Lissa était distraite. Elle pouvait entendre sa mère parler à ses côtés, lui donnant des directives pour qu'elle ne ruine pas la chance qu'elle avait. Un mariage. Avec le prince des alfe lumineux. C'était un miracle pour sa mère qui n'avait pas hésité une seule seconde. Elle avait trouvé le parti idéal. Sa famille montait en rang et en plus de ça, elle se débarrassait du mouton noir de la famille ! Autant dire que la jeune femme ne savait pas dire qui était la plus heureuse dans cette histoire.

D'ailleurs, Lissa n'avait même pas eu le temps de préparer ses affaires que sa mère avait tout fourrée dans des sacs, laissant sa petite chambre incroyablement vide. C'était douloureux. Certes, elle avait un coup de coeur pour V et elle était heureuse de passer du temps avec lui, mais voir sa famille la mettre dehors avec hâte… elle le savait, c'était obligé que les choses se terminent ainsi… mais cela ne les rendaient pas moins douloureuse.

Arrivée au palais des alfes, elle descendit a la suite de sa mère, suivant cette dernière auprès de la reine alors que les serviteurs du palais déposaient ses affaires dans la chambre qui lui a été réservé. C'était étrange… plus encore lorsqu'on lui enonca son emploi du temps. Beaucoup de cours de bienséance et d'histoire du peuple alfe. Elle devait être irréprochable pour le mariage à venir. Une pression supplémentaire pour la jeune femme. Pression qui disparu a l'instant même où elle aperçu son futur époux. La, un sourire avait fleurit sur ses lèvres et elle avait dû se retenir de ne pas courir vers lui. Ça et la poigne de sa mère autour de son poignet.

Docilement, elle écouta avant qu'on ne l'autorise à disposer. Les deux femmes avaient beaucoup à discuter. Sans plus attendre, la demoiselle couru rejoindre V. "Salut ! Comment vas tu ? " demanda t elle rayonnante.

C’était l’effervescence au Palais… Lissa arrivait et il fallait que tout soit prêt. V. avait demandé, si cela été possible, que la chambre de l’Askafroa donne sur le jardin, en plus d’ajouter quelques plantes à l’intérieur. Il voulait qu’elle se sente bien car elle ne serait, pour le moment, pas avec son arbre pour éviter un double déplacement quand ils vivraient chez eux. D’ailleurs, en parlant de ça, sa grand-mère lui avait demandé de se renseigner sur les habitations disponibles sur leur territoire afin de savoir si l’une d’entre elles convenait ou s’il fallait en faire construire une.
Le jeune homme n’aurait jamais pensé que les choses iraient si vite ! La promesse de mariage avait été signé par les deux parties et cela se déroulerait le mois suivant. Autant dire que le jeune homme savait que le planning de sa cadette allait être particulièrement rempli jusqu’au jour J.

L’Alfe s’occupa autant que possible jusqu’à l’arrivée de sa fiancée. Il avait bien voulu aider pour la fin de l’amménagement de son nouveau lieu de vie, mais on l’avait gentiment envoyé ailleurs. Hors de question qu’il se salisse avant son rendez-vous. Il soupira faiblement avant de rejoindre sa salle de bain pour une longue douche. Il s’habilla assez simplement avant de passer dans les couloirs et là, son regard capta la demoiselle. Un faible sourire se dessina sur ses lèvres alors qu’il la sentait excitée à l’idée de le rejoindre. Cependant, elle semblait encore être occupée alors, il avait attendu patiement qu’elle puisse le rejoindre. Elle ne s’était pas faite prié, et naturellement, le Prince embrassa son front.

« Je vais bien, et toi ? Tu n’es pas trop stressée de venir vivre ici ? »

Dépassée par la situation serait peut-être plus adaptée pour la demoiselle qui évoqua son planning. Sa grand-mère n’avait pas lésigné pour les cours… Mais il comprenait, elle serait la femme d’un diplomate, elle se devait donc d’être plus instruite, plus gacieuse que les autres.
Naturellement, V. glissa sa main dans celle de la jeune femme avant de marcher pour rejoindre le jardin. Elle serait plus à l’aise là, et il savait que les plantes la mettait de bonne humeur. Après tout, il avait l’impression que la mère de Lissa voulait s’en débarasser au plus vite. Etrange, mais il ne voulait pas en discuter avec elle par peur de la blesser. A la place, il préféra lui faire relever la tête.

« Tu vois la fênetre ouverte en haut c’est ta chambre. Je voulais qu’elle donne sur le jardin pour que tu te sentes à l’aise ici. Tu as aussi quelques plantes à l’intérieur. Ma chambre est un peu plus loin, si jamais tu te sens pas bien un jour, tu pourras venir, hum ? »

Après avoir regardé sa mère mettre à la hâte ses vêtements dans sa sac, Lissa l'avait sagement suivit jusqu'au palais des alfes. C'était douloureux de voir sa famille si impatient de la mettre dehors. elle n'en espérait pas davantage ou bien ce qu'il en soit autrement, mais cela restait douloureux pour la demoiselle. C'était sa famille après tout… Délaissant cette pensée, la puce écouta tant bien que mal tout ce qu'on pouvait lui dire. La reine lui énonçait son emploi du temps pour les prochains jours et plus. Elle avait beaucoup de cours divers et variés de prévu. En bref tout pour qu'elle soit la futur épouse parfaite pour V. Certes, vu son coup de coeur, elle voulait être a la hauteur, mais elle doutait de tout retenir … elle était bien trop distraite pour ça. D'ailleurs elle avait totalement décroché en voyant V au loin.

