qu’il le voudrait. Il n’aurait plus cette peur de la voir disparaître. Toutes leurs galères étaient terminées.

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J'émergeais lentement pour la seconde fois dans la petite chambre d'hôpital. Ma concentration fut immédiatement absorbée par une pression si familière sur l'une de mes mains qui m'avait terriblement manqué. Une pression que je reconnaîtrais entre mille. La douceur de cette main, la réaction de mon âme toute entière à ce contact. Haebin ! Mon coeur se serrait avant de battre plus violemment encore. J'ouvris les yeux et les posais sur l'être qui me faisait complètement chavirer. Coeur et âme. Les larmes me montèrent aux yeux et débordèrent aussitôt. Il m'avait tellement manqué et je ne pourrais jamais me pardonner de l'avoir ainsi abandonné, de l'avoir ainsi oublié. Je me souvenais de chacun de nos instants partagés, de mon impatience à l'idée de le revoir encore et encore tandis que le soleil le levait sur la Nouvelle-Orléans, mes longues journées à tenter de lui faire comprendre que les fantômes existaient bien. Tant de souvenir qui me serrèrent le coeur, nostalgique. Je pleurais de plus belle, secouée par des sanglots silencieux qui s'amplifièrent encore un peu plus lorsque mon aimé s'éveilla lentement. Mon coeur s'emballa comme à chaque fois qui posait son regard sur moi, un coeur qui battait avec la vigueur que lorsque je n'étais qu'un esprit parmi tant d'autre. Je voulais, à cet instant, plus que n'importe quoi, lui sauter dans les bras pour ne plus jamais le laisser partir, lui dire encore et encore combien il m'avait manqué et plus que tout combien je l'aimais. Mais, j'avais peur qu'il me rejette, qu'il ne comprenne pas. Aussi, maladroitement et secouée par d'innombrable sanglots, je lui disais me souvenir de tout et lui expliquais mes derniers instants avant de retrouver mon corps.

Lorsque des larmes coulèrent sur son visage, mon coeur se brisa et je ne pus m'empêcher de déposer ma main libre sur la joue d'Haebin pour y essuyer ses larmes. Ah ce moment, plus que tout, je m'en voulais. Tout cela était de ma faute. Si j'avais été un fantôme plus puissant, le retrouver aurait été simple, je me serais souvenue de tout. Je fus surprise lorsqu'il me prit dans ses bras. Il ne m'en voulait pas?! Je me laissais aller contre le torse de mon aîné avec une facilitée déconcertante. J'étais habituée à nos contacts limités qui m'épuisaient rapidement. Des contactes qui ne seraient plus les mêmes. Je sanglotais plus encore en me collant complètement à Haebin. « Je suis désolée.... je suis désolée...  » Fut tout ce que j'avais réussis à prononcer, les yeux clos tandis qu'il reprit la parole. Je l'avais inquiété, abandonné. J'étais un monstre. Je ne pourrais jamais me pardonner d'avoir retrouvé ce corps, oubliée, de l'avoir fait souffrir.

J'ouvris à nouveau les yeux embrumés lorsque Haebin se décolla légèrement de moi et me laissais surprendre par un tout autre contact. Ses lèvres posées sur les miennes. Je refermais aussitôt les yeux et partageais ce baiser passionné. Mon souffle en était coupé, mon coeur battait plus vite encore. Lorsque je réalisais, une fois encore, que je pourrais plus disparaître au moindre contact, j'approfondissais plus encore ce contact.

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Le cœur d’Haebin avait manquait plusieurs battements quand il avait finalement compris que sa cadette était bel et bien Zéplynne. Ses membres étaient encore figés et il n’avait pas réussi à parler. Il avait l’impression que tous les malheurs du monde avait disparu et que sa vie allait pouvoir recommencer normalement.
Sa première réaction fut de se lever et de prendre sa cadette contre lui comme pour s’assurer qu’elle ne disparaisse plus. Son cœur battait tellement fort qu’il avait l’impression qu’il était proche de la crise cardiaque, mais il tiendrait juste pour la sentir encore dans ses bras.

Il lui avoua alors eu peur qu’il lui soit arrivé quelque chose et la demoiselle s’excusa directement. A quoi bon ? Ce n’était pas de sa faute… Et elle ne devait pas s’en vouloir, elle a retrouvé la vie. Elle était près de lui maintenant.

« Ne t’excuses pas… Tu es là et c’est le principal. Ce n’est pas ta faute, tu t’es battu pour retrouver ton corps. C’est la plus belle preuve d’amour au monde. Ca a juste été long mais maintenant, je te garderai toujours près de moi. »

De toute façon, il n’était pas capable de faire autrement. Sa vie venait enfin d’avoir un sens. Il avait perdu le goût à la vie, mais la demoiselle avait fait en sorte de tout lui rappeler. Il ne pouvait plus envisager de passer un jour loin d’elle.
D’ailleurs quelques secondes après, il profita du fait qu’elle ne disparaitrait pas en l’embrassant. Son baiser était passionné. Il venait de retrouvait la fille qui faisait battre son cœur, sa force. Quelques instants plus tard, il recula doucement la tête et caressa sa joue.

Il s’assit sur le lit pour rester près elle. Ses mains tremblaient sous l’excité et ses jambes l’avaient clairement lâché, mais rien de bien grave, ça passerait vite. Cependant il préféra rassurer sa cadette.

« C’est l’excitation, et la fatigue. »

Ce n’était pas un bon mélange mais une fois un repas et un énorme café de bu, il serait en forme pour la journée. Et puis maintenant, il dormirait sûrement un peu mieux. Après tout, il se doutait qu’ils n’arriveraient pas à se séparer un petit moment et que dormir chacun de leur côté allait être une chose compliqué.
Le Coréen avait fini par s’allonger sur le lit et laissa Zéplynne se mettre à l’aise contre lui. Sa main trainait dans son dos alors qu’il avait les yeux fermés. Il profitait du moment écoutant le cœur de la plus jeune battre, chose qu’il n’avait pas eu le loisir de faire quand elle était encore un fantôme.

Au fur et à mesure, ses caresses devenaient de plus en plus lentes. Il était tôt et l’excitation était peu à peu redescendue, ne laissant place qu’à la fatigue. Le jeune homme était clairement entrain de s’endormir.

