Au détour d'une rueForever :: LES LIMBES :: yggdrasil 1.0 :: Anciennes Histoires :: Morgan & Symphonia
# Au détour d'une rueJeu 4 Juin - 13:25
Au détour d'une rue
Ft. Symphonia Maxwell & Morgan O'Connor
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# Re: Au détour d'une rueJeu 4 Juin - 15:51
Un miaulement, une sonnerie de téléphone et je fuyais d'un rêve bien trop... Bien trop... Je ne savais même pas comment définir le songe qui s'effaçait lentement de mon esprit. Fire, qui avait bien grandit durant l'année qui venait de s'écouler, me tannait pour que je lui apporte l'attention qu'il me réclamait depuis quelques minutes à présent. Je le serrais un moment contre moi tout en agrippant mon portable. Il était bien tant que je me lève dis donc. Passant dans la cuisine un bref moment, je préparais le repas de ma boule de poils et passais ensuite d'un pas nonchalant dans la salle de bain où je me délectais d'un bain bien chaude. L'eau fumait à mon plus grand plaisirs et ma mousse formait une montagne. Je prenais mon temps, me la coulais douce. Une habitude qui n'avait pas changé malgré la responsabilité qui était à présent la mienne. Diriger une galerie d'art n'était pas de tout repos, mais le rôle de la patronne impitoyable me convenait à merveille. Finalement, au bout d'une bonne demi-heure, je m'extirpais de l'eau et sortis. En un instant, je me séchais, m'enroulais dans une serviette et allais me planter dans mon dressing. Quelques minutes m'avaient suffit pour choisir une tenue des plus ordinaires, l'enfiler et me planter devant mon miroir. Terminant ma préparation avec maquillage et bijoux, je m'attardais un instant sur ma chevelure. La couleur flamboyante qu'elle arborait autrefois n'était plus. Elle avait laissé place à une couleur dorée depuis plusieurs mois à présent. Presque un an en fait. Une décision prise sur un coup de tête et aujourd'hui encore, je ne savais pas si je devais me prendre pour une folle ou aimer cette nouvelle couleur. Je ne savais même plus la raison qui m'avait poussé à autant de changement où plutôt je ne voulais plus m'en souvenir.
Me passant une main dans ma chevelure propre et lisse, je fuyais cette faiblesse qui me hantait depuis presque un an et m'activais une bonne fois pour toute. Après une dernière caresse à Fire, je me préparais un thé à emporter ainsi qu'une pomme et me dirigeais vers ma galerie d'art. Mon assistant s'activait déjà, stresser à l'idée que je puisse m'énerver contre lui. Chose qui était déjà arrivée et il était préférable pour lui comme pour moi que cela ne se reproduise pas. J'étais devenue, plus froide et perfectionniste au cours de l'année. En même temps, c'était devenu nécessaire pour réussir dans ce que j'avais entrepris. Enfin, la matinée fut calme. Je la passais dans mon bureau avec un fond musical à envoyer des mails administratifs ou bien au téléphone. La dernière conversation fut loin d'être cordiale. Un fournisseur. Je m'emportais facilement et décidais de délaisser un peu tout ça pour sortir prendre l'air. Mon employé en semblait quelque peu ravis, mais à quoi bon m'attarder sur une telle chose.
Je marchais dans la rue, pensant que cette journée ne pouvait pas être pire. J'avais tort. Une personne évita de peu de me rentrer dedans et à l'instant même où ma colère allait l'emporter, je me figeais. Aucun mot ne voulait sortir de ma bouche et mon regard exprimait clairement ma surprise, chose que je rectifiais aussitôt. J'avais quitté la Nouvelle-Orléands un an auparavant, mais pas seulement. J'avais aussi quitté Morgan. Le chasseur dont la présence commençait à devenir trop importante pour moi. Celui qui en moi de temps qu'il n'en faut pour le dire avait commencé à devenir ma plus grande faiblesse. Je n'avais pas voulu connaître une fois encore le sentiment qui m'avait brisé il y a fort longtemps maintenant. Pourtant, à ces côtés, je commençais à le ressentir de nouveau. L'amour. A l'instant même où j'avais réalisé ça, j'avais fuis. Le groupe de phénix retrouvé dans le coin n'était, au fond, qu'un prétexte pour le fuir et le voilà. Lorsqu'il prononça mon nom, cette évidence me revint en plein visage. Je détestais l'avouer, mais je l'aimais et il m'avait terriblement manqué.
J'avais voulu répliquer, mais le temps de reprendre mes esprits, il me fuyait. Jamais je n'aurais cru que mon coeur, que cet outils de pur faiblesse, pouvait être blessé par ce simple geste. Pourtant, c'est bien ce que j'avais fait. Dans un mouvement, incontrôlé, presque instinctif, j'attrapais son bras. « Tu vas me fuir? » Ce n'était pas tout à fait ce que j'avais voulu dire, mais la force de l'habitude en fit autrement. Je repoussais ces sentiments au fond de moi, de toutes mes forces comme l'une de ces faiblesses que je redoutais tant. « Je suis désolée. » Des mots prononcés bien trop tard et qui ne changerait probablement rien, mais je ne pouvais les retenir une seconde de plus.
