# Merci FloconJeu 4 Juin - 13:40
Merci Flocon
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# Re: Merci FloconJeu 4 Juin - 23:21
Un cris résonne dans les ténèbres. Je m'éveille. La sueur perle sur mon visage. Je tremble de tout mon être. Malgré le cauchemar qui s'efface lentement de mon esprit, cette sensation et ce goût de chair fraîche ne se dissipe pas de mon palais. Dans un mouvement maladroit, je me redresse et enferme mes genoux dans l'étau de mes bras. J'ai la nausée. Je veux supprimer cette sensation à jamais. Je me jette finalement sur la bouteille d'eau qui trône sur ma table de chevet et la bois, entièrement comme toutes les autres. Je désespère. La bouteille est vide et le goût toujours présent. Je ne supporte plus tout ça. Cet enfer qui dur depuis plus de sept ans à présent. Depuis que je suis devenue ce monstre. Un flash. Une vision du passé. Je me précipite dans la salle de bain et me passe de l'eau au visage en espérant que mes souvenirs couleront dans le siphon en sa compagnie. Comme toutes les matinées précédentes, il n'en ai rien. Mes larmes se mélangent lentement à l'eau fraîche. Je me laisse glisser sur le sol, surprise que mon coeur soit capable de me dessécher davantage. Je reste ainsi plusieurs minutes avant de me traîner sous la douche comme un zombie. Je laisse mon pyjama près du lavabo et me laisse aller à mon chagrin et mes peurs sous l'eau glacée. Je ne sais combien de temps plus tard, je sors de la douche, dans un soupire. Je m'essuie sans énergie, m'attarde sur ma chevelure et me vêtis d'une de mes rares tenues propres. Je me maquille légèrement pour masquer la misère qui se lit dans mon regard des plus vide. Il ne brille plus depuis fort longtemps à présent et je doute qu'il brille de nouveau un jour.
Habillée et aussi prête que je peux l'être, je me glisse dans la cuisine de la petite chambre d'hôtel. Du café. Une cafetière entière. C'est ce qui peut résumer mon petit-déjeuner, pour le moment. Je n'ai pas faim. Je bois une tasse de café noir, puis une seconde et enfin je termine la cafetière. Assise sur la chaise, l'une de mes jambes contre moi et l'autre dans le vide, je laisse mon regard vagabonder autour de moi. Je vis dans cette chambre depuis presque une semaine et j'ai trouvé un travail. Me trouver un appartement serait une idée... Mais, à quoi bon. Je changerais peut-être de ville à la prochaine pleine lune. Je frissonne à cette pensée, enfile des chaussures et prends mon portables ainsi que mon porte-feuille. Je passe la porte de ma chambre sans le moindre regard en arrière. Il me faut de l'air. Je plisse le nez lorsque je m'engouffre dans la rue. L'odorat développer peut sans doute être un atout, mais dans mon cas c'est la matérialisation de mon enfer personnel. Je peux absolument tout sentir, sans répit. Aussi, je décide de m'éloigner un peu de la ville et me dirige d'un pas lent au grand parc à la périphérie.
Arrivée au parc, je constate qu'il y a bien peu de monde. Un point positif. Le monstre qui sommeil dans mes entrailles ne risque pas de s'énerver à cause de la foule ou bien encore d'une bousculade involontaire. Plaçant mes écouteurs dans mes oreilles, je me coupe du monde tout en profitant du soleil. L'air frais. La solitude. La musique. Un programme qui me convient, mais qui ne tarde pas a être brisé. Une odeur étrange se colle à moi. Je laisse dériver mon regard pour apercevoir une boule de poile des plus adorables. Je me surprends à attendre la réaction de la louve en moi pour savoir comment réagir. Je range ma musique et m'accroupis à la hauteur de l'animal. Un sourire aussi naturel que surprenant se dessine son mon visage. Un doux sourire éphémère qui disparaît à l'arrivée d'un jeune homme. Je lui retourne sa salutation en toute simplicité. « Pas besoin de vous excusez. » A quoi bon, il n'a rien fait de mal.