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Retrouver Haebin, retrouver mes souvenirs. Je ne pouvais rien demander d'autres. Ce moment était parfait malgré mes larmes. Je m'en voulais terriblement pour ce que j'avais fais subir à Haebin, d'avoir ainsi disparu alors que je lui avais promis de ne jamais quitter ses côtés. Certains de mes souvenirs faisaient partie de ceux que je souhaitais autrement me souvenir, puis qui n'importait pas à mes yeux avant que je ne souhaite de nouveau les oublier. Je me souvenais de ma mort dans les moindres détails, mais ce n'était pas les pensées qui importaient le plus à cet instant même. Je me laissais aller contre le torse de mon âme-soeur, m'excusant encore et toujours. Je m'excusais pour tant de choses sans même pouvoir en trouver les mots. Lorsqu'il reprit la parole mon coeur accéléra de plus belle jusqu'à résonner dans mon âme et je m'accrochais un peu plus à lui. Il ne m'en voulait pas. Mon coeur était soulagé d'un poids que je ne pourrais décrire et je me laissais surprendre par son baiser passionné. Je ne tardais cependant pas à y participer pleinement, oubliant lentement mes craintes de disparaître lorsque je voulais entrer en contact avec la personne qui me faisait entièrement chavirer.

Doucement, il reculait sa tête et j'ouvrais lentement les yeux à nouveau pour les plonger dans les siens l'espace d'un instant. Mon coeur chavirait et dérapait lorsqu'il caressa ma joue avant de s'asseoir à mes côtés. Je lui jetais un coup d'oeil légèrement inquiet, mais qui fut apaisé par son explication. Je lui laissais aussitôt un peu de place à mes côtés sur le lit et déposais ma tête sur son torse. C'était la première fois que l'un de nos contacts duraient aussi longtemps. Tant de choses avaient changé. Ce que je ressentais pour lui semblait s'être amplifié tandis que la crainte de disparaître à chacun de nos brefs contacts n'était plus. Je me sentais heureuse, complète. Un sentiment que je n'avais pas ressentis au cours de l'année passée. Finalement, exténuée par les derniers événements, le calme tomba sur la chambre d'hôpital. Je fermais les yeux profitant un peu plus encore de ce contact.

Une étrange sensation et pourtant si familière me parcours. Un fantôme à mes côtés. Seth? J'ouvris les yeux qui s'adaptaient lentement à la lumière de la pièce pour finalement apercevoir une silhouette de jeune femme aux côtés d'Haebin. Il ne m'en avait pas fallu davantage, je la reconnus. Je me redressais lentement sans quitter un instant des yeux ce visage familier qui me déchirait étrangement le coeur. Mon regard dérivais, près de la porte se tient Seth, un regard inquiet et protecteur posé sur moi. Je revenais sur Fleur et acquiesçais face à son regard. Je me redressais encore un peu plus. De toute évidence, elle m'avait comprise. Il serait plus simple ainsi pour elle, pour Haebin. Mon âme s'estompait lentement pour laisser place à une seconde et je perds le contrôle de mon corps.

Le regard de Zeplynne/Fleur se pose sur Haebin, emprunt d'une profonde bonté et un sourire bienveillant prend place sur ses lèvres.

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Haebin profitait d’avoir retrouvé Zéplynne. Son cœur battait tellement fort qu’il avait l’impression qu’il allait sortir de sa poitrine. Il entendant aussi celui de sa cadette qui faisait la même chose. Il la prit contre lui et profita de son contact. Maintenant, il n’aurait plus peur de ce vent glacial typique des fantômes, non, maintenant, elle était humaine.
Il profita d’ailleurs de se contact rallongé pour l’embrasser, il fut agréablement surpris quand elle approfondit le baiser, elle aussi devait profiter de sa nouvelle condition. Le loup rompit doucement le contact pour s’assoir près d’elle. Son corps ne tenait plus. Il sentait que la fatigue était bien trop présente et avec la montée d’adrénaline, il flanchait. Il s’installa dans le lit et ferma les yeux en caressant le dos de sa petite-amie. Peu à peu, le geste fut beaucoup plus lent, jusqu’à ce que le Coréen s’endorme.

Son cœur battait faiblement, il était directement tombé dans la phase de sommeil réparateur. D’un autre côté, ça faisait des années que son corps ne connaissait que ça. Les rares fois où il rêvait était les moments où il commençait à se réveiller.
Mais là, ce fût autre chose qui le réveilla. Une aura qu’il ne connaissait que trop bien. Son cœur s’était serré dans sa poitrine comme à chaque fois qu’il sentait l’âme dans la même pièce que lui. Son souffle c’était quelque peu accéléré alors qu’il n’avait pas encore ouvert les yeux. Il poussa un couinement avant de les ouvrit doucement. Haebin avait mis quelques secondes avant de se rappeler du lieu et bizarrement, il se leva. Impossible de comprendre, c’était hors de contrôle. Sûrement son côté animal qui avait pris le dessus en sentant que ce n’était pas Zéplynne.

La demoiselle face à lui était bien l’ancien fantôme, mais l’âme à l’intérieur avait changé. Il avait presque l’impression de voir Fleur. Son cœur se contracta une nouvelle fois, malgré les années, il avait encore mal et il se disait que ça ne passerait jamais.

« Ca fait des années et tu es toujours là… »

A chaque seconde, Haebin était capable de la sentir près de lui. Il ne voyait sa présence que de manière négative, pour lui rappeler ce qu’il avait fait cette nuit-là. En aucun cas, le Coréen pouvait penser que c’était pour garder un œil sur lui et attendre le bon jour pour lui parler.
D’ailleurs, il était sur la défensive, et ça se sentait. A sa manière de se tenir, à sa manière de parler, le ton de sa voix. Le fantôme le connaissait bien et ne mettrait pas bien longtemps pour le remarquer. Il se sentait prit au dépourvu et n’aimait pas du tout ça. Zéplynne était-elle consentante ?

