# la sirène échouée sur terreMer 28 Juil - 21:03
la sirène échouée sur terre
Le déchainement de l’océan. Les propos implacables de sa mère. Le regard de son peuple. Les ténèbres. Tout s’était enchaîné tellement vite ! Une erreur. Une vie sauvée. Cela lui avait tout coûté ! Elle ne pouvait que le regretter amèrement alors que ce qui faisait d’elle une sirène disparaissait lentement pour laisser place à ces membres étranges qu’elle haïssait tant. Des jambes. Des pieds. Des orteils. Elle n’était plus rien. Une humaine échouée sur le sable alors que ce qui la nourrissait autrefois avait manqué de la tué. Là, sur le sable chaud, elle s’enfonça un peu plus dans les ténèbres, épuisée. Elle n’aurait sû dire pendant combien de temps elle s’était assoupie ici, nue. Mais, elle émergea finalement, hantée par la douleur sur ces choses étranges.
Maladroitement, Ana se hissa sur les bras et tenta de se mettre debout. Rien à faire. Grognant, elle essaya encore et encore. La rage la gagna et lui donna la force de se mettre à genoux. Là, jetant un regard vers l’immensité bleu, elle ne pu retenir un soupire. Plus jamais elle ne pourrait regagner sa maison. Plus jamais elle ne pourrait voir les siens. La douleur irradiait son être, mais aucun larme ne lui échappa. Elle s’y refusait ! Il lui avait fallu de nombreuses autres tentatives avant de parvenir à se mettre sur ses pieds et plus encore pour parvenir à avancer. Elle était tombée à de nombreuses reprises, mais elle arriva enfin à un lieu habité, car un homme l’aida. Usant de ses charmes, elle tenta d’optenir de l’aide. Seulement, ce n’était pas vraiment ce qu’elle avait prévu qui arriva.
Un commissariat. Les gardes de la terre ferme. Sérieusement ?! Enroullée dans un tissus aussi inconfortable qu’irritant, on l’avait laissé là, se dessécher dans une pièce où il faisait bien trop chaud ! Elle avait réussi à soutirer un verre d’eau à un pauvre malheureux, mais elle avait un goût des plus infectes ! Elle était une princesse ! Comment pouvait-on la traiter de cette manière ?! C’était inconcevable !
Maladroitement, Ana se hissa sur les bras et tenta de se mettre debout. Rien à faire. Grognant, elle essaya encore et encore. La rage la gagna et lui donna la force de se mettre à genoux. Là, jetant un regard vers l’immensité bleu, elle ne pu retenir un soupire. Plus jamais elle ne pourrait regagner sa maison. Plus jamais elle ne pourrait voir les siens. La douleur irradiait son être, mais aucun larme ne lui échappa. Elle s’y refusait ! Il lui avait fallu de nombreuses autres tentatives avant de parvenir à se mettre sur ses pieds et plus encore pour parvenir à avancer. Elle était tombée à de nombreuses reprises, mais elle arriva enfin à un lieu habité, car un homme l’aida. Usant de ses charmes, elle tenta d’optenir de l’aide. Seulement, ce n’était pas vraiment ce qu’elle avait prévu qui arriva.
Un commissariat. Les gardes de la terre ferme. Sérieusement ?! Enroullée dans un tissus aussi inconfortable qu’irritant, on l’avait laissé là, se dessécher dans une pièce où il faisait bien trop chaud ! Elle avait réussi à soutirer un verre d’eau à un pauvre malheureux, mais elle avait un goût des plus infectes ! Elle était une princesse ! Comment pouvait-on la traiter de cette manière ?! C’était inconcevable !
en bref
# Re: la sirène échouée sur terreVen 30 Juil - 19:21
la sirène échouée sur terre
Morgan grogna faiblement en sentant un petit corps venir s’échouer contre lui. Il était déjà si tard ? De toute évidence non, car Léo avait grimpé sur le lit pour se caller dans les draps du lit de son père. Bon, il pouvait tolérer ce genre de caprices depuis qu’il avait reprit une maison. Deux grosses heures plus tard, son réveil sonna et l’homme serra un instant son fils dans ses bras avant de se lever.