Je me redresse finalement pour faire face au propriétaire du chiot. Une étrange odeur émane de lui, mais je n'arrive pas à l'identifier. Je pousse ma réflexion mentalement, mais elle coupe au cours lorsqu'il reprend la parole. Mon collant?! Je laisse dériver mon regard et constate que mon collant est en effet quelque peu abîmé. « Ne vous en faites pas, ce n'est qu'un collant. » Il bien matériel. Ce n'est pas la peine de s'en préoccuper avec autant d'attention.
Merci Flocon
FT. Cassiopea & Indianna
Un cris résonne dans les ténèbres. Je m'éveille. La sueur perle sur mon visage. Je tremble de tout mon être. Malgré le cauchemar qui s'efface lentement de mon esprit, cette sensation et ce goût de chair fraîche ne se dissipe pas de mon palais. Dans un mouvement maladroit, je me redresse et enferme mes genoux dans l'étau de mes bras. J'ai la nausée. Je veux supprimer cette sensation à jamais. Je me jette finalement sur la bouteille d'eau qui trône sur ma table de chevet et la bois, entièrement comme toutes les autres. Je désespère. La bouteille est vide et le goût toujours présent. Je ne supporte plus tout ça. Cet enfer qui dur depuis plus de sept ans à présent. Depuis que je suis devenue ce monstre. Un flash. Une vision du passé. Je me précipite dans la salle de bain et me passe de l'eau au visage en espérant que mes souvenirs couleront dans le siphon en sa compagnie. Comme toutes les matinées précédentes, il n'en ai rien. Mes larmes se mélangent lentement à l'eau fraîche. Je me laisse glisser sur le sol, surprise que mon coeur soit capable de me dessécher davantage. Je reste ainsi plusieurs minutes avant de me traîner sous la douche comme un zombie. Je laisse mon pyjama près du lavabo et me laisse aller à mon chagrin et mes peurs sous l'eau glacée. Je ne sais combien de temps plus tard, je sors de la douche, dans un soupire. Je m'essuie sans énergie, m'attarde sur ma chevelure et me vêtis d'une de mes rares tenues propres. Je me maquille légèrement pour masquer la misère qui se lit dans mon regard des plus vide. Il ne brille plus depuis fort longtemps à présent et je doute qu'il brille de nouveau un jour.
Habillée et aussi prête que je peux l'être, je me glisse dans la cuisine de la petite chambre d'hôtel. Du café. Une cafetière entière. C'est ce qui peut résumer mon petit-déjeuner, pour le moment. Je n'ai pas faim. Je bois une tasse de café noir, puis une seconde et enfin je termine la cafetière. Assise sur la chaise, l'une de mes jambes contre moi et l'autre dans le vide, je laisse mon regard vagabonder autour de moi. Je vis dans cette chambre depuis presque une semaine et j'ai trouvé un travail. Me trouver un appartement serait une idée... Mais, à quoi bon. Je changerais peut-être de ville à la prochaine pleine lune. Je frissonne à cette pensée, enfile des chaussures et prends mon portables ainsi que mon porte-feuille. Je passe la porte de ma chambre sans le moindre regard en arrière. Il me faut de l'air. Je plisse le nez lorsque je m'engouffre dans la rue. L'odorat développer peut sans doute être un atout, mais dans mon cas c'est la matérialisation de mon enfer personnel. Je peux absolument tout sentir, sans répit. Aussi, je décide de m'éloigner un peu de la ville et me dirige d'un pas lent au grand parc à la périphérie.