« Et même sans ça je n’oublierais pas ce que je t’ai fait. »

Il ne pouvait pas. De toute façon, à chaque fois qu’il essayait, il rêvait de la pire nuit de sa vie. Il voulait juste que son fantôme le laisse tranquille. Qu’il puisse enfin être en paix plutôt que de tenter de lui pourrir un peu plus la vie.
Le goût du sang revenait dans sa bouche, comme la sensation de la chair contre ses dents. La fatigue lui donnait des sensations plus vraies que nature. Ses yeux avaient d’ailleurs commencé à changer de couleur. Vite, il fallait le calmer.

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J'étais installée contre Haebin sur le lit d'hôpital, les yeux clos, exténuée. Pourtant, malgré la fatigue, je me sentais bien, heureuse et enfin complète. Je ne m'étais jamais sentie aussi bien depuis presque un an. Je me sentais doucement sombrer dans un sommeil qui serait sans doute calme lorsqu'une sensation si familière à présent me parcourus. Un ou peut-être deux fantômes étaient présents dans la pièce. Je pensais immédiatement à Seth qui se tenait toujours à mes côtés depuis mon réveil. J'ouvris finalement les yeux, me redressa légèrement et aperçus une toute autre personne. Fleur. Je ne quitte pas le visage féminin jusqu'à ce que j'aperçois Seth, à la porte, le regard inquiet posé sur moi. Mon regard repassait sur le fantôme à la chevelure blonde. Elle n'avait pas besoin de parler pour que je comprenne de quoi il s'agissait. Je regardais un bref instant Haebin, endormit avant de simplement acquiescer. Je pris une profonde inspiration et fermais les yeux pour repousser mon esprit. Une sensation glaciale me parcourus, je m'effaçais et perdais lentement le contrôle de mon corps.

Le regard de Fleur/Zéplynne se posait sur Haebin. Un regard remplit de bonté qui se liait à un sourire bienveillant. Elle regardait Haebin se lever et fit de même. Tandis que Haebin l'interrogeait, lui demandait pourquoi elle était toujours-là, le fantôme en possession du corps de Zéplynne fit le tour du lit pour se placer parfaitement en face d'Haebin. Ses gestes étaient quelque peu maladroit et pourtant d'une étrange fluidité. « Tu ne savais pas te contrôler à l'époque, je le sais et je ne t'en ai jamais voulu. » Répondit-elle d'une voix douce, honnête. Elle déposait l'une de ses mains sur la joue d'Haebin. Un contact sans doute étrange. L'esprit resta un instant ainsi. « Il faut que tu passes à autre chose Haebin, que tu me laisses partir. » Sur ces mots, elle sourit faiblement à son aîné et retire sa main. « Je ne peux empiéter plus longtemps sur son esprit... » Un avertissement? Ou plutôt un fait. Si l'esprit venait à rester trop longtemps dans le corps de Zeplynne cette dernière ne serait sans doute plus capable de revenir. « Je compte sur toi et pense à déposer un peu de couleur sur ma tombe. » S'empressa-t-elle d'ajouter avec un ultime sourire.

L'esprit se sépare lentement du corps qui n'est pas le sien. Le corps Zéplynne dont la conscience est encore endormie s'effondre soudain. Il lui faudrait sans doute quelques temps, quelques minutes pour pleinement se reconnecter avec le présent.

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Haebin avait une sensation étrange, comme si Zéplynne n’était plus là. Il sentait la présence du fantôme qui hantait ses pensées depuis des années. Il se réveilla d’un coup et se leva aussi rapidement, ayant sûrement besoin de mettre une distance entre eux. Le Coréen se sentit déstabilisé, pourquoi ? La serveuse était-elle d’accord ? Il ne comprenait pas. Il la questionna et la demoiselle se posta devant lui. La réponse le fit frissonner. Comment pouvait-elle ne pas lui en vouloir.
Haebin ferma doucement les yeux quand la main de Zéplynne se posa sur sa joue. Il sentait la douceur de la peau de Fleur et ça en devenait encore plus déstabilisant. La blonde avait beau avoir le corps de l’ex-fantôme rien à faire, il la sentait et la voyait presque. Son aura était doux, protectrice, à l’inverse de ce qu’il se forçait à croire depuis presque 10 ans.

Haebin l’écouta et acquiesça. Elle avait besoin de partir et pour cela, il devait faire son deuil. Lorsqu’elle évoqua de la couleur sur sa tombe, ses joues avaient rougit. Il n’avait jamais mis les pieds là-bas et il s’en voulait. Il aurait dû poser des fleurs sur sa tombe plus que n’importe qui mais il était tétanisé à l’idée de se retrouver face à la dure vérité. Il savait qu’elle était morte, mais l’accepter était une toute autre chose.

La demoiselle s’écroula finalement et Haebin eut à peine le temps de la rattraper pour la poser sur le lit. Le jeune homme caressa ses cheveux et s’assit à côté d’elle. Il était content de l’avoir retrouvé mais déjà, il lui causer des soucis, par exemple avec l’arrivée de Fleur. Il soupira faiblement et embrassa sa joue. Ce fût le moment que choisis l’infirmière pour arriver avec le petit-déjeuner.

« Oh, bonjour, je pensais qu’elle était encore seule. Je… Je vous apporte un plateau, je reviens, en même temps, si ça ne vous dérange pas, j’aurais quelques papiers à vous faire remplir. »
« Pas de soucis, et merci… »

La jeune femme quitta les lieux et revint avec un deuxième plateau et quelques feuilles. Les papiers d’une admission sûrement. Les même que ses parents avaient remplis après sa morsure. Il s’installa sur le fauteuil en attrapant le café et feuilleta les papiers. Il y avait pas mal de chose qu’il ne connaissait pas, mais il attendrait qu’elle se réveille pour les remplir. Elle avait besoin de sommeil et de tranquillité. Après tout, l’épreuve qu’elle avait vécue était particulièrement éprouvante.
Haebin sentit finalement la présence du fantôme qui l’avait réveillé la nuit même. Il ne savait pas où il était, mais il était très proche d’eux. Le coréen avait dû mal à comprendre la place qu’avait cette homme dans la vie de Zéplynne, ni la raison pour laquelle il était si protecteur avec elle. Mais il devait le remerciait, après tout, sans lui, il n’aurait jamais su.

« Merci… Sans toi, je ne serais pas là avec elle. »

Le Coréen poussa un petit soupire et caressa les cheveux de Zéplynne. Son cœur était tellement soulagé.

