Ça faisait plusieurs jours que Lucy n’avait pas de nouvelle de Léo. D’habitude, elle ne s’inquiétait pas plus que ça… Du moins, depuis qu’il lui avait avoué être le chanteur et non pas le cuisinier. Du coup, il lui arrivait d’avoir du mal à lui parlait quand son planning était vraiment rempli, mais pas aussi longtemps. Elle avait une mauvaise impression et cela se ressentait pas son attitude à son boulot. Elle tournait en rond, était stressée, inquiète, bref le combo désagréable pour les clients. D’ailleurs, son manager lui avait gentiment faire la remarque de plutôt se mettre en arrière le temps que ça se calme. Les clients les plus habitués ne lui en tiendraient pas rigueur, mais les nouveaux pouvaient être mal à l’aise et ce n’était pas son but.
Finalement, sa mauvaise intuition se concrétisa quand sa carte du chant se matérialisa devant elle, dans sa chambre. Elle n’entendait plus la voix de Léo. De toute évidence, la carte avait eu une petite addiction à la voix du jeune homme depuis qu’ils se connaissaient et il n’était pas rare que l’être surnaturel le retrouve pour s’imprégner du son et revienne. Mince… Qu’est-ce qui avait pu lui arriver ?! L’instant suivant, ce fut celle des Ténèbres qui se matérialisa et évoqua un gardien, Jeremy Park, à Cork. Il pourrait l’aider, elle en était certaine.

Et voilà que Lucy avait déposé des jours en urgence, prit des billets pour Cork et c’était retrouvé dans un avion pour l’Irlande en quelques heures seulement. Sa mère ne pouvait être que compréhensive, les cartes ne se lançaient jamais seules sans raison. Il fallait les écouter. Et le fameux Jeremy devait avoir un lien prononcé avec les Enfers.
Une fois arrivée, avec son petit sac à dos, rempli de quelques affaires, elle rejoignit la ville et chercha le « démon ». Heureusement que son médaillon lui servait de « réceptacle » pour ses cartes et celle des Ténèbres l’utilisa pour lui indiquer une boutique. Une fleuristerie. C’était étonnant pour la personne qu’on lui avait décrite, c’était déstabilisant même. Mais bon… Elle était certaine qu’il était ici, elle faisait confiance en sa magie, et elle passa la porte pour se retrouver face à un asiatique qui donnait froid dans le dos à la première impression. Heureusement, il avait semblé comprendre qu’elle n’était pas là pour des roses.

« Tiens, une Argent. J’imagine que tu viens pour un service. »
« Et bien… »

Là, la brune avait tout déballé et fut surprise de la réaction de Jeremy. C’était le mec du frère de Malo… Et de toute évidence, sa discussion n’avait pas eu besoin de beaucoup d’arguments pour qu’il accepte d’aller voir. Mais d’abord, il fallait lui trouver un coin pour la nuit, ou pour plusieurs selon comment se passeraient les choses. Il l’avait donc emmené aux HoneyBee pour qu’elle puisse manger et se calmer un peu pendant qu’il organisait son « séjour » et sa « mission ». Cependant la brune n’avait pu que baisser le regard quand la moitié de son homme lui déposa une assiette. Elle s’imposait alors que le cuisinier le détestait.

« Je suis désolée… Je voulais pas m’imposer. Je… Savais pas que… J’aurais pas dû venir »

Elle allait finir par fondre en larmes à cause de tout ce qui se passait.
Finalement, elle avait eu des nouvelles peu de temps après. De mauvaises nouvelles. Le "père" de Léo lui était tombé dessus avec ses employés et avaient faillit le tuer. La demoiselle était resté auprès de lui mais avait malheureusement dû rentrer à Paris avant son réveil. Jeremy lui avait promis de lui veiller sur lui, et de la prévenir dès que quelque chose changeait. Mais elle avait l'impression que ça faisait un éternité. Cependant, elle ne se doutait absolument pas de ce qu'il se tramait à Cork !

Kaleo se réveilla dans un sursaut de douleur. Il faisait régulièrement des cauchemars, souvenirs des derniers événements orchestrés par son père à Séoul. Autant dire qu'il était dans un état des plus lamentable ! Ce n'était pas la première fois que son père levait la main sur lui, mais bien la première qu'il manquait de l'achever de cette manière avec tout un groupe de chasseur proche de lui. Sans oublier que ces événements avaient provoqué la découverte de Malo sur leur nature et qu'il doutait que son frère ne le vivait pas très bien. Autant dire qu'il aurait bien aimé parler avec lui, mais leur relation était tellement compliqué..