Au détour d'une rue
FT. Symphonia & Morgan
Un miaulement, une sonnerie de téléphone et je fuyais d'un rêve bien trop... Bien trop... Je ne savais même pas comment définir le songe qui s'effaçait lentement de mon esprit. Fire, qui avait bien grandit durant l'année qui venait de s'écouler, me tannait pour que je lui apporte l'attention qu'il me réclamait depuis quelques minutes à présent. Je le serrais un moment contre moi tout en agrippant mon portable. Il était bien tant que je me lève dis donc. Passant dans la cuisine un bref moment, je préparais le repas de ma boule de poils et passais ensuite d'un pas nonchalant dans la salle de bain où je me délectais d'un bain bien chaude. L'eau fumait à mon plus grand plaisirs et ma mousse formait une montagne. Je prenais mon temps, me la coulais douce. Une habitude qui n'avait pas changé malgré la responsabilité qui était à présent la mienne. Diriger une galerie d'art n'était pas de tout repos, mais le rôle de la patronne impitoyable me convenait à merveille. Finalement, au bout d'une bonne demi-heure, je m'extirpais de l'eau et sortis. En un instant, je me séchais, m'enroulais dans une serviette et allais me planter dans mon dressing. Quelques minutes m'avaient suffit pour choisir une tenue des plus ordinaires, l'enfiler et me planter devant mon miroir. Terminant ma préparation avec maquillage et bijoux, je m'attardais un instant sur ma chevelure. La couleur flamboyante qu'elle arborait autrefois n'était plus. Elle avait laissé place à une couleur dorée depuis plusieurs mois à présent. Presque un an en fait. Une décision prise sur un coup de tête et aujourd'hui encore, je ne savais pas si je devais me prendre pour une folle ou aimer cette nouvelle couleur. Je ne savais même plus la raison qui m'avait poussé à autant de changement où plutôt je ne voulais plus m'en souvenir.
Me passant une main dans ma chevelure propre et lisse, je fuyais cette faiblesse qui me hantait depuis presque un an et m'activais une bonne fois pour toute. Après une dernière caresse à Fire, je me préparais un thé à emporter ainsi qu'une pomme et me dirigeais vers ma galerie d'art. Mon assistant s'activait déjà, stresser à l'idée que je puisse m'énerver contre lui. Chose qui était déjà arrivée et il était préférable pour lui comme pour moi que cela ne se reproduise pas. J'étais devenue, plus froide et perfectionniste au cours de l'année. En même temps, c'était devenu nécessaire pour réussir dans ce que j'avais entrepris. Enfin, la matinée fut calme. Je la passais dans mon bureau avec un fond musical à envoyer des mails administratifs ou bien au téléphone. La dernière conversation fut loin d'être cordiale. Un fournisseur. Je m'emportais facilement et décidais de délaisser un peu tout ça pour sortir prendre l'air. Mon employé en semblait quelque peu ravis, mais à quoi bon m'attarder sur une telle chose.
Je marchais dans la rue, pensant que cette journée ne pouvait pas être pire. J'avais tort. Une personne évita de peu de me rentrer dedans et à l'instant même où ma colère allait l'emporter, je me figeais. Aucun mot ne voulait sortir de ma bouche et mon regard exprimait clairement ma surprise, chose que je rectifiais aussitôt. J'avais quitté la Nouvelle-Orléands un an auparavant, mais pas seulement. J'avais aussi quitté Morgan. Le chasseur dont la présence commençait à devenir trop importante pour moi. Celui qui en moi de temps qu'il n'en faut pour le dire avait commencé à devenir ma plus grande faiblesse. Je n'avais pas voulu connaître une fois encore le sentiment qui m'avait brisé il y a fort longtemps maintenant. Pourtant, à ces côtés, je commençais à le ressentir de nouveau. L'amour. A l'instant même où j'avais réalisé ça, j'avais fuis. Le groupe de phénix retrouvé dans le coin n'était, au fond, qu'un prétexte pour le fuir et le voilà. Lorsqu'il prononça mon nom, cette évidence me revint en plein visage. Je détestais l'avouer, mais je l'aimais et il m'avait terriblement manqué.
J'avais voulu répliquer, mais le temps de reprendre mes esprits, il me fuyait. Jamais je n'aurais cru que mon coeur, que cet outils de pur faiblesse, pouvait être blessé par ce simple geste. Pourtant, c'est bien ce que j'avais fait. Dans un mouvement, incontrôlé, presque instinctif, j'attrapais son bras. « Tu vas me fuir? » Ce n'était pas tout à fait ce que j'avais voulu dire, mais la force de l'habitude en fit autrement. Je repoussais ces sentiments au fond de moi, de toutes mes forces comme l'une de ces faiblesses que je redoutais tant. « Je suis désolée. » Des mots prononcés bien trop tard et qui ne changerait probablement rien, mais je ne pouvais les retenir une seconde de plus.
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# Re: Au détour d'une rueJeu 11 Juin - 16:25
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# Re: Au détour d'une rueJeu 11 Juin - 21:35
Une matinée des plus banales touchait à son terme. Réveillée par mon réveil et ce cher Fire, j'avais pris le temps qu'il me semblait nécessaire pour me préparer. Pendant un long moment, je m'étais attardée sur ma chevelure qui arborait une couleur dorée. Je me rappelais des raisons qui m'avaient poussé à délaisser mon roux flamboyant. J'avais agis sur un coup de tête, oublier la faiblesse qu'elle semblait me rappeler. Repoussant avec force toutes ces pensées, toute cette faiblesse, je terminais ma préparation avant de me rendre à ma galerie d'art. Mon assistant s'y trouvait déjà, s'activant pour la prochaine exposition. Je m'installais dans mon bureau et travaillais comme une bonne partie de la semaine à présent. Hélas, l'une de mes conversations se termina mal et le besoin d'air frais se fit sentir. Au plus grand bonheur de mon employé, je sortis avec hâte des lieux. Je parcourais la rue, lorsqu'une personne évita de me bousculer. Morgan. En instant le monde s'arrêta. Mon coeur s'accéléra et ma faiblesse frappait comme une forcenée dans mon esprit. Je la repoussais au mieux, mais lorsqu'il prononça mon nom avant de s'enfuir, elle remporta la manche. Blessée et dans un geste aussi instinctif qu'incompréhensible, je lui attrapais le bras. Ma première réplique représentait ma mauvaise habitude tandis que la seconde était des plus sincères. Je savais qu'il était trop tard pour m'excuser, que fuir ainsi n'était sans doute pas la solution, mais c'était tout ce que je savais faire. Depuis longtemps, je ne m'étais jamais sentis aussi faible, jamais sentis autant amoureuse. J'avais fuis Morgan en espérant laisser ma faiblesse avec lui, ainsi que mes sentiments. Hélas, ils attendaient patiemment.