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Je m'extirpais lentement des ténèbres d'un repos purement réparateur et sans le moindre songe. Faire émerger à nouveau ma conscience que j'avais repoussé au fin fond de mon esprit n'était pas aussi simple que l'on pouvait l'imaginer. Mais, cela en valait la peine, j'en étais persuadée. Mon coeur se serrait faiblement, je gardais les yeux clos un instant de plus, appréciant le contact d'une main caressant mes cheveux. Une sensation à la fois étrange et apaisante. Je savais qu'il s'agissait d'Haebin. Je ne serais comment expliquer ma certitude, mais je ne pouvais en douter. Je pouvais sentir la présence d'un esprit familier à mes côtés et ce fut la voix d'Haebin à mes côtés qui me ramena complètement. Mes muscles étaient endoloris par la possession et je peinais à ouvrir les yeux. Je déposais mon regard sur mon aîné, intrigué. Parlait-il à Seth? Sûrement, car ce dernier semblait acquiescer, le regard fixer sur moi, emplit d'inquiétude. Un regard que j'avais appris à bien connaître durant cette dernière année et que je ne comprenais pas toujours pleinement. Aujourd'hui plus encore. Il n'était pas surpris, juste inquiet. Je plaçais tout cela dans un coin de mon esprit et reportais mon attention sur Haebin. J'esquissais un faible sourire. « Tu as rencontré Seth?  » Une interrogation qui m'échappe malgré moi. Il n'y avait pas d'autres fantômes dans ma pièce à l'exception de mon protecteur attitré et je savais qu'Haebin pouvait ressentir sa présence comme il avait pu ressentir la mienne autrefois. Le fantôme restait silencieux, laissant son regard dériver sur Haebin, comme intéressé par la réponse que ce dernier pourrait donner.

Je me redressais lentement sur le lit encore un peu engourdit et l'esprit légèrement embrouillé. Je ne savais si je devais lui demander s'il avait pu parler à Fleur, mais cette dernière ne semblait pu être dans les parages... Je laissais mon regard dériver autour de la pièce avant de me poser sur les papiers qu'Haebin tenait en main. Mes feuilles d'admissions sans doute. Comment devrais-je les remplir? Sous le nom d'Aska? Serais-je à jamais Aska à présent, la fille amnésique qui s'était réveillée dans un entrepôt? Je ne pourrais jamais pleinement redevenir celle que je suis réellement. J'étais censée être morte, je ne pouvais pas me permettre de reprendre mon identité... Je me sentais légèrement perdue malgré ma joie d'avoir pu retrouver Haebin.

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Fleur venait de nouer l’estomac d’Haebin. Après tout, elle avait tenté depuis des années de lui faire comprendre qu’elle ne lui en voulait pas mais lui s’était entêté à se dire qu’elle ne souhaité que sa mort. Son aura était si protectrice, comme elle avait pu l’être quand elle était encore vivante. Le Coréen soupira doucement. Il aurait dû aller poser des fleurs sur sa tombe, faire son deuil, et oublier. Enfin, essayer d’oublier.
Quelques instants plus tard, la porte s’ouvrit alors que Zéplynne dormait encore, une infirmière avec le déjeuner. Un sourire se dessina sur les lèvres du Coréen quand elle prit la parole. La plupart des femmes qui exerçaient se métier était tellement douce et adorable. La demoiselle revenue avec un second plateau et quelques feuilles à remplir. Il prit le tout et s’installa de nouveau sur le fauteuil en lisant la paperasse. La plupart des informations demandées lui étaient totalement inconnues. Il ne la connaissait pas vraiment au final. Et encore moins depuis qu’elle était revenue sous forme humaine. Il essaya de ne pas y penser, il lui demanderait quand elle serait réveillée.

Le jeune homme sentit doucement la présence du fantôme qui l’avait réveillé au milieu de a nuit. Le même qui avait pris possession du corps de la plus jeune quand elle avait perdu connaissance. Il le remerciait et quelques secondes plus tard Zéplynne prit la parole. Curieuse. Un sourire se dessina sur les lèvres du loup-garou. Elle n’avait pas besoin de savoir pour le restaurant.

« Seth ? Je suppose que c’est celui qui m’a réveillé pour que je vienne à l’hôpital. Sans lui je ne serais pas là et je ne t’aurais pas retrouvé. »

Haebin se leva et s’installa avec elle sur le lit. Ils déjeunèrent tranquillement et remplirent une partie des papiers. Les deux en avaient rapidement eu marre, surtout qu’ils ne connaissaient pas vraiment toutes les informations. Après tout, Aska était amnésique.
Le Coréen avait finalement prit la plus jeune dans ses bras et la gardait contre lui sa tête niché contre son cou. Quelques fois il l’embrassait, mais la plupart du temps, il respirait son odeur. Elle lui avait tellement manqué. Le plus vieux ferma les yeux en sentant les mains de sa cadette caresser son ventre. Il aimait ça, il aurait presque pu ronronner. Il profiter de son câlin jusqu’à ce qu’il sente que son corps voulait plus, malgré la fatigue. Ses joues prirent une couleur rouge avant que le jeune homme se recule doucement.

« Désolé, je suis désolé. »

Haebin se sentait terriblement mal à l’aise. Il venait de se retrouver et ses hormones étaient déjà au garde à vous. Et le pire dans tout ça était le corps de la plus jeune qui s’était collé de nouveau à lui. Un faible gémissement s’échappa de ses lèvres. Il allait mourir si elle restait contre lui comme ça.

« Hey… Tu. » Il poussa un long soupire en sentant la bouche de Zéplynne contre son cou. « C’est trop tôt, reprends-toi, c’est moi le… » Il mordit ses lèvres. « Pervers… »

Son cœur tapait dans sa poitrine, il n’arrivait même pas à s’écarter. Après tout, c’était un garçon et un animal en prime, ses hormones bouillonnait, pourtant il essayait de se reprendre. Malheureusement, elle avait trouvé son point faible. Son cou était l’endroit le plus sensible de son corps avec les côtes. Sa main tremblante se glissa dans ses cheveux pour tenter de la tirer en arrière.