Arrivée au parc, je constate qu'il y a bien peu de monde. Un point positif. Le monstre qui sommeil dans mes entrailles ne risque pas de s'énerver à cause de la foule ou bien encore d'une bousculade involontaire. Plaçant mes écouteurs dans mes oreilles, je me coupe du monde tout en profitant du soleil. L'air frais. La solitude. La musique. Un programme qui me convient, mais qui ne tarde pas a être brisé. Une odeur étrange se colle à moi. Je laisse dériver mon regard pour apercevoir une boule de poile des plus adorables. Je me surprends à attendre la réaction de la louve en moi pour savoir comment réagir. Je range ma musique et m'accroupis à la hauteur de l'animal. Un sourire aussi naturel que surprenant se dessine son mon visage. Un doux sourire éphémère qui disparaît à l'arrivée d'un jeune homme. Je lui retourne sa salutation en toute simplicité. « Pas besoin de vous excusez. » A quoi bon, il n'a rien fait de mal.
Je me redresse finalement pour faire face au propriétaire du chiot. Une étrange odeur émane de lui, mais je n'arrive pas à l'identifier. Je pousse ma réflexion mentalement, mais elle coupe au cours lorsqu'il reprend la parole. Mon collant?! Je laisse dériver mon regard et constate que mon collant est en effet quelque peu abîmé. « Ne vous en faites pas, ce n'est qu'un collant. » Il bien matériel. Ce n'est pas la peine de s'en préoccuper avec autant d'attention.
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# Re: Merci FloconJeu 11 Juin - 16:27
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# Re: Merci FloconJeu 11 Juin - 21:36
Mon réveil a été semblable à tant d'autres. Je me réveille en sueur, paniquée et hantée par mes démons. Je ne me souviens plus à quand date mon réveil ordinaire. Je ne me souviens pas à quand date mon dernier véritable sourire. Je ne veux même plus me souvenir de tout ça. Je m'active sans grande énergie, sans vie avant de m'élancer dans les rues de la ville. Le regard vide, je délaisse la pollution du centre-ville pour me balader en toute tranquillité dans un parc qui se trouve dans la périphérie. Ecoutant de la musique, je me laisse engouffrer par les mélodies qui s'enchaînent lentement et tente d'oublier ce qui m'a mené ici. Non pas dans ce parc précis, mais à cet instant de ma vie. Solitaire, monstrueuse. Je ne peux plus me définir comme étant humaine. Pas après tout ce que j'ai fait. Mon coeur meurtrît ne peut plus aimer. Hanté par une douleur constante, je ne sais plus comment vivre autrement. Je ne mérite pas de vivre autrement. J'ai perdu et sans doute, je le mérite. Mes sombres pensées se bousculent et se multiplient dans mon esprit lorsqu'une odeur me parvient ainsi qu'une sensation étrange au niveau de mes pieds. Curieuse, je baisse les yeux et aperçois un petit chiot. Je range mon mp4 et m'accroupis. Ma louve semble apprécier la présence d'un si petit animal si proche de ce qu'elle peut être. Aussi surprenant que ce soit, un sourire arrive à se glisser sur mes lèvres avant de faner aussi aisément que n'importe lequel autre. Le propriétaire de l'animal ne tarde pas à arriver à mon niveau. Je le saluts, en toute simplicité, tout en soutenant que des excuses ne sont pas nécessaires. Cette petite boule de poil est tellement adorable et pour la première fois depuis fort longtemps ma louve semble calme.
