Malia allait se prendre la soufflante du siècle, elle le savait. Pourquoi ? Parce que ça faisait bien trop longtemps qu’elle n’avait pas mis les pieds chez ses parents. En même temps, elle tentait d’éviter car sa mère n’était pas du tout d’accord avec le fait qu’elle vive chez un homme qu’elle n’avait pas rencontrer… Sans parler qu’elle allait évoquer un mariage
Elle passa une main dans sa crinière alors qu’elle discutait avec Nami à ce sujet. Elle était partie en Islande sans même en aviser ses parents. Clairement, elle aurait bien mérité ce qui allait lui arrivait. Il fallait qu’elle rentre… Puis Nami et elle avaient besoin de passer un peu de temps ensemble. Dans les transports, elle avait senti la panique la gagner. Raiden, qu’elle n’avait pas envie de leur faire face. Son père encore, il mettrait ça sur son côté impulsif un peu rebelle, une crise d’adolescence en retard, mais sa mère, elle la blâmerait d’être une demoiselle loin d’être exemplaire.

D’ailleurs, à peine la porte passée que Malia avait pu sentir un regard réprobateur se glisser sur elle. Oui, elle l’avait clairement évité pour ne pas subir ça, mais définitivement, elle avait besoin d’emporter un peu plus d’affaires chez Matthias… Si elle pouvait repasser la porte car la matriarche serait bien capable de l’enfermer dans sa chambre comme si elle était encore une petite fille de 10 ans. En même temps, Nami et elle étaient les petites dernières avec Maden… Et vu les évènements, elle avait eu un mal fou à se détacher de ses cadets.
Malia passa à table avec sa sœur. Tout semblait aller pour le mieux, sauf que le ton monta rapidement à la fin du repas. Et voilà qu’elle l’avait fait culpabiliser… La jeune femme baissa la tête avant de pianoter sur son téléphone qu’elle passait la nuit ici. La Raiju passa même un bout de temps dans le lit de sa frangine tant elle se sentait mal. En même temps, elle avait cherché la situation…

Le lendemain, Malia se prépara pour sa journée. Certes, elle faisait ses horaires d’après midi, mais elle voulait passer voir son mâle avant et profiter un peu de lui. Elle se rendit donc à l’hôtel avec sa sœur et prit une boisson fraîche avant de se glisser dans le bureau du Demi-Dieu. Là, son regard se glissa naturellement vers le sol. Elle ne voulait pas lui imposer ça, ça n’avait pas l’air d’être son genre… Puis c’était un demi-dieu, peut-être qu’il finirait par se lasser d’elle ? Pas la peine d’envisager un mariage ou tout autre manière de se prouver un amour inconditionnel.
Naturellement, elle se glissa sur les jambes de son homme et se blottit contre lui quand il s’écarta de son bureau. Mine de rien, il avait l’air du plus méchant des garçons, mais il la comprenait aisément et avait toujours un geste affectif pour la rassurer. Elle soupira doucement en fermant les yeux.

« Maman voudrait que tu viennes manger à la maison, enfin tu dois venir manger à la maison… Je me suis faite engueuler hier parce que je suis pas rentrée d’un moment et qu’ils t’ont pas rencontrer. Ils sont un peu vieux jeux… »

Pour la première fois depuis longtemps, Matthias avait dormi seul. Si cela ne lui aurait pas poser de problème avant, il avait prit l'habitude d'avoir la raiju nichée contre lui. C'était une présence brûlante supplémentaires et il ne s'en plaignait pas, bien au contraire ! Seulement, elle n'était pas officiellement installée et il se doutait que ce serait tout un processus avant que cela ne soit le cas.

Il s'était donc levé relativement tôt et avait bu son café en terrasse avant de passer à la douche et de se préparer comme il aurait pu le faire avant l'arrivée de la petite tornade dans sa vie. Une routine des plus basique avant qu'il ne rejoigne son bureau non sans passer par le bar où il prit un Thermos de café à emporter tout en discutant brièvement avec ses employés.

Dans son bureau, il travailla jusqu'à l'arrivée de Malia. Quelque chose n'allait pas. Il recula un peu son siège, permettant a la jeune femme de prendre place sur ses genoux et il continua de bosser. Un repas chez les parents de Malia ? "Pas de problème" souffla t il. Après tout il se doutait que c'était un passage indispensable !