« Tu veux déjeuner au Honeybee ? »
Oui, pour voir tatie Olivia. Bien. L’homme d’affaires se leva difficilement et s’occupa de son bout de chou avant de faire de même pour lui et de rejoindre le restaurant vegan où son ex-petite-amie avait l’habitude de passer pour voir sa sœur. A peine arrivé, il embrassa le front de la jeune femme et lui demanda si elle pouvait déposer Léo à l’école avant de rejoindre le garage. Il pourrait au moins s’avancer un peu sur ses dossiers. Définitivement, il devait penser à refaire venir une famille fantôme chez lui pour gérer ce genre de choses. Non pas qu’il ne voulait pas s’occuper de son fils, mais cela ne convenait pas avec ses horaires de bureau et son emploi du temps à rallonge. Certes, il avait Eliah, mais le brun avait d’autres missions en cours pour le moment.
Après avoir salué le groupe, il se rendit à la galerie pour prendre des nouvelles de Lani et lui en donner de Léo. Il profita d’un café d’elle avant d’aller s’enfermer dans son bureau dans les locaux de la brune. Il s’y sentait plus à l’aise que dans celui qu’il avait dans la société de ses parents. Et en plus de ça, c’était bien plus pratique vu qu’il travaillait très souvent avec son ex-femme.
Mais alors qu’il pensait être tranquille, son téléphone sonna. Un des chasseurs du commissariat. Génial. Ça allait encore être un merdier pas possible. En plus l’homme lui indiqua qu’il devait absolument venir. Pourquoi avait-il accepté que son père lui délègue tout ? Rien qu’à cette idée, il grogna et remis sa veste pour rejoindre le commissariat de la ville.
Sur place, Morgan n’avait pas mis bien longtemps à comprendre le problème. Une sirène. A poil de toute évidence… Marlon était dans un état proche de la perte de calme. Effectivement, c’était un problème, mais si elle était ici, de cette manière, c’est qu’elle avait été bannie. Rares étaient les créatures du genre à pouvoir passer d’humaine à sirène. L’achever sur place risquait de lui causer une migraine à cause de la crise de Lani. Bien…
« Je m’en occupe. » Dit-il avant d’aller à la rencontre de la jeune femme. « Allez la sirène, on va acheter des habits, histoire de pas provoquer l’apocalypse en ville. » Il se retourna vers le brun. « Marlon y’a pas des habits qui trainent, au moins le temps que j’aille en acheter ? »
Le chien des enfers fit l’aller-retour à son casier et tendit ses affaires à la demoiselle qui, sans la moindre pudeur, se changea devant eux. Ok… ça allait être compliqué à gérer… Surtout vu le charme qu’elle dégageait.
« Tu sais marcher ? »
Vu l’équilibre, il en doutait
« Tu veux déjeuner au Honeybee ? »
Oui, pour voir tatie Olivia. Bien. L’homme d’affaires se leva difficilement et s’occupa de son bout de chou avant de faire de même pour lui et de rejoindre le restaurant vegan où son ex-petite-amie avait l’habitude de passer pour voir sa sœur. A peine arrivé, il embrassa le front de la jeune femme et lui demanda si elle pouvait déposer Léo à l’école avant de rejoindre le garage. Il pourrait au moins s’avancer un peu sur ses dossiers. Définitivement, il devait penser à refaire venir une famille fantôme chez lui pour gérer ce genre de choses. Non pas qu’il ne voulait pas s’occuper de son fils, mais cela ne convenait pas avec ses horaires de bureau et son emploi du temps à rallonge. Certes, il avait Eliah, mais le brun avait d’autres missions en cours pour le moment.
Après avoir salué le groupe, il se rendit à la galerie pour prendre des nouvelles de Lani et lui en donner de Léo. Il profita d’un café d’elle avant d’aller s’enfermer dans son bureau dans les locaux de la brune. Il s’y sentait plus à l’aise que dans celui qu’il avait dans la société de ses parents. Et en plus de ça, c’était bien plus pratique vu qu’il travaillait très souvent avec son ex-femme.
Mais alors qu’il pensait être tranquille, son téléphone sonna. Un des chasseurs du commissariat. Génial. Ça allait encore être un merdier pas possible. En plus l’homme lui indiqua qu’il devait absolument venir. Pourquoi avait-il accepté que son père lui délègue tout ? Rien qu’à cette idée, il grogna et remis sa veste pour rejoindre le commissariat de la ville.