D'un mouvement souple, je me redresse. Une étrange odeur provient du jeune homme, mais je suis incapable de l'identifier. Je tente de me souvenir si j'ai déjà sentis un tel parfum lorsque sa réflexion me surprend. Je constate en effet me mon collant n'est plus en très bon état. J'affirme qu'il n'est pas nécessaire de m'en acheter un autre. Ce n'est qu'un collant. Je n'y suis pas particulièrement attaché et ce n'est pas si cher que ça. Je ne vais pas m'énerver et lui demander un dédommagement pour une telle chose. La rencontre aurait pu se terminer ainsi. J'aurais pu reprendre mon chemin et lui le sien. Ce que je m'apprête à faire, mais il me devance en m'interrogeant. Une question qui me laisse sans voix. « Sept ans... Mais comment avez-vous su? » Je lui réponds avec honnêteté, à quoi bon lui mentir s'il le sait déjà. A ce moment, je ne sais même pas si je dois attendre une réponse de sa part où juste fuir. Je ne peux m'empêcher de me demander comment il l'a su et surtout pourquoi le monstre en moi ne réagit pas plus que cela à la tournure des événements. Je ne connais pratiquement rien à ce monde dans lequel je vis depuis longtemps à présent. Le surnaturel est un univers que je tente de fuir tout comme le monstre que je suis devenue.
Merci Flocon
FT. Cassiopea & Indianna
Mon réveil a été semblable à tant d'autres. Je me réveille en sueur, paniquée et hantée par mes démons. Je ne me souviens plus à quand date mon réveil ordinaire. Je ne me souviens pas à quand date mon dernier véritable sourire. Je ne veux même plus me souvenir de tout ça. Je m'active sans grande énergie, sans vie avant de m'élancer dans les rues de la ville. Le regard vide, je délaisse la pollution du centre-ville pour me balader en toute tranquillité dans un parc qui se trouve dans la périphérie. Ecoutant de la musique, je me laisse engouffrer par les mélodies qui s'enchaînent lentement et tente d'oublier ce qui m'a mené ici. Non pas dans ce parc précis, mais à cet instant de ma vie. Solitaire, monstrueuse. Je ne peux plus me définir comme étant humaine. Pas après tout ce que j'ai fait. Mon coeur meurtrît ne peut plus aimer. Hanté par une douleur constante, je ne sais plus comment vivre autrement. Je ne mérite pas de vivre autrement. J'ai perdu et sans doute, je le mérite. Mes sombres pensées se bousculent et se multiplient dans mon esprit lorsqu'une odeur me parvient ainsi qu'une sensation étrange au niveau de mes pieds. Curieuse, je baisse les yeux et aperçois un petit chiot. Je range mon mp4 et m'accroupis. Ma louve semble apprécier la présence d'un si petit animal si proche de ce qu'elle peut être. Aussi surprenant que ce soit, un sourire arrive à se glisser sur mes lèvres avant de faner aussi aisément que n'importe lequel autre. Le propriétaire de l'animal ne tarde pas à arriver à mon niveau. Je le saluts, en toute simplicité, tout en soutenant que des excuses ne sont pas nécessaires. Cette petite boule de poil est tellement adorable et pour la première fois depuis fort longtemps ma louve semble calme.
D'un mouvement souple, je me redresse. Une étrange odeur provient du jeune homme, mais je suis incapable de l'identifier. Je tente de me souvenir si j'ai déjà sentis un tel parfum lorsque sa réflexion me surprend. Je constate en effet me mon collant n'est plus en très bon état. J'affirme qu'il n'est pas nécessaire de m'en acheter un autre. Ce n'est qu'un collant. Je n'y suis pas particulièrement attaché et ce n'est pas si cher que ça. Je ne vais pas m'énerver et lui demander un dédommagement pour une telle chose. La rencontre aurait pu se terminer ainsi. J'aurais pu reprendre mon chemin et lui le sien. Ce que je m'apprête à faire, mais il me devance en m'interrogeant. Une question qui me laisse sans voix. « Sept ans... Mais comment avez-vous su? » Je lui réponds avec honnêteté, à quoi bon lui mentir s'il le sait déjà. A ce moment, je ne sais même pas si je dois attendre une réponse de sa part où juste fuir. Je ne peux m'empêcher de me demander comment il l'a su et surtout pourquoi le monstre en moi ne réagit pas plus que cela à la tournure des événements. Je ne connais pratiquement rien à ce monde dans lequel je vis depuis longtemps à présent. Le surnaturel est un univers que je tente de fuir tout comme le monstre que je suis devenue.