C'est comme ça que plusieurs jours plus tard, Matthias se retrouva devant la maison des parents de Malia avec une bonne bouteille de vin pour le père et quelque chose de plus subtile pour la mere. Pas de fleur, il ne voulait pas risquer les allergies au vu des gènes animales. Seul, il frappa a la porte et se fut naturellement Malia qui lui ouvrit. Les présentations se firent tout naturellement et il donna les présents avant qu'ils ne passent à table.

Ça allait être le merdier… Malia le savait. Mais elle devait vraiment repasser par chez elle pour prendre des affaires. Elle n’avait pas grand-chose chez Matthias et elle tournait avec les mêmes affaires ! C’était impensable pour la demoiselle qu’elle était ! Cependant, la Raiju s’attendait à la soufflante du siècle. Depuis quand les enfants partaient de la maison sans avoir présenter leur moitié. Ses parents n’étaient pas difficiles, elle avait déjà eu des copains avant, mais là, avec le Demi-Dieu, tout était allé extrêmement vite.
Dans le bus, alors qu’elle rentrait, la Coréenne avait angoissé avec sa sœur. Plus elle approchait de la demeure familiale, plus elle se disait qu’elle ferait mieux de retourner se réfugier dans la suite de son homme. Là-bas, sa mère ne pourrait jamais faire une scène dans un établissement du genre. Ô que non ! Et c’était bien pour ça qu’elle n’avait pas eu de visite de la matriarche.

A peine la porte passée que la demoiselle sentit un regard réprobateur se glisser sur elle. Si au début, sa mère avait tenté d’être diplomate, tout avait dérapé à la fin du repas. La demoiselle n’avait pu que baisser le regard et finir par envoyer un message à sa moitié pour le prévenir qu’elle passait la nuit chez ses parents. L’instant suivant, elle s’était glissée dans le lit de sa sœur pour profiter d’elle et avait fini par s’y endormir.
Le lendemain, lorsqu’elle arriva à l’hôtel, la jeune femme rejoignit le bureau de son homme. Elle s’installa sur ses genoux et évoqua le fiasco de la veille. Sans oublier que sa mère voulait qu’il mange chez eux. Il était largement temps de faire les présentations. Le brun avait tout de suite accepté et la date fut poser quelques jours plus tard.

Là, Malia était naturellement rentrée chez elle pour aider à la mise en place du repas. Elle s’était précipitée à la porte quand elle avait senti la présence de son mâle. Elle profita un instant de lui avant de le présenter sa mère et son père. Le repas, typiquement coréen et de faite, remplissait la table. Il y en avait pour tous les goûts, même si l’ancienne avait plutôt discuté, voir c’était montré curieuse jusqu’à un mot : Mariage.

« Maman ! T’avais promis de pas en parler… »

Mais ça avait été plus fort qu’elle de toute évidence.

Malgré l'absence de la présence de Malia à ses côtés lorsqu'il se leva se matin la, Matthias s'était préparer comme n'importe quel autre jour. Café, douche, habits et bureau. Il avait d'ailleurs commencé à bosser quand Malia arriva avec une petite bouille. Il lui laissa naturellement de la place en reculant sa chaise pour qu'il s'installe sur ses genoux. La, elle lui souffla rapidement ce qui n'allait pas. Ses parents voulaient le rencontrer. Pas de problème, cela semblait même évident. Il accepta et le couple programma une date pour le fameux repas.

Ainsi, quelques jours plus tard, Matthias se retrouva devant la résidence familiale des Park avec une bouteille pour le père de Malia et quelques choses de plus subtile pour sa mère. Il était confiant et ce même si c'était la première fois qu'il rencontrait les parents d'une conquête. En même temps, Malia était bien plus qu'une simple conquête, c'était évident. Elle était son âme soeur.

D'ailleurs, ce fut la demoiselle qui lui ouvrit la porte. Il tenta de l'apaiser avant que les présentations ne soient faites. Il donna les présents avant que tout le monde ne passe à table. Un véritable festin les attendait! Typique d'une famille traditionnelle d'ici cela dit. Ce n'était pas pour le déranger, il avait l'habitude même s'il ne mangeait pas par grosse quantité.