Sa réaction me fit l'effet d'une gifle. Lorsqu'il libéra son bras, ma main retomba lourdement le long de mon corps et mon coeur se brisa en morceau. Je n'aurais jamais cru pouvoir souffrir autant. Je plaçais toutes mes forces dans le masque de femme forte que j'arborais que toutes mes défenses semblaient se fendre une à une. J'étais redevenue celle que j'étais autrefois, douce et surtout faible. « Ce n'est... » Je n'étais pas capable de continuer, de mettre à vif la faiblesse qui hantait mon coeur. De toute manière, les paroles qu'il prononçait m'en empêchait. Il me haïssait. Je le méritais. Rien de ce que je pourrais dire à présent pourrait calmer sa peine, je le savais. Je l'avais vécu. Je ne savais pas quoi lui dire. Je ne savais pas quoi faire. Je m'en voulais de lui avoir fait subir ça. Je me sentais comme s'il pleuvait en sa compagnie. La faiblesse que je pouvais aisément repoussé les jours ensoleillés me semblait plus forte que jamais. Pour la première fois depuis longtemps, je voulais pleurer mon amour. Etre honnête envers moi-même. Je ne savais même pas si j'en étais capable. Je ne m'étais jamais attachée après l'échec de mon premier amour, je ne pensais pas cela possible. Je ne voulais pas que ce soit possible. Je ne voulais plus souffrir, plus de cette faiblesse que l'on appelait l'Amour. J'avais perdu l'habitude de m'exprimer avec honnêteté, moi qui me dit franche.
« Je te comprends... » La lutte fut veine. Je craquais. Je ne voulais pas qu'il me déteste, je ne pourrais supporter qu'il me déteste. Pour le première fois, ma peine était parfaitement audible dans ma voix. « Je sais que peu importe ce que je peux te dire à cet instant, rien ne changera ce que j'ai fais. Je ne t'obligerais pas à me pardonner. Je sais que ça ne l'est pas. » Je prends une profonde inspiration, mais lui laisse aucunement le temps de répliquer. Je ne veux pas me montrer "faible" trop longtemps, je ne peux pas. « J'avais peur.... J'ai fuis, parce que j'avais peur.... Je ne pensais pas que je pourrais m'attacher autant à toi ou à n'importe qui, plus après... Mais, j'ai craqué et ça me faisait peur. Après tout ce temps, j'avais oublié et appris à voir tout ça comme une faiblesse. Tu le sais bien. Je commençais à... Je suis tombée amoureuse. J'en avais peur, alors je suis partie. Je ne voulais pas revivre ce part quoi j'étais passée autrefois, alors j'ai fuis. » Une tempête ne devrait pas tarder à rafler tout sur son passage quelque part dans le monde. Je n'étais pas douée pour tout ça, autant de sentiments et d'honnêteté. Retenant mes larmes, qu'il était sans doute mieux que personne ne voit, je regardais Morgan. Je ne savais pas vraiment comment je voulais le voir réagir, je ne savais même pas si je voulais fuir de nouveau. Je me sentais perdue. Je n'avais jamais été doué pour exprimer mes sentiments, maintenant plus que jamais.
Au détour d'une rue
FT. Symphonia & Morgan
Une matinée des plus banales touchait à son terme. Réveillée par mon réveil et ce cher Fire, j'avais pris le temps qu'il me semblait nécessaire pour me préparer. Pendant un long moment, je m'étais attardée sur ma chevelure qui arborait une couleur dorée. Je me rappelais des raisons qui m'avaient poussé à délaisser mon roux flamboyant. J'avais agis sur un coup de tête, oublier la faiblesse qu'elle semblait me rappeler. Repoussant avec force toutes ces pensées, toute cette faiblesse, je terminais ma préparation avant de me rendre à ma galerie d'art. Mon assistant s'y trouvait déjà, s'activant pour la prochaine exposition. Je m'installais dans mon bureau et travaillais comme une bonne partie de la semaine à présent. Hélas, l'une de mes conversations se termina mal et le besoin d'air frais se fit sentir. Au plus grand bonheur de mon employé, je sortis avec hâte des lieux. Je parcourais la rue, lorsqu'une personne évita de me bousculer. Morgan. En instant le monde s'arrêta. Mon coeur s'accéléra et ma faiblesse frappait comme une forcenée dans mon esprit. Je la repoussais au mieux, mais lorsqu'il prononça mon nom avant de s'enfuir, elle remporta la manche. Blessée et dans un geste aussi instinctif qu'incompréhensible, je lui attrapais le bras. Ma première réplique représentait ma mauvaise habitude tandis que la seconde était des plus sincères. Je savais qu'il était trop tard pour m'excuser, que fuir ainsi n'était sans doute pas la solution, mais c'était tout ce que je savais faire. Depuis longtemps, je ne m'étais jamais sentis aussi faible, jamais sentis autant amoureuse. J'avais fuis Morgan en espérant laisser ma faiblesse avec lui, ainsi que mes sentiments. Hélas, ils attendaient patiemment.