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Je me réveillais lentement, l'esprit toujours quelque peu embrouillée par la possession de Fleur. Je reprenais conscience lorsqu'une présence familière entra dans la pièce, celle de Seth, ce fantôme qui m'a tant protégé depuis mon réveil. Bientôt, la voix d'Haebin résonnait également. Une voix qui agissait aussitôt tel un baume sur mon coeur. Le protecteur et l'être aimé. Curieuse concernant les paroles d'Haebin, je ne pouvais m'empêcher de prononcer une interrogation tandis que mon regard se déposait sur mon aimé. Je déposais finalement mon regard sur Seth qui se tenait aux pieds de mon lit, le regard inquiet, aucunement surprit par ma question. ❝ Cela lui ressemble bien. ❞  Répondis-je lorsqu'Haebin prit la parole. Seth se doutait que j'étais liée à Haebin d'une manière ou d'une autre, sans doute en savait-il davantage que moi sur tout ça. Je me redressais lentement sur le lit, légèrement engourdis pour laisser de la place à Haebin qui s'installa aussitôt à mes côtés. Nous avions pris notre déjeuné, remplissant les feuilles donner un peu plus tôt par l'infirmière. Je me sentais perdue. Comment pouvais-je les remplir? Je ne pourrais jamais réutiliser ma véritable identité à jamais enfermé dans ce personnage d'Aska, jeune amnésique qui ne retrouvera jamais ses souvenirs. Finalement, les papiers de côté, je déposais ma tête contre le coup de mon aîné. Seth esquissa un sourire bienveillant à mon égard, puis un regard des plus sombres en direction d'Haebin avant de sortir de la chambre. Il nous laissait notre intimité sans qu'un mots n'est été prononcé. Je fermis les yeux, profitant de cet instant. De ce contact qui n'a pas besoin d'être chronométré pour m'empêcher de disparaître. Je caressais lentement le ventre de mon loup, reposant mon esprit lorsqu'une sensation étrange me parcourus, une douleur sourde déchirante.

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Un couple adorable, une merveilleuse opportunité. Neith sorcière des temps anciens et fantôme à la recherche de sa vengeance avait enfin trouvé l'hôte parfait. Cette jeune femme à l'esprit faible par une précédente possession. Masquant sans mal sa présence à n'importe qui dans cette pièce, la sorcière se glissa dans le corps de la jeune anglaise, repoussant et piégeant violemment l'esprit propriétaire du corps. Elle s'étira, désireuse de profiter de l'instant présent, de ce corps et du lien que possédait cette jeune femme avec le loup-garou. Elle ne le laissait pas indifférent, que c'était adorable. Un sourire se dessina sur le visage de Neith qui s'accrocha à cette source de chaleur souhaitant prolonger son premier contact depuis fort trop longtemps. Son sourire s'élargissait de plus belle lorsqu'un gémissement échappa au brun. Manipulant à la perfection le corps, elle commença à délicatement embrasser le coup du loup-garou. Elle continua quelques instants, s'amusant de la réaction du fameux Haebin. Pourquoi tentait-il de la repousser ainsi alors qu'il désirait tant ce corps. Dans un dernier baiser, un faible soupire lui échappait, laissant son souffle se répandre sur le cou du loup. Se redressant, elle plongea son regard de braise dans celui de "son petit-ami". Un regard confus, gêné à l'idée que celui qu'elle aime puisse repousser ses avances. Neith jouait son rôle à la perfection. Une brève hésitation feintée et elle déposa ses lèvres sur celle du loup en un tendre et délicat baiser qui lui faisait clairement comprendre que plus n'était pas trop tôt.

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Haebin profitait du sommeil de sa cadette pour feuilleter la pile de papier qu’on avait pu lui donner. Il y avait beaucoup de choses dont il ignorait l’information. Sa date de naissance, ses allergies. Rien à faire, il était tombé amoureux d’elle connaissant à peine son âge et son prénom. Mais elle était tellement adorable.
En même temps, il remercia le fantôme dans la pièce d’être venu le chercher. Et Zéplynne ne tarda pas à se manifester en se montrant un brin curieux. Le Coréen ne tarda pas à répondre. Il se demandait pourquoi Seth l’avait choisi lui et pas quelqu’un d’autre. Peut-être qu’il était au courant de tout ? Il laissa cette réflexion de côté et s’installa près de sa petite-amie pour déjeuner. Ce n’était pas très bon, mais il y avait le mérite d’avoir un café. Chose dont il avait énormément besoin.

Ensuite ils avaient commencé à remplir les papiers. Haebin avait senti que la demoiselle était un brin mal avec la cohabitation des deux identités. Il ne savait pas quoi dire, mais pour lui, elle était Zéplynne et le resterait. Aska ne serait que le moyen qu’elle puisse vivre ici sans soucis.
Finalement, il opta pour la câliner, histoire qu’elle ne pense plus à ça. Il lui caressa le dos en la gardant contre lui, sa tête nichée contre son cou. Il se sentait bien. Et puis les petites caresses sur son ventre le détendaient tellement. S’il avait été croisé avec un félin, il aurait sûrement ronronné.
Malheureusement sa condition d’homme et surtout d’animal reprit le dessus. Il avait clairement envie d’elle, mais c’était rapidement reculé en s’excusant. Pourtant, Zéplynne se recolla doucement à lui, embrassant son cou. Il allait craquer, il le sentait, mais il tenta cependant de la repousser. C’était trop tôt, ils venaient à peine de se retrouver.

Ses idées se brouillaient doucement alors que la plus jeune se reculait. Il put respirer quelques secondes avant de croiser son regard. Son corps bouillonnait, et il sentait que celui de sa cadette était presque dans le même état que le sien. Elle hésita et l’embrassa. Le Coréen répondit au baiser en l’attirant sur lui. Il craquait doucement… Mais elle était tellement belle, tellement chaude. Son corps brûlait et il se sentait perdre conscience doucement.
Ses yeux prirent doucement une teinte dorée, il n’était quasiment plus maître de lui-même et l’était de moins en moins. Son cœur battait vite. Puis finalement, sa conscience reprit le dessus quelques secondes. Il l’écarta de lui et se mit au-dessus d’elle. Ses yeux était totalement dorée et son souffle était court. Il risquait de faire une connerie si ça continuait et il ne voulait pas être violent, bestiale ou toute autre connerie du genre pour sa première fois.