Le repas se déroulait à la perfection lorsque la mère de Malia aborda un sujet qui mit sa cadette bien mal à l'aise. Le mariage. “ C'est quelque chose que j'envisage bien naturellement. “ Souffla t il en toute simplicité. Oui, il envisageait clairement de se marier avec la raiju. C'était son unique âme soeur et il n'aimerait jamais une femme de la même manière. Le mariage était une suite logique qui prévoyait, mais il ne voulait pas précipiter les choses. Leur relation était encore toute jeune, il aurait le temps d'évoquer le sujet avec la demoiselle plus tard.

“Pourquoi c'est si surprenant ? “ Demanda t il devant le regard quasi choqué de Malia.

Malia allait se faire engueuler par sa mère. Son père pouvait se montrer un peu plus diplomate face à une perte de contrôle du genre. Car clairement, le fait de s'installer chez Matthias venait clairement d'une perte de contrôle. Elle était un peu plus sauvage et impulsive que Nami, ça lui correspondait bien
Finalement sa mère avait lancé les hostilités à la fin du repas et la demoiselle avait culpabilisé. Un message plus tard pour son mâle et elle trouvait refuge dans le lit de sa jumelle. Clairement, ce genre de moment lui manquait particulièrement depuis son départ. Il fallait qu'elles reprennent l'habitude de passer une soirée ensemble.

Le lendemain, la Raiju avait trouvé refuge dans le bureau de Matthias où elle se cala contre lui. Ses parents voulaient qu'il vienne manger chez eux, chose que le brun accepta rapidement. C'était sûrement évident venant d'une famille aussi vieille que celle des Park.

Et voilà que c'était le jour J et que la réceptionniste avait rejoint la demeure familiale pour aider à la mise en place du repas. Sa mère s'était emportée comme toujours, en faisant largement trop pour le nombre de personnes. Mais en même temps, ce n'était pas si choquant.
Lorsque le Demi-Dieu arriva enfin, Malia le rejoignit pour se détendre et l'accueillir dignement. Elle le laissa ensuite saluer ses parents. Et le repas commença peu de temps. Si au début tout semblait se dérouler à merveille, la matriarche, fidèle à elle-même avait demandé à son au fils s'il comptait épouser sa fille, sérieux ?! Elle avait promis de ne pas en parler ! Matthias avait répondu bien trop directement pour ne pas y avoir déjà pensé. La demoiselle avait cru qu'elle manquait d'air l'espace de quelques secondes. Elle n'était pas prête pour tout ça, autant la discussion que le fait d'y penser. Matthias s'amusa alors de sa réaction alors que son regard avait pris une légère teinte animale.

« On en a pas parlé… »

Et elle n'y avait pas réellement pensé de son côté. Elle était pourtant certaine que c'était l'homme de sa vie. C'était impossible qu'il en soit autrement !
Le reste de la soirée fut plus calme et le groupe avait discuté de tout et de rien avant que les amoureux rejoignent la suite de l'hôtel. La demoiselle avait enfilé un pyjama des plus adorable après une douche avant de s'installer contre son mâle qui buvait un verre assis sur le canapé.

« Tu… ça fait longtemps que tu y penses ? »

Elle n'était pas sûre d'elle après tout alors qu'un être comme Matthias pense à se marier avec elle, c'était presque fou pour elle. Malia préférait être un peu dans le déni et profiter jusqu'au bout de sa relation avec le brun.

Matthias arriva au domicile des Park en toute tranquillite et frappa a la porte. Accueilli par sa belle, il tenta de l'apaiser un peu avant de passer aux présentations. Il en profita pour donner les présents qu'il avait prévu pour les parents de Malia avant de passer à table. Un véritable festin les attendait ce qui ne surprenait pas vraiment l'ancien. Au vue des traditions d'une telle famille c'était même plutot logique ! Il profita donc de l'instant, mangeant à son rythme et à sa faim, sans se forcer. Autant dire que tout se passait à merveille quand soudain la mère de Malia évoqua l'idée du mariage. Matthias répondit que c'était une évidence avant de voir l'expression choqué de Malia. Était ce si surprenant? Bien entendu ils avaient le temps et leur relation était encore jeune, mais pour lui s'était une évidence, ce qui semblait ravir la mère de la raiju qui souria tout le reste du repas.