Sa réaction me fit l'effet d'une gifle. Lorsqu'il libéra son bras, ma main retomba lourdement le long de mon corps et mon coeur se brisa en morceau. Je n'aurais jamais cru pouvoir souffrir autant. Je plaçais toutes mes forces dans le masque de femme forte que j'arborais que toutes mes défenses semblaient se fendre une à une. J'étais redevenue celle que j'étais autrefois, douce et surtout faible. « Ce n'est... » Je n'étais pas capable de continuer, de mettre à vif la faiblesse qui hantait mon coeur. De toute manière, les paroles qu'il prononçait m'en empêchait. Il me haïssait. Je le méritais. Rien de ce que je pourrais dire à présent pourrait calmer sa peine, je le savais. Je l'avais vécu. Je ne savais pas quoi lui dire. Je ne savais pas quoi faire. Je m'en voulais de lui avoir fait subir ça. Je me sentais comme s'il pleuvait en sa compagnie. La faiblesse que je pouvais aisément repoussé les jours ensoleillés me semblait plus forte que jamais. Pour la première fois depuis longtemps, je voulais pleurer mon amour. Etre honnête envers moi-même. Je ne savais même pas si j'en étais capable. Je ne m'étais jamais attachée après l'échec de mon premier amour, je ne pensais pas cela possible. Je ne voulais pas que ce soit possible. Je ne voulais plus souffrir, plus de cette faiblesse que l'on appelait l'Amour. J'avais perdu l'habitude de m'exprimer avec honnêteté, moi qui me dit franche.
« Je te comprends... » La lutte fut veine. Je craquais. Je ne voulais pas qu'il me déteste, je ne pourrais supporter qu'il me déteste. Pour le première fois, ma peine était parfaitement audible dans ma voix. « Je sais que peu importe ce que je peux te dire à cet instant, rien ne changera ce que j'ai fais. Je ne t'obligerais pas à me pardonner. Je sais que ça ne l'est pas. » Je prends une profonde inspiration, mais lui laisse aucunement le temps de répliquer. Je ne veux pas me montrer "faible" trop longtemps, je ne peux pas. « J'avais peur.... J'ai fuis, parce que j'avais peur.... Je ne pensais pas que je pourrais m'attacher autant à toi ou à n'importe qui, plus après... Mais, j'ai craqué et ça me faisait peur. Après tout ce temps, j'avais oublié et appris à voir tout ça comme une faiblesse. Tu le sais bien. Je commençais à... Je suis tombée amoureuse. J'en avais peur, alors je suis partie. Je ne voulais pas revivre ce part quoi j'étais passée autrefois, alors j'ai fuis. » Une tempête ne devrait pas tarder à rafler tout sur son passage quelque part dans le monde. Je n'étais pas douée pour tout ça, autant de sentiments et d'honnêteté. Retenant mes larmes, qu'il était sans doute mieux que personne ne voit, je regardais Morgan. Je ne savais pas vraiment comment je voulais le voir réagir, je ne savais même pas si je voulais fuir de nouveau. Je me sentais perdue. Je n'avais jamais été doué pour exprimer mes sentiments, maintenant plus que jamais.
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# Re: Au détour d'une rueLun 15 Juin - 14:41
Au détour d'une rue
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# Re: Au détour d'une rueLun 15 Juin - 21:09
Jamais je n'aurais pensé revoir Morgan et au grand jamais je pensais qu'un jour je pourrais parler avec autant de sincérité, d'humanité. J'avais tant souffert à cause de cet organe, au nom de l'amour que je m'étais jurée de ne plus jamais revivre ainsi. J'étais devenue tout autre et tout était parfait jusqu'à ce que je rencontre le chasseur. C'était ce dont je tentais de me convaincre. Il était ma plus grande faiblesse, bien plus qu'une passade. Depuis que j'avais fuis ses côtés, il n'avait cessé de me hanter et le venin qui constituait chacun de ses maux constituait une douleur sans nom. Je n'aimais pas être faible. Plus que tout, je ne pouvais supporter qu'il me haïsse à ce point. Mon combat intérieur fut vain. Je lui avouais tout. Les raisons qui m'avaient poussé à fuir. Je commençais à craquer, je l'aimais et tout cela me faisait peur. Je ne voulais plus revivre la douleur. Je ne voulais plus jamais me sentir stupide et trahis par un homme. Alors, j'avais décidé de fuir avant qu'il tienne une place trop importante dans ma vie. Il était déjà trop tard. Je retenais mes larmes qui menaçaient de sortir tandis que mon honnêteté se déversait. Je me sentais perdue. Je n'avais jamais été très adroite avec mes sentiments, aujourd'hui plus que jamais je réalisais à quel point j'avais eu tort de m'enfuir cette nuit-là. Mon coeur se serrait violemment, j'attendais. Me pardonnerait-il un jour?
Lorsque sa main glissa sur ma nuque et qu'il m'attira à lui, mon coeur fut soulagé d'un poids. Je fermais les yeux un instant. Il m'avait manqué, terriblement et ceux même si j'avais refusé de me l'avouer. J'étais lentement devenue aigrie, même Gabriel avait été témoin de mes nombreuses sautes d'humeur plus néfaste qu'auparavant. Je restais silencieuse à sa demi-menace. Je me contentais d'acquiescer, les larmes qui menaçaient de déborder et que je repoussais ardemment. Il n'avait aucune crainte, je ne comptais pas faire la même erreur deux fois. Je tenterais de rester calme dans le chemin que j'avais choisis. Je le laissais me serrer contre lui, j'en fis autant. Me délectant de la chaleur familière qu'il dégageait. Pour la première fois depuis près d'un an, je me sentais presque en paix. Mes craintes ne pouvant disparaître avec autant d'aisance que je pourrais l'espérer. « Promis. Si tu ne me brises pas le coeur. » Une vérité. Je ne pourrais supporter que l'on me brise le coeur une fois encore après plusieurs décennies. Il avait fallu bien trop longtemps pour qu'il se rétablisse et que je le laisse aimer à nouveau. La prochaine déception me ferait sombrer pour de bon.
Je ne voulais pas me détacher de lui, je voulais rattraper cette année de perdue. Hélas, ce fut à ce moment que mon téléphone sonna. Une fois, puis deux. Je soupirais et à contre-coeur, je me décollais de Morgan. Un message. Mon assistant n'avait même pas eu le cran de m'appeler de vive voix. Je tapais rapidement sur mon clavier. Je prenais ma journée. De toute manière, il n'y avait pas grand-chose de prévu et j'avais déjà passé tous les coups de téléphone important en début de mâtiné. Mon regard dérive sur ce qu'il reste de son café. « Tu es libre pour un café? » Je n'arrivais plus à retenir mes émotions, ma voix laissait transparaître l'espoir qu'il accepte. Nous avions tellement à rattraper et je voulais rester un peu plus longtemps à ces côtés, oubliant la faiblesse qu'il engendre.