Finalement, les jours passaient et Léo pouvait enfin quitter le lit. Ses plaies guérissaient doucement entre sa nature et les remèdes, c'était plutôt efficace. Seulement, il avait encore la marque des coups un peu partout sur son corps. Un calvaire ! Sans parler de sa mère qui le chouchoutait comme un mourant ! Une horreur ! Pire encore lorsqu'il se disait avoir louper de peu le passage de Lucy en ville!

D'ailleurs c'était simple des qu'il tenait un peu près droit il avait demander à Jérémy de le téléporter chez la demoiselle. Il y serait en sécurité et clairement un kistune guérissait toujours plus vite auprès de sa moitié ! Il avait du négocier un peu avec le chaman et sa mère, mais finalement il avait pu préparer son sac pour Paris. Ravi, il avait fait au plus simple et remercia son beau frère avant de faire le voyage.

A peine arrivé devanr la porte de chez la demoiselle qu'il avait eu le tournis. Il rassura le sorcier et frappa a la porte.

Lucy était inquiète, très inquiète… Elle n’avait pas eu de nouvelles de Léo et sa carte du chant avait décidé de lui faire un coup de frayeur. Autant dire qu’elle n’avait pu que stresser dans l’avion pour rejoindre Cork. Là-bas, il y avait un gardien des Enfers… Il pourrait l’aider, elle en était certaine. D’ailleurs, à peine la porte de sa boutique passé qu’il avait évoqué son nom de famille. Argent. Elle portait le nom de la lignée de porteur de cartes des Enfers. D’ailleurs, c’était bien pour ça que le brun avait craqué. Brun qui était le petit-ami de Malo. L’horreur.
Finalement, Lucy avait eu raison de croire sa carte et de suivre son intuition. Léo avait failli mourir ! Sans Jeremy, il y serait resté ! Malheureusement, malgré toute son envie de rester, elle n’avait pas pu, elle devait travailler. La jeune femme avait donc demandé au Chaman de la tenir au courant de toutes les étapes de la remise du Kitsune. Après tout, de ce qu’elle avait compris, ce serait son frère qui s’occuperait de sa convalescence avec diverses infusions et cataplasmes à base de plante.

La demoiselle avait tenté de reprendre sa vie à Paris, mais elle était tête en l’air et ses collègues de travail ainsi que sa mère avaient été des soutiens non-négligeable. Sans eux, elle aurait complètement craqué. Puis doucement, elle avait eu droit à des messages de son homme qui évoquait la prison dorée dans laquelle il vivait. Sa mère le sur chouchoutait et ce n’était pas le genre du Renard. Cela l’avait amusé et lui avait prouvé qu’il reprenait doucement des forces.
Sauf un matin… Léo s’était montré particulièrement silencieux. Etrange. Mais bon, il avait peut-être des choses de prévue avec sa mère… Un peu de marche dans le jardin, ou Dieu seul pouvait savoir quoi. Jusqu’à ce que l’on tape à la porte et que sa mère ouvre. Un petit sourire s’était dessiné sur les lèvres de la mère de famille.

« Hum, tu dois être Kaléo. Entre… Charlotte, c’est pour toi »

Pour elle ? Yoh avait rejoint l’entrée assez rapidement, l’intriguant un peu plus. Et là… Elle se retrouva face à un Kitsune encore en mauvais état. Sérieusement ?! Elle avait voulu crier mais elle l’avait d’abord pris contre elle avant de partager un long baiser avec lui. Il était là, en vie ! Et elle pouvait oublier l’image atroce qui lui faisait faire des cauchemars.

« Mais qu’est-ce que tu fais ici ?! Jeremy m’a dit que t’en avais encore pour quelques semaines avant d’être sur pied ! »

La réponse avait su la faire rougir. Les Kitsune guérissaient mieux auprès de leur moitié. Comment lui en vouloir quand il lui sortait une excuse du genre.

« T’abuses ! Tu vas t’effondrer si ça continue. Viens, on va s’allonger… »

Les jours et les nuits s'enchaînaient et se ressemblaient. Léo commençait ses journées par des réveils en sursaut, particulièrement douloureux pour cause de cauchemar, entre autre et le reste de la journée avec une mère des plus collantes. Il se sentait doucement suffoquer ! Il n'en pouvait plus ! Ne rien faire comme être traité comme un condamné. C'était l'horreur. Le pire était qu'il s'inquiètait aussi pour Malo qui avait découvert leur nature de façon assez violente et qu'ils ne s'étaient pas parlé depuis. En même temps, il doutait fortement que son frère soit prêt pour ça.