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# Re: Merci FloconLun 15 Juin - 14:43
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# Re: Merci FloconMar 16 Juin - 14:36
Je ne m'attends pas à une telle rencontre. A première vue, il ne s'agit là que d'un jeune homme qui promène avec son chien. Une odeur étrange provient de lui, mais je ne serais l'identifié. Une note dans son parfum peut-être... Je ne m'y attarde pas plus, je ne m'attarde que bien peu sur ce que mon odorat peut relever. Je m'apprête à reprendre mon chemin, mais sa question me fait l'effet d'une gifle. Je reste un instant muette, surprise et inquiète. Comment a-t-il pu deviner?! Je réponds à sa question avec honnêteté, à quoi bon mentir puisqu'il le sait, mais en retour, je l'interroge à mon tour. Un loup-garou de naissance?! Je reste muette à cette information. Je ne me doutais pas qu'il existait une telle chose. Comment fait-il pour vivre ainsi?! Son petit discours me dit qu'il apprécie sa condition contrairement à moi qui la vois comme une malédiction. Il m'a fait la leçon, c'est aussi simple que ça. Il ne connait rien de moi et pourtant, il est là, face à moi et me débite que ce monstre en moi est le plus grand cadeau qu'il est possible de recevoir. Je ne peux le voir ainsi. Cette chose n'a apporté que la mort autour de moi, je représente la malchance ambulante. Beaucoup trop sont morts à cause de moi, puis à cause de cette chose. Et il veut que je sois amie avec. Il ne pourrait sans doute pas comprendre à quoi bon, me souvenir de tout en lui débitant mes raisons. Si d'autres en rêves, c'est qu'ils ne connaissent pas l'envers du décors. C'est bien beau de rêver, mais la réalité est loin d'être rose et je l'ai appris à mes dépends. Si en toute connaissance de causes, d'autres souhaitent cette malédiction, je leur offre volontiers.
Mes pensées s'enchaînent à une vitesse hallucinante. Heureusement, le calme dont je fais souvent preuve m'empêche de les débiter à voix haute. En même temps, ce n'est aucunement la meilleure des solutions. Je prends une profonde inspiration, repousse mes pensées et lui réponds aussi calmement que possible. « Certes. Ne me dis pas que ce simple discours pourrait me faire changer d'avis. Je vivrais avec cet enfer toute ma vie. Mais, franchement... Je ne vois pas en quoi ma manière de le prendre te regarde. Tu ne me connais pas assez pour te permettre de me juger ainsi. C'est sympa d'essayer de comparer ce que je suis devenu à un don, mais honnêtement, je préférerais ne jamais être devenue ainsi. Les sens développés et tout le reste. On n'est pas dans un film ou un bouquin, ça n'a rien de super. Pas pour moi en tout cas. Si d'autres en rêve, c'est que généralement, ils ne savent pas tout ce que cela apporte. Je vis ainsi depuis sept ans et je n'ai pas aperçus le moindre avantage. » Mon ton est monté. J'ai regagné mon silence, sentant que de douloureux souvenirs allaient accompagner ce qui viendrait. Finalement, un soupire m'échappe.