Au détour d'une rue
FT. Symphonia & Morgan
Jamais je n'aurais pensé revoir Morgan et au grand jamais je pensais qu'un jour je pourrais parler avec autant de sincérité, d'humanité. J'avais tant souffert à cause de cet organe, au nom de l'amour que je m'étais jurée de ne plus jamais revivre ainsi. J'étais devenue tout autre et tout était parfait jusqu'à ce que je rencontre le chasseur. C'était ce dont je tentais de me convaincre. Il était ma plus grande faiblesse, bien plus qu'une passade. Depuis que j'avais fuis ses côtés, il n'avait cessé de me hanter et le venin qui constituait chacun de ses maux constituait une douleur sans nom. Je n'aimais pas être faible. Plus que tout, je ne pouvais supporter qu'il me haïsse à ce point. Mon combat intérieur fut vain. Je lui avouais tout. Les raisons qui m'avaient poussé à fuir. Je commençais à craquer, je l'aimais et tout cela me faisait peur. Je ne voulais plus revivre la douleur. Je ne voulais plus jamais me sentir stupide et trahis par un homme. Alors, j'avais décidé de fuir avant qu'il tienne une place trop importante dans ma vie. Il était déjà trop tard. Je retenais mes larmes qui menaçaient de sortir tandis que mon honnêteté se déversait. Je me sentais perdue. Je n'avais jamais été très adroite avec mes sentiments, aujourd'hui plus que jamais je réalisais à quel point j'avais eu tort de m'enfuir cette nuit-là. Mon coeur se serrait violemment, j'attendais. Me pardonnerait-il un jour?
Lorsque sa main glissa sur ma nuque et qu'il m'attira à lui, mon coeur fut soulagé d'un poids. Je fermais les yeux un instant. Il m'avait manqué, terriblement et ceux même si j'avais refusé de me l'avouer. J'étais lentement devenue aigrie, même Gabriel avait été témoin de mes nombreuses sautes d'humeur plus néfaste qu'auparavant. Je restais silencieuse à sa demi-menace. Je me contentais d'acquiescer, les larmes qui menaçaient de déborder et que je repoussais ardemment. Il n'avait aucune crainte, je ne comptais pas faire la même erreur deux fois. Je tenterais de rester calme dans le chemin que j'avais choisis. Je le laissais me serrer contre lui, j'en fis autant. Me délectant de la chaleur familière qu'il dégageait. Pour la première fois depuis près d'un an, je me sentais presque en paix. Mes craintes ne pouvant disparaître avec autant d'aisance que je pourrais l'espérer. « Promis. Si tu ne me brises pas le coeur. » Une vérité. Je ne pourrais supporter que l'on me brise le coeur une fois encore après plusieurs décennies. Il avait fallu bien trop longtemps pour qu'il se rétablisse et que je le laisse aimer à nouveau. La prochaine déception me ferait sombrer pour de bon.
Je ne voulais pas me détacher de lui, je voulais rattraper cette année de perdue. Hélas, ce fut à ce moment que mon téléphone sonna. Une fois, puis deux. Je soupirais et à contre-coeur, je me décollais de Morgan. Un message. Mon assistant n'avait même pas eu le cran de m'appeler de vive voix. Je tapais rapidement sur mon clavier. Je prenais ma journée. De toute manière, il n'y avait pas grand-chose de prévu et j'avais déjà passé tous les coups de téléphone important en début de mâtiné. Mon regard dérive sur ce qu'il reste de son café. « Tu es libre pour un café? » Je n'arrivais plus à retenir mes émotions, ma voix laissait transparaître l'espoir qu'il accepte. Nous avions tellement à rattraper et je voulais rester un peu plus longtemps à ces côtés, oubliant la faiblesse qu'il engendre.
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# Re: Au détour d'une rueMar 23 Juin - 13:53
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# Re: Au détour d'une rueVen 10 Juil - 23:29
Une année entière s'était écoulée et jamais je n'aurais cru la finir ici, au milieu de la rue, dans les bras de Morgan. Je faisais preuve d'une faiblesse sans nom, pire encore que lorsque je l'avais embrassé cette nuit-là dans son chalet. Mais, c'était un fait, il m'avait changé d'une manière que je n'aurais pu imaginer. J'entendais déjà Gabriel me charrier en me disant combien il avait raison. Enfin, je n'y pensais pas. Je savourais la chaleur si familière qui s'échappait de Morgan. Il m'avait tellement manqué et je regrettais amèrement d'être partie l'année précédente. Moi, amoureuse, encore. Je redoutais déjà la fin des événements, mais je ne plus refaire cette erreur. En une menace à demi-voilé, Morgan me prévenait que mon prochain départ sera le dernier. Ce à quoi je répondis par une menace similaire. S'il me brisait le coeur, je partirais. Je ne pourrais plus supporter une nouvelle déception de ce genre. Mon coeur ne pourrait plus jamais se reconstruire, je n'en éprouverais plus la moindre envie. Je sombrais à jamais dans ses ténèbres si attrayantes. Pour le moment, je ne pensais pas à tout ça. Je profitais. Jusqu'à ce que mon téléphone sonne à plusieurs reprises. Forcée, je me décollais de mon cadet et répondis rapidement pour prendre ma journée. J'enchaînais en demandant à Morgan s'il avait le temps pour un café. Une requête dans laquelle on pouvait aisément comprendre mes sentiments. L'espoir. Je me comportais comme un jour de pluie. Chose qui d'ordinaire me répugnerait et pourtant, il semblait en être autrement. Je détestais me sentir faible, mais à ces côtés il en était toujours ainsi.