Malheureusement, elle avait du attendre un peu avant qu'on ne lui autorise de rejoindre le jeune prince. Il n'avait pas fallu lui dire deux fois et elle couru à la rencontre de son aîné. Sourire aux lèvres, elle rayonnait la joie de vivre quand elle demanda à son futur époux comment il se portait. “Non je vais bien” répondit elle joyeuse. Enfin, elle était stressée il y a quelques minutes, mais là elle était avec V alors tout allait bien!

Serrant doucement la main qui s'était glissée dans la sienne, Lissa suivit joyeusement V jusqu'aux jardins. Certainement son lieu préféré de tout le palais! Il fallait dire que vu sa nature, il ne pouvait en être autrement ! Et ça, V semblait l'avoir parfaitement bien compris au vu de la chambre qu'il lui avait choisit. “Ooh. Merci ! “ Trépigna t elle faiblement. “Je suis certaine que je serais bien ici. “ Ajouta telle. En même temps, il était difficile de faire pire que là où elle vivait jusqu'à présent.

V. ne pouvait qu'être ravi de l'arrivée de Lissa au Palais. Il avait même fait en sorte que sa cadette occupe l'une des chambres donnant sur le jardin et pas très loin de la sienne. Il avait même demandé que des plantes soient ajoutées pour qu'elle se sente à l'aise. Après elle serait là pour au moins un mois. Jusqu'au mariage, plus s'ils ne trouvaient pas de maison avant ou s'il fallait en faire une construire une.
Le jeune avait tenté de donner un coup de main pour finaliser l'aménagement de l'Askafroa mais on l'envoya dans ses quartiers. Il devait se préparer, chose qu'il fit en optant pour une tenue simple après une longue douche. Il avait ensuite rejoint les étages inférieurs du Palais et se retrouva pas très loin de la discussion de sa grand-mère et de la mère de Lissa. Sa cadette semblait un peu stressée alors que l'autre femme était pressée. C'était très étrange mais il ne voulait pas déranger sa future femme avec ça.

La demoiselle ne s'était pas faite prier quand on l'avait autorisée à le rejoindre et l'Alfe embrassa son front. Elle était surexcitée et c'était adorable à voir. Après tout, c'était toute cette spontanéité qui l'avait fait complètement craquer.
Voulant l'apaiser quand même, V. l'emmena dans les jardins du Palais et s'installa avec elle avant de lui faire relever la tête et pointer une des fenêtres ouvertes à l'étage, sa future chambre.

« On fera tout pour ! Ce midi, on mange dans le jardin intérieur. Tu verras Lin aussi. Tu veux qu'on aille voir la chambre ? »

Oui. Il n'aurait pas pu en douter. Clairement, elle pétillait ! V. l'avait donc emmené à l'étage pour qu'elle visite la pièce qu'on lui avait attribuée. Une grande suite où elle provoquerait un tas de catastrophes mais où elle serait bien.

« On déballera tes affaires cet après-midi. Ma grand-mère a fait confectionner des robes pour toi, quand on ira à des réceptions. Faudra les retoucher sûrement mais Rian s’en occupera. Elle a dit quand tu commencerais les cours ? »

Le sur lendemain. Au moins, elle lui laissait le temps de prendre un peu ses marques, même si les cours commenceraient le jour même avec les repas. Il se doutait que lissa n'avait pas l'habitude des grandes tables avec plusieurs couverts, verres, etc. Certes, elle avait sûrement de bonnes bases, il n'en doutait pas mais y'avait encore du boulot pour être la femme d'un futur diplomate. Clairement en dehors des cours de bonnes manières, il y en aurait d'autres sur l'élocution, l'histoire de la Nation, celle du Domaine, connaitre les notables

« Elle te plait ? »

Debout aux côtés de sa mère et de la reine mère, Lissa avait du mal à tenir en place. La raison ? Elle venait d'apercevoir V au loin et avait un mal fou à ne pas courir le rejoindre. Trépignant d'impatience, il n'avait pas fallu lui dire deux fois qu'elle pouvait le rejoindre. Elle s'élança aussitôt en direction du jeune prince avec un immense sourire aux lèvres. Elle allait merveilleusement bien et suiva avec joie V jusqu'aux Jardins. C'était son lieu préféré du palais ! Toutes ces plantes, ces fleurs! Elle en était fan et le prince l'avait bien cerné à en croire la chambre qu'il lui avait choisi. Vu sur les jardins. Parfait ! Autant dire que la demoiselle ne doutait pas s'y sentir bien! En même temps il était difficile de faire pire que là manière dont elle vivait actuellement, rejeté par sa propre famille.