Merci Flocon
FT. Cassiopea & Indianna
Je ne m'attends pas à une telle rencontre. A première vue, il ne s'agit là que d'un jeune homme qui promène avec son chien. Une odeur étrange provient de lui, mais je ne serais l'identifié. Une note dans son parfum peut-être... Je ne m'y attarde pas plus, je ne m'attarde que bien peu sur ce que mon odorat peut relever. Je m'apprête à reprendre mon chemin, mais sa question me fait l'effet d'une gifle. Je reste un instant muette, surprise et inquiète. Comment a-t-il pu deviner?! Je réponds à sa question avec honnêteté, à quoi bon mentir puisqu'il le sait, mais en retour, je l'interroge à mon tour. Un loup-garou de naissance?! Je reste muette à cette information. Je ne me doutais pas qu'il existait une telle chose. Comment fait-il pour vivre ainsi?! Son petit discours me dit qu'il apprécie sa condition contrairement à moi qui la vois comme une malédiction. Il m'a fait la leçon, c'est aussi simple que ça. Il ne connait rien de moi et pourtant, il est là, face à moi et me débite que ce monstre en moi est le plus grand cadeau qu'il est possible de recevoir. Je ne peux le voir ainsi. Cette chose n'a apporté que la mort autour de moi, je représente la malchance ambulante. Beaucoup trop sont morts à cause de moi, puis à cause de cette chose. Et il veut que je sois amie avec. Il ne pourrait sans doute pas comprendre à quoi bon, me souvenir de tout en lui débitant mes raisons. Si d'autres en rêves, c'est qu'ils ne connaissent pas l'envers du décors. C'est bien beau de rêver, mais la réalité est loin d'être rose et je l'ai appris à mes dépends. Si en toute connaissance de causes, d'autres souhaitent cette malédiction, je leur offre volontiers.
Mes pensées s'enchaînent à une vitesse hallucinante. Heureusement, le calme dont je fais souvent preuve m'empêche de les débiter à voix haute. En même temps, ce n'est aucunement la meilleure des solutions. Je prends une profonde inspiration, repousse mes pensées et lui réponds aussi calmement que possible. « Certes. Ne me dis pas que ce simple discours pourrait me faire changer d'avis. Je vivrais avec cet enfer toute ma vie. Mais, franchement... Je ne vois pas en quoi ma manière de le prendre te regarde. Tu ne me connais pas assez pour te permettre de me juger ainsi. C'est sympa d'essayer de comparer ce que je suis devenu à un don, mais honnêtement, je préférerais ne jamais être devenue ainsi. Les sens développés et tout le reste. On n'est pas dans un film ou un bouquin, ça n'a rien de super. Pas pour moi en tout cas. Si d'autres en rêve, c'est que généralement, ils ne savent pas tout ce que cela apporte. Je vis ainsi depuis sept ans et je n'ai pas aperçus le moindre avantage. » Mon ton est monté. J'ai regagné mon silence, sentant que de douloureux souvenirs allaient accompagner ce qui viendrait. Finalement, un soupire m'échappe.
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# Re: Merci FloconMar 23 Juin - 14:35
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# Re: Merci FloconLun 13 Juil - 22:30
Ma journée était jusqu'à peu si tranquille, si ordinaire. Ma rencontre avec un petit chiot et son maître a absolument tout chamboulé. Pour la première fois, je rencontre un être comme moi et je n'aurais jamais cru que les choses tourneraient ainsi. Une leçon de vie, de moral. Je reste figée au cours de son discours. Il me dit que nier le monstre que je suis devenue n'est pas la meilleure des options, que je dois accepter le merveilleux dons qu'il m'a été fait. Selon lui, accepter la créature qui a dévoré la seule famille qu'il me restait est la meilleure des options et que tout sera parfait ainsi. La vie me sourira de nouveau. Bon. Il n'a pas dit les choses ainsi, mais c'est exactement l'effet qu'il me donne. Il me dit être né ainsi, il ne peut donc pas comparer son expérience avec la mienne. Il ne connait rien de moi, mon passé, mes cauchemars et pourtant, il se permet de ternir un tel discours. Je prends une profonde inspiration, remerciant mon calme naturel pour ne pas l'avoir giflé avant de partir pour le laisser seul avec ces mots. Je réplique. Je garde le flot de pensées brut pour adopter un ton plus calme et pourtant, je n'y arrive pas. Mon ton monte rapidement accompagné par un flot de souvenirs. Je m'arrête, m'enfonce un peu plus dans mon silence. Calme. Je dois rester calme.