Ce jour-là, comme tant d'autres, Léo batailla pour se rendre à Paris. Certes, il n'était pas rétabli, mais Lucy lui manquait attrocement et clairement il guérirait bien plus vite aux côtés de la sorcière que dans le manoir familial. Heureusement, il avait fini par convaincre non seulement sa mère, mais aussi Jérémy qui l'emmènerai. Il ne s'était pas fait prié et avait préparé son sac. Trois fois rien, mais au moins de quoi se changer.

Peu de temps après il frappait à la porte de Lucy et tomba sur la mère de cette dernière. Il acquisca faiblement a la question de celle ci et la salua poliment tout en entrant dans l'appartement. L'instant suivant il partageait un baiser avec sa belle et nicha son visage dans le coup de cette dernière pour s'imprégner de son odeur. "Je ne suis pas encore remis, mais comme tout kistune ou être animal je récupère beaucoup mieux avec ma moitié" répondit il en toute honnêteté. C'était le cas ! Il se sentait déjà bien mieux avec Lucy au creux de ses bras.

Difficilement, il se laissa ensuite guider jusqu'au canapé où il s'assit faiblement. Il avait la tête qui tournait un peu à cause de la téléportation, mais ça passerait… il l'espérait. "Je ne dérange pas au moins… je débarque à l'improviste, ta mère ne va sans doute pas apprécier… " souffla t il. Il n'y avait pas pensé avant.il aurait peut être du.

Lucy ne pouvait pas s’empêcher de penser à Léo. Elle était même tête en l’air au travail. En même temps. Est-ce que c’était de sa faute ? Pas vraiment… Mais cette vision d’horreur. Elle n’arrivait pas à l’oublier. Jeremy lui donnait bien des nouvelles tous les jours où quand ça changeait, mais pour le moment, le Kitsune était encore bien trop épuisé pour donner des nouvelles. Ce ne fut que quelques jours plus tard qu’elle eu droit à quelques messages. Il se plaignait de la prison dorée dans laquelle il vivait. Cela avait amusé la brune. Le Manoir familial était immense, comment pouvait-il se plaindre ?! C’était si petit chez elle en comparaison… Là, il avait un jardin pour balader dehors, même une piscine ! Il ne se rendait pas compte de la chance qu’il avait !
Cependant, quelque temps après, le chanteur se montra bien silencieux. Pas de message, pas de coup de fil. Bien, il devait être occupé à se faire dorloter par sa mère ! Du moins, c’était ce qu’elle pensait. Une erreur quand elle comprit qu’il était là… Là alors qu’il devait se reposer ! Elle avait bien voulu l’engueuler, mais elle l’avait d’abord embrassé avant de le faire. La réponse l’avait faite rougir. Sérieusement ? Il lui sortait une excuse foireuse ? Irrattrapable, mais elle l’aimait pour ça.

Lucy l’aida donc à rejoindre le canapé avant de sourire à sa réflexion alors qu’elle voyait déjà sa mère, du coin des yeux, gribouiller sur une feuille. Elle lui avait même demandé combien de temps il restait avant de prendre un sac et disparaitre.

« Oh non, tu es l’excuse parfaite pour faire de vrai repas tous les jours. Je mange pas beaucoup, et souvent je prend quelque chose à grignoter au travail. Alors là, elle a un Kitsune à nourrir, ça va être la folie. Tu vas faire un tour de France culinaire. Peut-être même Italien. Elle a beaucoup trop écrit sur sa feuille. »

La demoiselle passa une main dans la crinière en désordre de son homme. Il était épuisé et pourtant, il était là, contre elle, à tenter de ne pas tourner de l’œil. Un faible sourire se dessina sur ses lèvres alors qu’elle l’obligeait à s’allonger sur le canapé et poser sa tête sur ses cuisses. Elle recommença ensuite à regarder sa série tout en faisant quelques papouilles au renard qui sombra finalement.
Sa mère ne tarda pas trop à revenir et s’activa tout de suite dans la cuisine. L’odeur était excellente ! Peut-être qu’à la place de grignoter au boulot, elle pouvait envisager de prendre le dessert ? Kaléo pouvait enfin manger correctement, autant en profiter. Il ne pourrait pas se plaindre d’avoir encore faim après avoir pris son repas. Un moment plus tard, la jeune femme réveilla doucement son homme.