« J’peux pas… Je… Je vais pas arriver à me contrôler. » Et voilà qu’elle recommençait à lui mordre le cou arrachant une plainte. « Bordel… Tu vas me tuer. »

Ou il allait mourir d’une crise cardiaque, ou il allait sombrer. Et la dernière option paraissait la plus plausible vu qu’il venait de prendre ses lèvres avec ardeur. Son loup prenait lentement le dessus

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Neith. Une puissante sous la forme d'esprit qui réclame vengence pour le mal qui lui a été fait avant qu'elle ne pousse son dernier soupire. Assez puissante pour garder la totalité de ses pouvoirs sans son corps, elle a traversé les âges à la recherche d'un corps qui pourrait la suporter, mais aussi de la meilleure opportunité de réclamer vengence. L'opportunité de réduire en cendre le vampire qui l'avait manipuler avant d'aspirer la vie hors de son corps. Plusieurs siècles plus tard, elle avait trouvé le corps parfait, celui de Zeplynne Holmes ou Aska. Elle avait pu suivre les aventures de cette jeune enfant, attendant le moment parfait pour prendre possession totale du corps. L'esprit affaiblit par une précédente possession, les barrières baissées, Neith sauta sur l'occasion. Elle repoussa violemment l'esprit de Zep pour y prendre ses aises. Une possession simple et rapide. La sorcière s'étira longuement, décidé à profité de l'instant, de la chaleur du contact d'Haebin et du désirs qui montait en lui. Un sourire amusé se dessinait sur le visage de Neith alors que le loup s'écartait de son aimée. Aussitôt, elle revint à la charge, désireuse d'en avoir davantage. Elle embrassa le cou du brun, consciente que ce contact le faisait craquer lentement. Sachant parfaitement ce qu'elle désirait, la sorcière entrait à la perfection dans son rôle. Elle se recula lentement, plongeant son regard de braise emplit d'une profonde confusion. Une hésitation jouée à la perfection avant qu'elle n'embrasse délicatement le loup. Un simple baiser pour lui faire comprendre qu'elle en voulait plus et qu'il n'était aucunement trop tôt. Non. Neith attendait désespérément le moindre contact depuis si longtemps, elle ne voulait plus attendre une minute de plus. Elle jubilait intérieurement lorsque Haebin prit enfin part, passionnément, au baiser. Elle le prolongea, brûlante. L'ancienne n'émit pas la moindre résistance tandis que le loup la repoussa pour se poster au-dessus d'elle. Elle ne bougea pas, longeant son regard de braiser dans les yeux dorés du beau brun. Elle voulait lui dire de se taire, de profiter. Mais, étant dans son rôle, elle opta pour une tout autre tournure de phrase. Déposant sa main avec délicatesse sur la joue d'Haebin, elle exprimait une honnêteté feintée à la perfection. ❝ Je t'aime, entièrement. Tu n'as pas besoin de te contrôler.  ❞  Comme pour appuyer ces mots, elle embrassa à nouveau le coup du loup, sentant qu'il craquait complètement pour elle, pour cette apparence qu'elle venait de voler. Lorsqu'il reprit ses lèvres, un gémissement de satisfaction lui échappa malgré elle, prenant pleinement part à ce baiser, laissant glisser ses mains sous le t-shirt du brun.

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Haebin perdait lentement conscience, alors qu’à la base, c’était un simple câlin, rien de plus. Mais il avait fallu que son corps commence à bouillonner et manifeste clairement ses envies. Une érection. Il n’en revenait pas. Il venait de la retrouver et ses hormones étaient déjà à fleur de peau. Il s’en voulait, il s’écarta rapidement en s’excusant. Il se sentait honteux de ne pas arriver à se contrôler. D’un autre côté, c’était assez difficile quand on partageait sa vie avec un loup. L’instinct de survie sûrement, ou une connerie du genre.
Malheureusement pour lui, alors qu’il pensait pouvoir se calmer, Zéplynne se colla à lui. Il crut manquer d’air un instant. Il tenta de la repousser, mais elle avait l’air plus persuasive que lui, et les baisers qu’elle déposait dans son cou le faisait bouillir. Comment dire non quand tout le reste de son corps disait oui. Il la tira finalement sur lui quand elle reprit ses lèvres. Il commençait à craquer, il le sentait. Ses yeux commençaient d’ailleurs à perdre leur couleur marron pour adopter une couleur plus doré.

Par chance un éclair de lucidité le frappa et il s’écarta pour se placer au-dessus d’elle. Son regard doré se glissa dans celui de sa cadette. Il ne pouvait pas craquer, il serait violent, brutal et sûrement bestial. Il n’aimait pas cette partie de lui et encore moins pour sa première fois. Elle risquerait d’en avoir un mauvais souvenir et c’était hors de question. Sa vision se brouilla doucement quand il sentit les lèvres chaudes de sa cadette se poser contre son cou. Son corps frissonna, elle allait le tuer. Et cette phrase, elle avait eu le don de lui couper le souffle. Haebin attrapa ses lèvres pour lui donner un baiser plus ardent. Le contraste de la peau de Zéplynne contre la sienne le faisait frémir.
Sa main glissa doucement sous sa chemise d’hôpital, quasiment son seul rempart. Il profita de la douceur de sa peau quelques instants. Ca faisait plus d’un an qu’il rêvait de passer le cap avec elle et se serait pour aujourd’hui. Il décolla doucement ses lèvres pour s’attaquer à son cou et la main qui glissait sur sa peau quelques secondes plutôt venait d’arracher l’habit qui la couvrait. Il recula doucement la tête ne pouvait pas s’empêcher de la regarder. Elle était magnifique. Il releva les yeux et rougit faiblement avant de reprendre ses lèvres. Il l’attira contre lui et approfondit le baiser qu’il lui donnait.

Haebin sentait son souffle s’accélérer de plus en plus. Son loup prenait lentement la place dans son corps, rendant son corps encore plus chaud et ses mouvements plus sensuels.
Il se recula doucement pour reprendre son souffle, il avait l’impression qu’il allait manquer d’air dans les secondes qui allaient suivre. Il fallait qu’il se calme un minimum sinon, il ne donnait pas cher de sa peau. Mais à peine écarter que lui aussi avait perdu son T-shirt. Elle était pire que lui et ça avait le don de l’exciter encore plus.