Sur place, Morgan n’avait pas mis bien longtemps à comprendre le problème. Une sirène. A poil de toute évidence… Marlon était dans un état proche de la perte de calme. Effectivement, c’était un problème, mais si elle était ici, de cette manière, c’est qu’elle avait été bannie. Rares étaient les créatures du genre à pouvoir passer d’humaine à sirène. L’achever sur place risquait de lui causer une migraine à cause de la crise de Lani. Bien…
« Je m’en occupe. » Dit-il avant d’aller à la rencontre de la jeune femme. « Allez la sirène, on va acheter des habits, histoire de pas provoquer l’apocalypse en ville. » Il se retourna vers le brun. « Marlon y’a pas des habits qui trainent, au moins le temps que j’aille en acheter ? »
Le chien des enfers fit l’aller-retour à son casier et tendit ses affaires à la demoiselle qui, sans la moindre pudeur, se changea devant eux. Ok… ça allait être compliqué à gérer… Surtout vu le charme qu’elle dégageait.
« Tu sais marcher ? »
Vu l’équilibre, il en doutait
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# Re: la sirène échouée sur terreMer 29 Sep - 12:29
]
Bannie… ce fut la première pensée qui traversa l’esprit de la jeune femme lorsqu’elle émergea, nue sur le sable chaude de Los Angeles. Bannie ! La rage monta aussitôt en elle alors qu’elle se remémorait les derniers événements. Tout ça parce qu’elle avait épargné une vie ! Autant dire qu’elle mourrait d’envie de retrouver cet homme et de lui faire la peau sur le champ ! Hélas, pour réussi cette vengeance et retourner auprès des siens, il faudrait qu’elle commence par se lever. Une épreuve, un calvaire ! Comment les humains pouvaient utiliser ces choses ?! Pourtant, force de rage, la demoiselle était parvenu à se redresser et s’avancer difficilement dans le sable.
En tenue d’Eve, Ana tenta de trouver de quoi manger ou au moins de quoi s’hydrater ! La bien trop naturellement, elle avait commencé à user de ses charmes. Cela avait su fonctionner. Au début. Mais alors qu’un homme la guidait pour l’aider, elle avait fini au commissariat avec un couverture qui la grattait bien trop pour que cela ne relève pas de la torture ! Et en plus de cela elle était tombé face à un chien des enfers. Facile à charmer, mais instable. Et puis, il semblait avoir déjà une âme sœur, ça compliquait un peu les choses.
Après des heures à poireauter avec son malheureux verre d’eau immonde, la porte s’ouvrit enfin. « et bien ! Vous laissez souvent mourir les personnes que vous emmenez i…ci » lança t elle avant de réaliser qu’un autre homme accompagnait le chien des enfers. Lui ! Le regard de la demoiselle se fit aussitôt terriblement sombre. On lui apportait sa prise sur un plateau d’argent ! Parfait. Mais non, elle ne pouvait le tuer dessuite. Elle voulait le faire souffrir ! Lui arracher et détruire tout ce qu’il aimait. Le séduire pour mieux le briser !
« La sirène a un nom et elle n’a rien contre la fin de votre monde, bipède ! » grogna t elle dans sa langue. Bon pour la séduction on repassera un peu plus tard. D’autant qu’elle grogna de nouveau lorsqu’on lui tendis un morceau nde tissus immonde. « sérieusement ? » reprit elle en anglais. Si elle voulait sortir, oui. Grognant, elle s’appuya sur la table pour laisser tomber la couverture et enfiler une chemise bien trop large qui lui servirait de robe. « on s’est bien rincer l’œil ? » Souffla t elle faiblement en tentant de garder son équilibre. Ce qu’elle perdit à l’instant même où elle tenta de faire un pas. « Je n’ai jamais eu a marché avant, bien sûr que non je ne sais pas ! »
la sirène échouée sur terre
Bannie… ce fut la première pensée qui traversa l’esprit de la jeune femme lorsqu’elle émergea, nue sur le sable chaude de Los Angeles. Bannie ! La rage monta aussitôt en elle alors qu’elle se remémorait les derniers événements. Tout ça parce qu’elle avait épargné une vie ! Autant dire qu’elle mourrait d’envie de retrouver cet homme et de lui faire la peau sur le champ ! Hélas, pour réussi cette vengeance et retourner auprès des siens, il faudrait qu’elle commence par se lever. Une épreuve, un calvaire ! Comment les humains pouvaient utiliser ces choses ?! Pourtant, force de rage, la demoiselle était parvenu à se redresser et s’avancer difficilement dans le sable.