Je fus rassurée lorsqu'il acceptait et l'accompagnait jusqu'à un petit café. Nous nous installions en terrasse, profitant du beau temps comme il se devait. Je commandais un thé. Je ne commandais rien d'autre de toute manière, ou presque. Je me laissais surprendre par la première réplique du chasseur. Cara?! Ah, la soeur cadette de Morgan, c'est vrai. Il avait évoqué la demoiselle à plusieurs reprises, sans m'en dire davantage. Je ne cherchais pas plus dans ma mémoire, les paroles de Morgan m'en extirpèrent aussitôt. Etait-ce là un sous-entendu?! Nous nous retrouvions à peine, il voulait vraiment me mettre la pression. La pression?! Paniquer n'était pas mon genre, pas du tout. « Je vois. » Me voilà sans voix?! Ma parole, il allait pleuvoir aujourd'hui où quoi?!
« Je suis toujours une véritable peste, même les miens du coin on du mal à me supporter. » Commençais-je doucement pour ne pas éveiller les soupçons. Le serveur nous apporta nos boissons. J'esquissais un sourire poli et repris. « Plus sérieusement, je tiens une galerie d'art. » Cela me changeait de mes journées à peindre en solitaire dans mon manoir. « Et toi? J'ai cru comprendre que tu avais repris la musique... » Ce n'était pas tout à fait correcte. Je le savais pertinemment pour avoir écouté ses nouveautés et de mettre énervé à chaque fois. Fire avait même fini par comprendre qu'il était préférable de fuir lorsque l'une de ses mélodies passaient à la radio.
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FT. Symphonia & Morgan
Une année entière s'était écoulée et jamais je n'aurais cru la finir ici, au milieu de la rue, dans les bras de Morgan. Je faisais preuve d'une faiblesse sans nom, pire encore que lorsque je l'avais embrassé cette nuit-là dans son chalet. Mais, c'était un fait, il m'avait changé d'une manière que je n'aurais pu imaginer. J'entendais déjà Gabriel me charrier en me disant combien il avait raison. Enfin, je n'y pensais pas. Je savourais la chaleur si familière qui s'échappait de Morgan. Il m'avait tellement manqué et je regrettais amèrement d'être partie l'année précédente. Moi, amoureuse, encore. Je redoutais déjà la fin des événements, mais je ne plus refaire cette erreur. En une menace à demi-voilé, Morgan me prévenait que mon prochain départ sera le dernier. Ce à quoi je répondis par une menace similaire. S'il me brisait le coeur, je partirais. Je ne pourrais plus supporter une nouvelle déception de ce genre. Mon coeur ne pourrait plus jamais se reconstruire, je n'en éprouverais plus la moindre envie. Je sombrais à jamais dans ses ténèbres si attrayantes. Pour le moment, je ne pensais pas à tout ça. Je profitais. Jusqu'à ce que mon téléphone sonne à plusieurs reprises. Forcée, je me décollais de mon cadet et répondis rapidement pour prendre ma journée. J'enchaînais en demandant à Morgan s'il avait le temps pour un café. Une requête dans laquelle on pouvait aisément comprendre mes sentiments. L'espoir. Je me comportais comme un jour de pluie. Chose qui d'ordinaire me répugnerait et pourtant, il semblait en être autrement. Je détestais me sentir faible, mais à ces côtés il en était toujours ainsi.
Je fus rassurée lorsqu'il acceptait et l'accompagnait jusqu'à un petit café. Nous nous installions en terrasse, profitant du beau temps comme il se devait. Je commandais un thé. Je ne commandais rien d'autre de toute manière, ou presque. Je me laissais surprendre par la première réplique du chasseur. Cara?! Ah, la soeur cadette de Morgan, c'est vrai. Il avait évoqué la demoiselle à plusieurs reprises, sans m'en dire davantage. Je ne cherchais pas plus dans ma mémoire, les paroles de Morgan m'en extirpèrent aussitôt. Etait-ce là un sous-entendu?! Nous nous retrouvions à peine, il voulait vraiment me mettre la pression. La pression?! Paniquer n'était pas mon genre, pas du tout. « Je vois. » Me voilà sans voix?! Ma parole, il allait pleuvoir aujourd'hui où quoi?!
« Je suis toujours une véritable peste, même les miens du coin on du mal à me supporter. » Commençais-je doucement pour ne pas éveiller les soupçons. Le serveur nous apporta nos boissons. J'esquissais un sourire poli et repris. « Plus sérieusement, je tiens une galerie d'art. » Cela me changeait de mes journées à peindre en solitaire dans mon manoir. « Et toi? J'ai cru comprendre que tu avais repris la musique... » Ce n'était pas tout à fait correcte. Je le savais pertinemment pour avoir écouté ses nouveautés et de mettre énervé à chaque fois. Fire avait même fini par comprendre qu'il était préférable de fuir lorsque l'une de ses mélodies passaient à la radio.