Toujours sa main dans celle de V, Lissa avait été visiter la fameuse chambre avant de passer la totalité de la journée avec le prince. Elle avait même pu rencontrer la princesse héritière. Une jeune femme douce qui avait su la mettre à l'aise et heureusement. Autant dire que Lissa s'était sentie incroyablement bien accueilli. Tout le monde était au petit soin avec elle et elle ne savait pas si elle pourrait si faire.


Quelques jours plus tard, Lissa était bien installée. La demoiselle naviguait entre les jardins et les cours. Autant dire qu'elle préférait ses balades interminables dans les espaces verts que les cours compliqué du palais. D'ailleurs, elle en subissait un autre, tentant péniblement de suivre et de prendre des notes. De belles pattes de mouches, car même sa calligraphie laissait à désirer. En même temps, sa mère n'avait pas vraiment prit la peine de lui donner la meilleure des éducations, ne pensant sans doute pas qu'elle serait marié à quelqu'un avec un si haut rang.

Un couinement lui échappa lorsqu'elle ecopa un rappel à l'ordre de son mentor qui l'a trouvait trop dissipé. Autant dire qu'il en faudrait peu pour qu'elle éclate en sanglots. Ce qu'elle fit à la sortie du cours. Trop de stresse et de pression qui relâchait soudainement.

V avait l'impression que la mère de Lissa était ravie de se débarrasser de sa fille. Il ne savait pas pourquoi mais il finirait par l'apprendre, il se le jurait. Certes, le mariage était intéressant même s'il n'hériterait pas du trône mais quand même.
Le jeune homme n'avait pas pu plus y penser car sa cadette l'avait rejoint et glissé sa main dans la sienne avec ce contact toujours aussi électrisant. Il lui proposa bien vite d'aller dans les jardins avant de lui montrer la fenêtre de sa chambre qui donnait sur l'espace vert. Ils l'avaient ensuite visiter et rejoint la cours intérieure pour déjeuner avec Lin. Sa soeur avait été incroyablement douce avec Lissa. En même temps, comment ne pas l'être. A la limite, Milan mais c'était dans sa manière d'être.

Les journées s'étaient doucement enchainées mais V avait pu sentir que sa belle craquait doucement. Sa grand-mère était un peu trop exigeante avec elle. D'ailleurs, il n'arrivait pas à se concentrer sur ses propres enseignements en la sentant aux bords des larmes. Il lui fallait une pause ! Le prince avait donc demandé à la Reine s'ils pouvaient avoir une journée et demi tranquille pour qu'elle se repose et reprenne ses esprits. La royauté demandait beaucoup de codes mais elle ne l'accompagnerait pas tout de suite dans ses déplacements. Heureusement car il n'aimait pas particulièrement le monde de la diplomatie et devait l'imposer a l'Askafroa.
Une fois l'autorisation obtenue, il avait pu rejoindre la demoiselle et l'avait pris contre lui alors qu'elle pleurait. Une petite boule lumineuse apparut auprès d'elle pour l'aider à se calmer. Il passa ensuite une main dans ses cheveux et s'écarta pour essuyer ses dernières larmes. Là, il n'avait pas pu s'empêcher de lancer un regard noir vers le professeur. Certes, il le savait gentil, au fond, mais il était tellement intransigeant.

« C'est fini, hum… On va visiter la ville, hum ? »

Après tout, elle n'avait pas du venir aux alentours de la ville principale du Royaume des Alfes. C'était plutôt joli et il pourrait profiter pour prendre un encas en extérieur.
Après avoir prévenu ses gardes, ils avaient pu rejoindre la ville à pieds. Il garda sa main tout du long alors qu'il saluait d'un signe de tête les personnes qu'ils croisaient. Sa famille était particulièrement apprécié et connu pour une certaine simplicité. Il était certain que Lissa aussi serait aimée, elle était tellement douce et bienveillante. Aucune once de negatif dans son corps.

« Tu connais aucune spécialité d'ici, c'est ça ? Je suis sûr que tu vas aimer nos pâtisseries ! »

Et l'instant suivant, ils s'étaient installés à la terrasse d'un petit salon de thé. Il avait pu sentir la panique chez les employés alors qu'il faisait signe aux deux gardes de s'asseoir à une table. Eux aussi pourraient profiter d'un goûter, bien qu'il les soupconnait de ne prendre qu'une boisson. Ça changeait de Milan qui se serait installés avec eux.

« Je reviens, hum ? Je vais rassurer le propriétaire que ce n'est pas une visite officielle. J'arrive, regardes ce qu'ils proposent sauf si tu veux venir voir au comptoir »

Et elle l'avait suivi. Il ne savait pas si c'était pour ne pas être seule ou si elle voulait voir ce qu'il y avait.
Arrivé à la hauteur du comptoir, V informa que ce n'était qu'une petite sorties informelles pour faire visiter la ville à Lissa. Et ensuite, pris le temps de lui expliquer ce qui était devant elle