Un soupire m'échappe. J'espère qu'il a comprit mon point de vue et que les choses se termineront ainsi, mais il en est autrement. Il reprend la parole, insiste sur le fait que le chemin que j'emprunte n'est pas le meilleur, mais le plus dangereux. « Oh, crois-moi, j'ai essayé. » Dis-je dans un murmure. Le suicide? Le contrôle? Les deux à vrai dire. La première solution, plus d'une fois, mais cette chose rendait l'acte du dernier souffle assez difficile. J'ai abandonné l'idée, pendant quelques temps, même si elle me hante. Je soupire de nouveau, ne peut-il pas me laisser en paix au lieu de me faire rentrer dans sa secte d'adoration de la bête. Hélas, il insiste de plus belle. « Beaucoup trop de choses. » Dis-je dans un souffle presque douloureux. Je ne veux pas entendre les subtilités d'un instrument auquel je ne peux toucher, je ne veux pas entendre des choses que je ne devrais pas entendre. Mes sens d'autrefois, au combien simple il était, me plaisait plus que tout. Les émotions des autres?! Je ne suis pas empathe, je ne peux pas ressentir ce que les autres ressentent. Je suis assez monstrueuse comme ça, pas la peine d'en rajouter.
Après un coup d'oeil à son chiot, il reprend. Son discours me surprit. Il dit que les choses ont été plus dur pour lui... Certes, connaître sa nature dès sa naissance et être entouré de personnes comme lui a dû être compliqué. Sur quel base peut-il dire que les choses sont plus dures pour lui?! Il a choisis de partir. J'y ai été obligé, après avoir dévorée... Après ce qui est arrivé à mon père, le choix n'était plus vraiment le mien. Il craignait de venir ici, en faisait des cauchemars, mais encore une fois c'était un choix. Même si je voulais apprendre à maîtriser cette chose, comment peut-il penser que c'est aussi simple?! Il avait une tribus entière à ces côtés, je suis seule. Encore une fois, comment peut-il comparer?! Notre situation est différente et ça, il ne semble pas vouloir le comprendre. Je prends une profonde inspiration et passe une main dans ma longue chevelure. « Plus dur pour toi... » Je répète ces mots dans un murmure plus pour moi que pour lui et j'acquiesce. « Je comprends, partir de chez soi pour choisir de prendre son envole parmi des êtres complètement différents doit être dur. Le mal du pays, peur de perdre le contrôle, j'ai saisi. Mais... Comment peux-tu savoir que cela a été plus dur pour toi? Je veux dire, enfin, je ne veux pas dire par là que ma vie a été plus dur et qu'être lâcher dans un univers dont je n'avais pas la moindre idée de son existence n'a pas été une partie de plaisirs. Non, je suis juste curieuse. » Mon ton est calme, ne laisse aucune place à la moquerie ou à l'ironie ou je ne sais quoi. Non, je suis sincère et juste curieuse. Le tout avec maladresse, sans doute, mais je n'arrive pas à poser les choses autrement. Je veux comprendre sur quels critères et compare nos vies, nos expériences. Certes, je suis un peu sur la défensive pour le coup, mais c'est juste que depuis que cette discussion à commencer, je ne le comprends pas.
Merci Flocon
FT. Cassiopea & Indianna
Ma journée était jusqu'à peu si tranquille, si ordinaire. Ma rencontre avec un petit chiot et son maître a absolument tout chamboulé. Pour la première fois, je rencontre un être comme moi et je n'aurais jamais cru que les choses tourneraient ainsi. Une leçon de vie, de moral. Je reste figée au cours de son discours. Il me dit que nier le monstre que je suis devenue n'est pas la meilleure des options, que je dois accepter le merveilleux dons qu'il m'a été fait. Selon lui, accepter la créature qui a dévoré la seule famille qu'il me restait est la meilleure des options et que tout sera parfait ainsi. La vie me sourira de nouveau. Bon. Il n'a pas dit les choses ainsi, mais c'est exactement l'effet qu'il me donne. Il me dit être né ainsi, il ne peut donc pas comparer son expérience avec la mienne. Il ne connait rien de moi, mon passé, mes cauchemars et pourtant, il se permet de ternir un tel discours. Je prends une profonde inspiration, remerciant mon calme naturel pour ne pas l'avoir giflé avant de partir pour le laisser seul avec ces mots. Je réplique. Je garde le flot de pensées brut pour adopter un ton plus calme et pourtant, je n'y arrive pas. Mon ton monte rapidement accompagné par un flot de souvenirs. Je m'arrête, m'enfonce un peu plus dans mon silence. Calme. Je dois rester calme.