Finalement, le repas terminé, Malia raccompagna Matthias à la porte. Il l'embrassa tendrement “depuis que je t'ai rencontré” souffla t il avait honnêteté avant de sourire “mais ne t'en fait pas, j'attends au moins que tu t'installe officiellement chez moi pour faire une quelconque demande et puis on a le temps. “ L'éternité.

Quelques jours plus tard, mettant en pratique ses propos, il avait été décidé que la demoiselle s'installerait chez lui. Après tout hors de question de passer une nuit de plus séparé et au vue des plans de Matt pour leur couple, les parents de Malia étaient ravie de se dénouement. Ce fut donc le weekend suivant qu'il se présenta à nouveau chez les Park, mais cette fois ci pour ramener sa belle et ses affaires dans sa suite. Une première étape jusqu'à ce qu'ils se trouvent leur logement indépendant.

Lorsque sa belle ouvrit la porte, il l'embrassa natuellement “prête ? “ Demanda t il sans se douter la montagne d'affaires qu'elle avait.

Malia avait pourtant demandé à sa mère de ne pas évoquer un mariage ou un lien mais la chef du clan n'avait pas écouté sa fille. En plein milieu du repas la fameuse question fut posée et la réponse arriva naturellement faisant rater un battement de cœur à la Coréenne. Il y avait déjà pensé ?! Elle ne s'y était pas autorisée, préférant vivre l'instant présent avec le demi-dieu.
La suite du repas fut plus détendue bien que la plus jeune avait un tas de questions qui lui brûlaient les lèvres. Mais alors qu'elle accompagnait Matthias à la porte, Malia lui demanda depuis combien de temps il y penser. Depuis leur rencontre. Le rouge lui était monté aux joues. Bordel et il répondait comme ça sans aucune pression. Comme si c'était aussi naturel que dire bonjour ! Il n'attendait qu'une installation plus officielle

Installation qui était prévue pour le week end suivant. La Raiju avait donc fait en sorte de préparer ses affaires. Un bordel monstre… mais elle avait profité pour faire du tri dans sa montagne d'habits. Une horreur. Comment pouvait-elle avoir autant de fringues ?! Heureusement que l'homme d'affaires avait un dressing immense. Elle avait ensuite enchainé avec tous ses produits de beauté et autre et là encore, elle avait râlé, amusant sa mère.

« Tu as de la chance qu'il ait une grande suite et pas un studio. Au moins, tu te rends compte de tout ce que tu as. J'irais donner les vêtements au Temple quand Nami aura regardé si elle veut te piquer des affaires. Ça fera des heureuses. »

Entre les familles un peu démunies et les Apprentie Miko qui avaient son age, effectivement, ça fera des heureuses. Surtout qu'une partie des habits venaient de 7HVN quand elle y travaillait encore.
Finalement Matthias arriva alors que la Louve fermait son dernier sac. Sa mère l'avait aidé à être stratégique pour mettre ce qu'elle voulait le plus dans les sacs qu'elle emporterait le jour même, le reste pourrait être pris plus tard. La demoiselle rejoignit finalement la porte et partagea un long baiser avec son mâle.

« Eh bien… j'ai peut-être plus d'affaires que ce que je pensais. Mais c'est pas pressé »

La mère de famille arriva avec les premiers sacs et un petit sourire aux lèvres.

« J'espère que vous avez conscience de tout ce qu'elle a… »

La demoiselle n'avait pu que légèrement grogner, ce qui amusa les deux anciens qui commencerent à ressembler le tout.
La Raiju serra une derniere fois sa fille contre elle avant de la laisser partir avec Matthias. Tant qu'elle passait de temps en temps où l'appelait, tout irait bien. D'ailleurs, le couple avait très vite vu pour qu'un soir dans la semaine, elle rentre avec Nami et passe la soirée avec elle. Une bonne manière de préserver leur lien et de respecter les règles de la mère de Malia.

Une fois arrivée à l'hôtel, Malia avait eu une légère nausée. Elle détestait les teleportation mais devait s'y faire. Une fois plus calme, le couple rangez brièvement les affaires de la Coréenne dans la suite et un soupir lui échappa.

« J'ai pas envie de ranger… On peut pas balader un peu avant ? »

Ou comment fore qu'elle n'avait pas du tout envie de défaire ce qu'elle venait de ranger fans les sacs
C'était un véritable foutoir après tout.