« Je crois qu’on va bientôt manger. Et cette aprem, je travaille, tu auras Yoh comme compagnon de sieste. Il prend un peu trop de place dans le lit, mais ça devrait aller, hum ? »

Le manque était trop important. Léo avait donc bataillé pour pouvoir rejoindre la capitale française et passer du temps avec Lucy. Cela lui permettrait de guérir plus vite en plus de prendre de véritables vacances pour une fois. Ce fut donc Jérémy qui l'accompagna gentiment devant l'appartement de la demoiselle en les teleportant. Il avait eu la nausée à l'atterrissage, mais c'était sans doute dû à son état général… heureusement, la porte ne tarda pas à s'ouvrir, mais pas sur Lucy. Non ce fut la mère de cette dernière qui ouvrit avant d'appeler sa fille.

Un baiser. Un échange banal. et Léo était allongé sur le canapé, sa tête sur les genoux de sa belle. Qu'est ce qu'il pouvait être bien a cet instant précis ! D'ailleurs, il n'avait pas pu s'empêcher de ronronner avant de sombrer lamentablement alors que la brune passait sa main dans les cheveux du renard. Le meilleur sommeil depuis une éternité ! En même temps, il ne pouvait en être autrement avec l'odeur de la française tout autour de lui.

Un moment plus tard, il émergea difficilement alors que sa belle le réveillait pour lui dire qu'ils mangeaient très bientôt et qu'elle ne serait pas là cette après midi. Un constat qui arracha une grimace déçu au jeune homme, mais il ne dit rien. Il débarquait déjà à l'improviste, il ne pouvait pas non plus imposé à sa belle de changer son emploi du temps pour lui.

Le couple mangea donc en compagnie de la mère de la demoiselle avant que cette dernière ne parte bosser. Léo tenta de se montrer aussi utile que possible avant d'aller s'allonger dans le lit de Lucy en compagnie de la grosse boule de poile. Il se réveilla un moment plus tard et regarda l'heure. Lucy terminait bientôt et il avait besoin de prendre l'air. Yoh aussi de toute évidence. Ignorant le fait que cette sortie n'était absolument pas raisonnable, il sortit avec le chien et suivit l'odeur de sa belle jusqu'au lieu de travail de cette dernière.

Il avait attendu patiemment sur un banc non loin avec Yoh, sagement assis près de ses pieds. Ce n'est que lorsque Lucy quitta le bâtiment que l'animal quitta ses côtés pour rejoindre rapidement sa maîtresse, alors que Léo fit de même. “Surprise. Encore…” souffla t il avant de sourire a la réplique de Lucy qui lui faisait la morale. “On avait tous les deux besoin de sortir. C'était l'occasion. “ Ajouta t il, souriant légèrement. Il avait beau être mal en point resté enfermé ne l'aiderait pas.

Et voilà que Lucy faisait face à Léo. Sérieusement ?! Jeremy lui avait pourtant dit que, certes il allait mieux, mais il devait encore clairement se reposer. Et pourtant, il avait fait un caprice pour venir à Paris pour être avec elle, et guérir plus vite. Comment lui en vouloir ?! La brune l’avait simplement traîné sur le canapé pour qu’il ne fasse pas trop d’efforts avant de l’obliger à s’allonger la tête sur ses genoux. Il n’en avait pas fallu beaucoup plus pour qu’il ne sombre. Parfait.
Un moment plus tard, alors que l’odeur en cuisine était des plus alléchantes, la sorcière réveilla doucement son mâle. Ils n’allaient pas tarder à manger. Sa mère avait dû prendre l’arrivée de Léo comme un challenge de cuisine. C’était mignon à voir. Après tout, ça restait son beau-fils sans compter que Lucy parlait de lui depuis de longues années. Cependant, malgré le côté positif du repas, elle devrait aller travailler un peu après, chose qu’elle annonça au Kitsune.

Après un moment en « famille », Lucy termina de se préparer et un dernier baiser plus tard, laissa son mâle se reposer. Elle rejoignit tranquillement le café dans lequel elle travaillait. Rien de pouvait la mettre de mauvaise humeur aujourd’hui ! Ô que non ! Ses collègues l’avaient même gentiment taquiné pour son petit regard rêveur. Léo était là ! Pour une durée indéterminée. Comment ne pas être heureuse ?! Même si elle savait qu’il était épuisé, elle était juste contente de pouvoir passer du temps avec lui maintenant que leurs sentiments étaient clairs.
Sa journée termina assez vite à ses yeux et la jeune femme quitta son lieu de travail pour rentrer chez elle. Du moins, c’était l’idée, mais elle se retrouva face à Yoh, rapidement rejoint par un Léo fautif. Surprise ?!