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# Re: Au détour d'une rueLun 13 Juil - 12:26
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# Re: Au détour d'une rueLun 13 Juil - 21:03
Mon téléphone sonna à plusieurs reprises, m'obligeant à me dégager de Morgan. Mon assistant, il avait le don pour m'embêter au mauvais moment. Je décidais de prendre ma journée et proposais un café à mon cadet pour rattraper celui qui avait fini sur le sol. Je fus rassurée lorsqu'il accepta et marchais à ses côtés jusqu'à la terrasse d'un petit café non-loin. Il prit un moka et moi un thé. Rien de bien surprenant. Il entama la conversation en évoquant sa jeune cadette, Cara et la possibilité que nous vivions ensemble. Un coup de pression démontrant combien je pouvais être faible aux côtés du chasseur. Je paniquais intérieurement à cette idée. Je me faisais lentement à l'idée que j'avais de nouveau ouvert mon coeur, passer à l'étape supérieur aussi tôt me ferait fuir plus qu'autre chose. De toute évidence, à ma réponse des plus courtes, Morgan comprit que ce n'était pas le sujet à aborder pour le moment. Il me rassura, m'informant que ce n'était qu'à titre de prévention, rien de plus. Honnêtement, je ne savais pas si je devais me sentir rassurée ou bien vexée par sa réflexion. Heureusement, il changea de sujet en me demandant ce que j'avais bien pu faire au court de cette dernière année. Je commençais en déclarant que mon côté peste n'avait pas changé. Un sujet basique parfait pour l'arrivée du serveur qui apporta nos boissons. J'enchaînais sur un sujet plus sérieux, ma galerie d'art. Une fois encore, je ne savais pas vraiment comment réagir face au regard que me lançait Morgan. Etait-ce surprenant?! Finalement, je détournais le sujet en parlant de lui. Je ne voulais pas me prendre bêtement la tête aujourd'hui. Je parlais de sa musique et du fait qu'il me semblait qu'il avait reprit. J'avais entendu pas mal de ses nouvelles mélodies et pour Fire c'était devenu une sorte de signal d'alerte. Attendant sa réponse, je portais ma boisson à mes lèvres et me figea légèrement lorsqu'il me répondit. Mon coeur se serra. Je m'en voulais terriblement. Je reconnaissais mon erreur, chose qui représentait la plus grande faiblesse pour moi autrefois. Je déposais ma boisson sur la table et restais un moment silencieuse.
« C'est plutôt moi qui l'ai suivis quand il m'a parlé d'un petit groupe de mes semblables dans le coin. » J'avais répondu après une profonde inspiration. Je savais que je pouvais lui faire confiance en parlant des miens et ce même s'il m'avait fallu beaucoup de temps avant de pleinement le réaliser. Je posais finalement sur lui un regard curieux lorsqu'il évoqua le chasseur. Je ne l'avais pas revu depuis que mon cadet m'avait sauvé d'une balle mortelle contre les phénix. J'en avais bien entendu parler à Gabriel, longuement même en faisant un portrait de l'homme, mais il n'avait jamais croisé mon chemin à nouveau. « Non, aucune et heureusement d'ailleurs. » Je ne voulais pas revivre le massacre de Paris à moindre échelle à San Francisco, plus jamais.
Au détour d'une rue
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Mon téléphone sonna à plusieurs reprises, m'obligeant à me dégager de Morgan. Mon assistant, il avait le don pour m'embêter au mauvais moment. Je décidais de prendre ma journée et proposais un café à mon cadet pour rattraper celui qui avait fini sur le sol. Je fus rassurée lorsqu'il accepta et marchais à ses côtés jusqu'à la terrasse d'un petit café non-loin. Il prit un moka et moi un thé. Rien de bien surprenant. Il entama la conversation en évoquant sa jeune cadette, Cara et la possibilité que nous vivions ensemble. Un coup de pression démontrant combien je pouvais être faible aux côtés du chasseur. Je paniquais intérieurement à cette idée. Je me faisais lentement à l'idée que j'avais de nouveau ouvert mon coeur, passer à l'étape supérieur aussi tôt me ferait fuir plus qu'autre chose. De toute évidence, à ma réponse des plus courtes, Morgan comprit que ce n'était pas le sujet à aborder pour le moment. Il me rassura, m'informant que ce n'était qu'à titre de prévention, rien de plus. Honnêtement, je ne savais pas si je devais me sentir rassurée ou bien vexée par sa réflexion. Heureusement, il changea de sujet en me demandant ce que j'avais bien pu faire au court de cette dernière année. Je commençais en déclarant que mon côté peste n'avait pas changé. Un sujet basique parfait pour l'arrivée du serveur qui apporta nos boissons. J'enchaînais sur un sujet plus sérieux, ma galerie d'art. Une fois encore, je ne savais pas vraiment comment réagir face au regard que me lançait Morgan. Etait-ce surprenant?! Finalement, je détournais le sujet en parlant de lui. Je ne voulais pas me prendre bêtement la tête aujourd'hui. Je parlais de sa musique et du fait qu'il me semblait qu'il avait reprit. J'avais entendu pas mal de ses nouvelles mélodies et pour Fire c'était devenu une sorte de signal d'alerte. Attendant sa réponse, je portais ma boisson à mes lèvres et me figea légèrement lorsqu'il me répondit. Mon coeur se serra. Je m'en voulais terriblement. Je reconnaissais mon erreur, chose qui représentait la plus grande faiblesse pour moi autrefois. Je déposais ma boisson sur la table et restais un moment silencieuse.
« C'est plutôt moi qui l'ai suivis quand il m'a parlé d'un petit groupe de mes semblables dans le coin. » J'avais répondu après une profonde inspiration. Je savais que je pouvais lui faire confiance en parlant des miens et ce même s'il m'avait fallu beaucoup de temps avant de pleinement le réaliser. Je posais finalement sur lui un regard curieux lorsqu'il évoqua le chasseur. Je ne l'avais pas revu depuis que mon cadet m'avait sauvé d'une balle mortelle contre les phénix. J'en avais bien entendu parler à Gabriel, longuement même en faisant un portrait de l'homme, mais il n'avait jamais croisé mon chemin à nouveau. « Non, aucune et heureusement d'ailleurs. » Je ne voulais pas revivre le massacre de Paris à moindre échelle à San Francisco, plus jamais.