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Voilà plusieurs siècles que Neith attendait de retrouver un corps puissant et à l'esprit faible pour ne pas être rejeté. Un corps dont elle contait bien profiter dès les premiers instants de possession. Son hôte avait un compagnon à qui, de toute évidence, le corps faisait de l'effet. Il n'y avait pas vraiment à réfléchir davantage. Le fantôme était en mal de contact et la chaleur qui émanait du loup lui redonnait lentement vie. Entrant dans son rôle à la perfection, elle ajoutait des petites attitudes de la jeune Zéplynne, des moments d'hésitations, une prudence incertaine tout en sachant pertinemment qu'elle en désirait davantage. Le beau brun s'écarta à deux reprises pour finalement se retrouver au-dessus de Neith. Elle se plongea, se délecta de ce regard doré, pestant intérieurement la retenue du loup. Après si longtemps le fait qui soit bestiale n'était pas un problème, loin de là. Pour l'hôte, la sorcière n'avait aucun intérêt à s'en inquiéter. Jouant une fausse honnêteté à la perfection, elle jouait sur les sentiments d'Haebin pour Zep avant de reprendre le cou du serveur. Un sourire se dessinait sur son visage. Il craquait, elle se sentait. Lorsqu'il vint reprendre ses lèvres, elle en était persuadée. Elle laissa malgré elle échapper un gémissement de satisfaction prenant part à ce baiser ardent tout en se collant davantage encore au corps du brun.

Neith laissa glisser ses doigts sur le t-shirt de son cadet. Chaque contact la faisait frissonner et cette chaleur, elle en voulait plus. Lorsqu'il s'attaqua à son cou, elle retenait un gémissement, frissonnante de plaisirs. Un bruit de vêtement déchiré raisonna dans la chambre, un sourire de satisfaction passa brièvement sur ses lèvres avant que le loup ne commence à la contempler. Elle aurait dû se sentir gênée, l'hôte se serrait sans doute sentit gênée. Aussi, elle feinta ce sentiment. Il l'attira contre elle en un baiser plus ardent encore que le précédent. Elle laissait glisser l'une de ses mains dans la chevelure d'Haebin tandis que l'autre recherchait le contact de sa peau, de son torse. Son coeur accéléra, son souffle en faisait autant. Elle n'y était plus habitué. Respirer. Neith se délectait plus encore de l'instant, de ce corps. Lorsque son cadet recula pour reprendre son souffle, elle en profita pour en faire autant, mais aussi pour enfin retirer la barrière qui l'empêchait pleinement de profiter du torse du brun. Ce débarrasser sur t-shirt avait été aisé. Elle se lança dans la contemplation, l'admiration des muscles d'Haebin, laissant ses doigts danser sur son torse avant de l'embrasser avec passion.

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La chaleur dans la pièce ne cessait d’augmenter. Haebin bouillonnait de l’intérieur. Et à en juger Zéplynne, elle était dans le même état que lui. Chose qui le rassurait parce qu’il ne voulait aucunement la forcer à passer le cap. Après tout, lui avait connu le pêcher de la chair assez tôt mais pas elle, et bizarrement, ça le travaillait.
Mais son cerveau n’avait pas vraiment le temps de réfléchir correctement. Elle caressait sa peau brûlante et embrassait son cou. Il n’était plus maître de lui-même, ses yeux trahissant complétement son état. A chaque nouveau baiser, il se sentait sombrer un peu plus. Il avait l’impression que son cœur allait exploser tellement il battait vite. Ses mains tremblaient, son corps frissonnait. Ca faisait bien des années qu’il n’avait pas ressenti ça avec une fille.

Au départ, il avait tenté de la raisonner, de la faire changer d’avis, mais rien à faire, elle avait l’air de savoir mieux que lui ce dont elle avait envie, et là, elle le voulait, lui.
Son côté animal prit rapidement le dessus, et ce fût à ce moment-là que la chemise d’hôpital de sa cadette craqua. Il n’avait pas pu s’empêcher de regarder, elle était tellement belle, tellement désirable. Haebin en arrivait même à avoir mal car il avait terriblement envie d’elle. Il fallait qu’il se calme deux secondes, qu’il reprenne son souffle pour ne pas lui sauter dessus, si bien qu’il recula doucement la tête. Sans même s’en rendre compte, il avait perdu son T-shirt. Bon sang, elle était aussi chaude que la braise. Son regard le faisait frissonner. Il se sentait tout autant désiré, de quoi le faire rougir.
Chacune de ses caresses le faisait frissonner, gémir quelques fois. Il n’allait pas s’en remettre. Son corps aimait ça, il aimait ça. Tout comme le goût de ses lèvres quand il l’embrassait. Le loup recula tout doucement la tête pour venir mordre le cou de la plus jeune. Il adorait voir son corps se soulever sous l’excitation. Elle était plus belle que toutes celles qu’il avait pu connaître avant. Ses mains caressaient ses bras, ses cuisses, ses côtes, sa poitrine. Elle avait la peau douce et il ne savait même pas s’il serait capable de se détacher d’elle à un moment.

Son corps ne voulait plus qu’une chose, mais il voulait profiter de la découverte de son corps avant de passer à l’acte charnel. Il avait attendu tellement longtemps qu’il voulait se délecter d’elle. Un de ses mains se crispa, le besoin de se sentir en elle commençait vraiment à le faire souffrir. Pourtant, il continuait de mordre sa peau descendant lentement jusqu’à son nombril. Elle avait un goût unique, sa peau était douce, il était amoureux…