« Tu es censé te reposer ! Pas venir me chercher… »

Mais ils avaient eu besoin de prendre l’air. Un long soupire s’échappa des lèvres de Lucy qui « abdiqua » pour cette fois.

« Attends-moi… »

La jeune femme retourna dans son café pour en ressorti quelques minutes après avec deux boissons. Si elle était avec lui, tout irait bien, non ? Elle hésita un instant avant de prendre la parole.

« On peut faire un tour, mais si tu te sens mal, tu me le dis. Pas besoin de jouer le fier avec moi. Viens y’a un coin sympa pas très loin… »

La sorcière avait donc pris route avec Léo tout en sirotant sa boisson et en discutant de tout et de rien. Mais surtout, de la durée du séjour du Japonais. Est-ce qu’il comptait rester là un moment ?

« Tu restes combien de temps ? Le temps de récupérer, ou tu as fait l’enfant capricieux et dit à ta mère que tu t’installais en France ? »

Il était excessif et elle le connaissait. La deuxième option ne l’étonnerait pas mais en même temps, il venait enfin de s’échapper de sa vie de star, peut-être que sa famille voulait profiter de lui…

Peu de temps après son arrivée à Paris, Léo s’était endormi sur les genoux de sa belle. Il était encore bien amoché et récupérait doucement de ses blessures. Seulement, il pouvait déjà sentir que la présence de sa moitié faisait effet sur sa guérison. En même temps, c’était souvent comme ça avec les démons animorphes quant ils avaient trouvé leur ame soeur. Ce fut donc un moment plus tard, tout en douceur que Léo émergea quand Lucy le réveilla pour le prévenir qu’ils mangeraient bientôt. Un repas dont Leo avait grandement profité! En effet, il avait enfin pu discuter avec la mère de Lucy, faire un peu sa connaissance. Fort heureusement, elle semblait l’apprécier ce qui facilitait grandement les choses. Après tout, cela aurait pu être compliqué si ce n’était pas le cas, lui qui s’incrustait complètement.

Finalement, le repas terminé, Léo aida au mieux avant de finir rouler en boule sur le lit de Lucy. Son odeur était absolument partout ce qui avait aidé le kistune a s’endormir encore plus vite. Là, il profita d’une longue très longue sieste en compagnie de Yoh alors que sa belle était partie travailler. A son réveil, il avait bien tenté de s’occuper, mais l’ennuie l’avait rapidement gagné et de toute évidence, Yoh avait autant besoin de sortir que lui. Alors, il en avait profité pour regarder les horaires de sa belle et sortir prendre l’air avant de s’installer sur un banc non-loin du lieu de travail de cette dernière.

Attendant patiemment, il avait rapidement rejoint la brune lorsqu’elle quitta l’établissement. Sans grande surprise il avait eu le droit à une petite leçon de moral, mais il avait su la rassurer. Il allait mieu et clairement, rester enfermé le rendait fou. Sans oublié que Yoh aussi avait besoin de se dégourdir un peu les pattes. Elle sembla capitulée, car elle retourna un instant à l’intérieur pour récupérer deux boissons avant de lui proposer une balade, mais seulement s’il ne forçait pas et lui disait quand il commençait à fatigué. Il acquiesça avec un sourire ravie.

Prenant la boisson dans une main et la main de sa belle dans l’autre, Léo avait grandement profité de l’instant! L’air frais lui faisait un bien fou ! “ je n’ai pas vraiment d’obligation à rentrer… Je n’ai pas vraiment de maison en soit. Sauf si tu compte la maison familiale comme telle, mais elle n’est plus chez moi depuis longtemps.” plus depuis que son père l’avait forcé à rejoindre l’industrie. Il avait peut-être un apparemment à Séoul, mais il n’y avait toujours ressentit que de la solitude… Et puis, c’était celui de l’entreprise techniquement. Alors, pour résumé, il reprit “ alors, je suis à Paris jusqu’à ce que toi ou ta mère décidié de me foutre dehors où que tu veilles partir” c’était l’idée.

Mais, il ne voulait pas trop en parler, profitant d’aller au parc pour se promener et jouer avec Yoh. Un peu trop, car il avait manqué de tourné de l’oeil, validant aussitôt l’idée de Lucy de rentrer. Il avait le temps, il pourrait jouer plus tard avec le toutou. Il avait tout son temps.