Un soupire m'échappe. J'espère qu'il a comprit mon point de vue et que les choses se termineront ainsi, mais il en est autrement. Il reprend la parole, insiste sur le fait que le chemin que j'emprunte n'est pas le meilleur, mais le plus dangereux. « Oh, crois-moi, j'ai essayé. » Dis-je dans un murmure. Le suicide? Le contrôle? Les deux à vrai dire. La première solution, plus d'une fois, mais cette chose rendait l'acte du dernier souffle assez difficile. J'ai abandonné l'idée, pendant quelques temps, même si elle me hante. Je soupire de nouveau, ne peut-il pas me laisser en paix au lieu de me faire rentrer dans sa secte d'adoration de la bête. Hélas, il insiste de plus belle. « Beaucoup trop de choses. » Dis-je dans un souffle presque douloureux. Je ne veux pas entendre les subtilités d'un instrument auquel je ne peux toucher, je ne veux pas entendre des choses que je ne devrais pas entendre. Mes sens d'autrefois, au combien simple il était, me plaisait plus que tout. Les émotions des autres?! Je ne suis pas empathe, je ne peux pas ressentir ce que les autres ressentent. Je suis assez monstrueuse comme ça, pas la peine d'en rajouter.
Après un coup d'oeil à son chiot, il reprend. Son discours me surprit. Il dit que les choses ont été plus dur pour lui... Certes, connaître sa nature dès sa naissance et être entouré de personnes comme lui a dû être compliqué. Sur quel base peut-il dire que les choses sont plus dures pour lui?! Il a choisis de partir. J'y ai été obligé, après avoir dévorée... Après ce qui est arrivé à mon père, le choix n'était plus vraiment le mien. Il craignait de venir ici, en faisait des cauchemars, mais encore une fois c'était un choix. Même si je voulais apprendre à maîtriser cette chose, comment peut-il penser que c'est aussi simple?! Il avait une tribus entière à ces côtés, je suis seule. Encore une fois, comment peut-il comparer?! Notre situation est différente et ça, il ne semble pas vouloir le comprendre. Je prends une profonde inspiration et passe une main dans ma longue chevelure. « Plus dur pour toi... » Je répète ces mots dans un murmure plus pour moi que pour lui et j'acquiesce. « Je comprends, partir de chez soi pour choisir de prendre son envole parmi des êtres complètement différents doit être dur. Le mal du pays, peur de perdre le contrôle, j'ai saisi. Mais... Comment peux-tu savoir que cela a été plus dur pour toi? Je veux dire, enfin, je ne veux pas dire par là que ma vie a été plus dur et qu'être lâcher dans un univers dont je n'avais pas la moindre idée de son existence n'a pas été une partie de plaisirs. Non, je suis juste curieuse. » Mon ton est calme, ne laisse aucune place à la moquerie ou à l'ironie ou je ne sais quoi. Non, je suis sincère et juste curieuse. Le tout avec maladresse, sans doute, mais je n'arrive pas à poser les choses autrement. Je veux comprendre sur quels critères et compare nos vies, nos expériences. Certes, je suis un peu sur la défensive pour le coup, mais c'est juste que depuis que cette discussion à commencer, je ne le comprends pas.
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# Re: Merci FloconMer 15 Juil - 14:26
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