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Le corps d'Haebin contre le sien la faisait doucement frissonner. Après plusieurs siècles, Neith avait choisis le corps idéal, le moment idéal. La faiblesse de cet esprit, le désire dans le regard de ce loup. Elle se délectait de cette chaleur qu'elle n'avait pas connue depuis si longtemps. Elle jouait son rôle à la perfection, profitant du contact dont elle en demandait tellement plus. Peu importe les moments où le loup tentait de la repousser, elle était décidée. Elle savait pertinemment qu'elle voulait pleinement profiter de ce contact, de cette chaleur qui lui redenait vie. Un sourire de satisfaction de dessina sur le visage de la sorcière lorsqu'un bruit de vêtement déchiré résonnait dans la chambre d'hôpital. Elle bouillonnait complètement d'impatience, laissant ses mains glisser sous le t-shirt de son cadet. Pourquoi tant de retenu? Il se recule, elle en profite, lui retirant son t-shirt pour profiter elle aussi de la vue. Elle laissait ses doigts danser sur les muscles du loup avant de l'embrasser avec une passion sans nom. L'ancien fantôme haletait sous les caresses incessantes d'Haebin tout en frémissante d'impatience. Son coeur accélérait, son souffle saccadé. Qu'est-ce qu'elle aimait être en vie! Jamais elle ne laisserait échapper ce corps, se délectant un peu plus encore de chaque contact qui lui sera donné de recevoir. Un gémissement de plaisirs lui échappait tandis qu'il lui mordait lentement chaque parcelle de son corps. Plus, en voulait tellement plus. Ses mains se glissaient dans la chevelure sombre de son cadet, les serrant à chacun des frissons qui la parcourait. Un murmure étrange résonnait dans son esprit rapidement balayé par les sensations qui se bousculaient dans son esprit. Le nom du loup lui échappa dans un murmure semblable à un ronronnement de plaisirs l'incitant à enfin combler ses espérances, ce plaisirs qui ne demandait qu'à être comblé.

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Haebin profitait des caresses de sa cadette, de la chaleur de son corps… Ils allaient enfin passer le cap qu’il attendait depuis des mois. Son cœur battait terriblement vite, son souffle se faisait de plus en plus rapide, si bien que quelques fois, il se demandait s’il allait y restait. Mais rapidement ses pensées disparaissaient au profit de nouvelles concernant Zéplynne et ses gémissements adorables.
Son corps brulait et chaque fois qu’elle le touchait, il frissonnait. Le loup avait fini par lui craquer sa robe d’hôpital pour profiter pleinement de son corps. Il ne tarda d’ailleurs pas en embrasser la peau à laquelle il avait à présent accès. Lui aussi ne tarda pas à perdre son T-shirt. Wow… il ne se l’était pas imaginer comme ça mais il adorait.

Son corps se crispait de temps à autre, parce qu’il se retenait de passer à l’acte charnel. Non, il voulait profiter d’elle plus longtemps, mais la voix de sa cadette lui fit comprendre qu’elle en était au même point que lui. D’ailleurs, il les débarrassa rapidement des derniers remparts. Il hésita une première fois, il n’avait pas prévu que ça dégénère à ce point et à vrai dire, il n’avait pas envie d’avoir des enfants tout de suite. Mais il n’arriverait pas à se retenir, il le savait. Et puis… Ce n’était pas la bonne période du mois si son instinct fonctionnait encore correctement. Mais ça, il en doutait. Surtout quand il sentit qu’elle n’était pas capable d’attendre.
Le loup fut le plus délicat qu’il put, et Dieu savait qu’il faisait des efforts, quand il la pénétra. Il ne voulait pas sentir la douleur en elle, ni même la voir dans ses yeux. Son corps s’était stoppé attendant l’autorisation à plus de plaisir. Sa bouche s’attaqua au corps de sa cadette et il commença à ondula sentant qu’elle était d’accord. Haebin avait essayé d’être doux, mais rapidement son instinct animal avait repris le dessus rendant l’acte plus charnel, plus bestial. Il avait même eut l’impression de perdre conscience sous le plaisir quelques fois. Et la chaleur avait tendance à augmenter son plaisir.

Le barman mordait et embrassait la sorcière dès qu’il en avait l’occasion et il se rassasié des gémissements qu’elle poussait. En tant qu’homme, son égo était plus que satisfait, et pourtant, il ne faiblissait pas… Comme pour qu’elle n’oublie pas sa première fois. Puis finalement l’acte prit fin sous un grognement de plaisir du loup-garou.
Il mettait ses dernières forces dans ses bras pour ne pas s’écrouler sur elle, essayant tant bien que mal de reprendre son souffle. Ses yeux reprenaient doucement leur couleur habituel. Il se calmait durement, et pourtant dès qu’elle le touchait, il repartait au quart de tour, sa peau était encore bien trop sensible.

« Arrêtes ou je donne pas cher de toi… » Murmura-t-il.

Il n’avait pas la force pour un nouveau round mais il savait très bien que si elle continuait à le caressait, même si c’était simplement affectueux, il risquait de vite les retrouver.

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Quelques minutes à peine qu'elle avait pris possession de ce corps et pourtant, elle avait l'impression que cela faisait à peine quelques secondes sous l'effet de l'exitation. Elle frissonait à chacun des contacts du loup sur sa peau, la chaleur émanant de ce dernier lui avait redonné vie en si peu de temps qu'elle n'en demandait que plus encore. Tous deux étaient en feu, brûlant davantage que de simples carresses. Des légers gémissements de plaisirs échappaient à l'ancienne sorcière à chaque foit que le loup qui mordillait doucement la peau. Elle resserrait à chaque fois la poigne sur la chevelure du brun, ne supportant plus l'attente d'être enfin pleinement comblée. Un ronronement de plus satisfaction lui échappa en sentant que les dernières couches de vêtement gisaient enfin sur le sol et qu'ils n'étaient plus un rempart. Ses frissons ne multipliaient. Entre deux halètements, le nom de son amant lui échappait. Lorsqu'il commença à la pénétrer, sa peau était à vif. Plus, elle en voulait tellement plus, abbat la délicatesse. Neith ondula légèrement, espérant que le loup comprenne enfin. Un sourire béat d'extase se dessina sur son visage tandis que ses oncles labouraient le dos d'Haebin. Ses géminssements se multipliaient au fur et à mesure de la cadence. La sorcière se mordit légèrement la lèvre avant qu'une cris de pur plaisirs ne lui échappe, se mêlant au dernier grognement de son partenaire. Haebin se laissa tomber à ses côtés. Elle était à bout de souffle. Elle n'allait pas oublier ses premiers instants, espérant bien qu'elle pourrait s'amuser plus encore de cette manière. L'ancienne se colla au loup, souriant sous la menace. Elle n'aurait pas dit non et pestait intérieurement contre la faiblesse actuelle de ce corps qui avait vécu beaucoup en si peu de temps. Neith embrassa le torse de son amant avant de sombrer dans un sommeil réparateur.  

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