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# Re: Au détour d'une rueMer 15 Juil - 12:37
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# Re: Au détour d'une rueJeu 16 Juil - 0:48
Installée à la terrasse d'un café avec mon cadet, je me sentais lentement devenir faible comme les jours de pluies, comme ses instants passés où mon coeur appartenait à un mortel. Pouvais-je m'autoriser à être ainsi à nouveau? Dans tous les cas, se sera certainement la dernière chance que mon coeur m'accorderait. La prochaine fois qu'il se brise, plus jamais il ne pourra se reconstruire. Enfin, je ne pensais pas à tout ça, me concentrant sur la conversation que j'entretenais avec Morgan. Une année s'était écoulée depuis notre dernière rencontre, il y avait tellement à ce dire et pourtant aucun d'entre nous ne savait par où commencer. Le premier sujet fut la cadette du chasseur. Une forte tête à en croire ses paroles. Puis, il me demanda ce que je pouvais devenir. Après une légère pique pour détendre au maximum l'atmosphère, je l'informais que je venais d'ouvrir une galerie d'art. La réaction de Morgan me vexa quelque peu, mais une fois que j'en compris la raison. J'esquissais un sourire amusé à sa réplique. « Cela dépend de l'exposition du moment, des peintures que je fais. En résumé, les deux. » Répondis-je avec un léger sourire. Il compléta en disant que niveau art, il ne connaissait que la musique, le reste était un tout autre monde pour lui. J'acquiesçais. « Il est vrai que j'ai eu davantage de temps pour apprendre tout ça. » Une nouvelle pique quelque peu amusé. Etrange. Pour la première fois depuis bien trop longtemps, je me sentais de bonne humeur. Faible, d'une certaine manière, certes, mais de bonne humeur.
Je m'intéressais ensuite d'un peu plus près à ce que mon cadet était devenu au court de cette année. J'évoquais en même temps le fait que j'avais entendu ses nouveautés en musique et sa réplique me figea sur place. Mon erreur me hantera encore bien longtemps. Finalement, il détourna le sujet pour parler de Gabriel, mon frère de coeur que j'avais dû évoquer un jour de pluie. Je lui répondis honnêtement, sachant que je pouvais lui faire confiance au sujet des miens. Je lui lançais un regard curieux lorsqu'il évoqua le chasseur dont il m'avait autrefois sauvé en prenant un projectile. En avait-il entendu de nouveau parler? Je lui répondis que je ne l'avais pas revu depuis, ce qui était une bonne chose au vu du nombre de mes semblables dans le coin. J’esquissais un sourire en écoutant son discours avant de boire une gorgée de ma boisson. « Je suis toujours prudente. » Un peu plus dans certains domaines que d'autres, mais l'impulsivité des phénix était bien plus ancré dans ma mauvaise humeur quotidienne que dans un autre de mes traits de caractères. « Ce n'est pas surprenant, un chasseur qui sauve un démon n'est généralement pas bien vu par les siens. » Je le réprimandais ou le remerciais de m'avoir sauvé la vie plus d'un an auparavant? Honnêtement, je ne savais pas vraiment moins même. Il aurait pu mourir de cette balle, comment avait-il pu être si inconscient et c'est pourtant au même instant que j'avais lentement commencé à craquer.
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Installée à la terrasse d'un café avec mon cadet, je me sentais lentement devenir faible comme les jours de pluies, comme ses instants passés où mon coeur appartenait à un mortel. Pouvais-je m'autoriser à être ainsi à nouveau? Dans tous les cas, se sera certainement la dernière chance que mon coeur m'accorderait. La prochaine fois qu'il se brise, plus jamais il ne pourra se reconstruire. Enfin, je ne pensais pas à tout ça, me concentrant sur la conversation que j'entretenais avec Morgan. Une année s'était écoulée depuis notre dernière rencontre, il y avait tellement à ce dire et pourtant aucun d'entre nous ne savait par où commencer. Le premier sujet fut la cadette du chasseur. Une forte tête à en croire ses paroles. Puis, il me demanda ce que je pouvais devenir. Après une légère pique pour détendre au maximum l'atmosphère, je l'informais que je venais d'ouvrir une galerie d'art. La réaction de Morgan me vexa quelque peu, mais une fois que j'en compris la raison. J'esquissais un sourire amusé à sa réplique. « Cela dépend de l'exposition du moment, des peintures que je fais. En résumé, les deux. » Répondis-je avec un léger sourire. Il compléta en disant que niveau art, il ne connaissait que la musique, le reste était un tout autre monde pour lui. J'acquiesçais. « Il est vrai que j'ai eu davantage de temps pour apprendre tout ça. » Une nouvelle pique quelque peu amusé. Etrange. Pour la première fois depuis bien trop longtemps, je me sentais de bonne humeur. Faible, d'une certaine manière, certes, mais de bonne humeur.
Je m'intéressais ensuite d'un peu plus près à ce que mon cadet était devenu au court de cette année. J'évoquais en même temps le fait que j'avais entendu ses nouveautés en musique et sa réplique me figea sur place. Mon erreur me hantera encore bien longtemps. Finalement, il détourna le sujet pour parler de Gabriel, mon frère de coeur que j'avais dû évoquer un jour de pluie. Je lui répondis honnêtement, sachant que je pouvais lui faire confiance au sujet des miens. Je lui lançais un regard curieux lorsqu'il évoqua le chasseur dont il m'avait autrefois sauvé en prenant un projectile. En avait-il entendu de nouveau parler? Je lui répondis que je ne l'avais pas revu depuis, ce qui était une bonne chose au vu du nombre de mes semblables dans le coin. J’esquissais un sourire en écoutant son discours avant de boire une gorgée de ma boisson. « Je suis toujours prudente. » Un peu plus dans certains domaines que d'autres, mais l'impulsivité des phénix était bien plus ancré dans ma mauvaise humeur quotidienne que dans un autre de mes traits de caractères. « Ce n'est pas surprenant, un chasseur qui sauve un démon n'est généralement pas bien vu par les siens. » Je le réprimandais ou le remerciais de m'avoir sauvé la vie plus d'un an auparavant? Honnêtement, je ne savais pas vraiment moins même. Il aurait pu mourir de cette balle, comment avait-il pu être si inconscient et c'est pourtant au même instant que j'avais lentement commencé à craquer.
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# Re: Au détour d'une rueJeu 30 Juil - 10:28
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