En tenue d’Eve, Ana tenta de trouver de quoi manger ou au moins de quoi s’hydrater ! La bien trop naturellement, elle avait commencé à user de ses charmes. Cela avait su fonctionner. Au début. Mais alors qu’un homme la guidait pour l’aider, elle avait fini au commissariat avec un couverture qui la grattait bien trop pour que cela ne relève pas de la torture ! Et en plus de cela elle était tombé face à un chien des enfers. Facile à charmer, mais instable. Et puis, il semblait avoir déjà une âme sœur, ça compliquait un peu les choses.
Après des heures à poireauter avec son malheureux verre d’eau immonde, la porte s’ouvrit enfin. « et bien ! Vous laissez souvent mourir les personnes que vous emmenez i…ci » lança t elle avant de réaliser qu’un autre homme accompagnait le chien des enfers. Lui ! Le regard de la demoiselle se fit aussitôt terriblement sombre. On lui apportait sa prise sur un plateau d’argent ! Parfait. Mais non, elle ne pouvait le tuer dessuite. Elle voulait le faire souffrir ! Lui arracher et détruire tout ce qu’il aimait. Le séduire pour mieux le briser !
« La sirène a un nom et elle n’a rien contre la fin de votre monde, bipède ! » grogna t elle dans sa langue. Bon pour la séduction on repassera un peu plus tard. D’autant qu’elle grogna de nouveau lorsqu’on lui tendis un morceau nde tissus immonde. « sérieusement ? » reprit elle en anglais. Si elle voulait sortir, oui. Grognant, elle s’appuya sur la table pour laisser tomber la couverture et enfiler une chemise bien trop large qui lui servirait de robe. « on s’est bien rincer l’œil ? » Souffla t elle faiblement en tentant de garder son équilibre. Ce qu’elle perdit à l’instant même où elle tenta de faire un pas. « Je n’ai jamais eu a marché avant, bien sûr que non je ne sais pas ! »
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# Re: la sirène échouée sur terreMer 29 Sep - 15:37
la sirène échouée sur terre
Léo était devenu capricieux, mais comment lui en vouloir ? En l’espace d’un peu plus d’un an, beaucoup de choses avaient changé. Morgan s’était séparé de Lani, celle-ci profitait enfin de sa vie avec Noah et était enceinte, lui avait fini par se mettre avec Olivia avant de rompre, le tout en déménageant deux fois. Alors il n’avait pas plus râlé que ça quand son fils avait terminé sa nuit avec lui.
Lorsque le réveil sonna enfin, le chasseur s’occupa de son petit en premier avant de faire de même avec lui et de prendre route vers le Honeybee. Léo pourrait voir Livia et il en profita pour demander à sa cadette de le déposer à l’école. Définitivement, son planning compliquait pas mal les choses et il devait envisager d’engager de nouveau du personnel pour lui. Au moins une baby-sitter digne de ce nom pour son fils.
Le brun fila ensuite au boulot où il salua Lani. Il profita d’elle un moment avant de s’enfermer dans son bureau. Il avait un tas de choses à faire s’il voulait finir assez tôt pour récupérer Léo à l’école. Il pourrait bien travailler plus tard de chez lui. Vivement le week-end se disait-il que le bout de chou passe du temps chez son ami d’enfance et sa mère. Un peu de calme ne lui ferait pas de mal, il pourrait se noyer dans son boulot sans culpabiliser. Et il en aurait par-dessus la tête. Comment pouvait-il le savoir ? Sa journée venait de changer alors qu’il répondait à son téléphone. Un des chasseurs du commissariat lui sommait de venir aussi vite que possible pour un problème ingérable. Et dire qu’il avait accepté que son père lui délègue le boulot…
Arrivé sur place, Morgan comprit bien vite les soucis : Une sirène. Elle mettait Marlon dans tous ses états, et personne n’arrivait à réellement lui tenir tête. Heureusement pour lui, elle ne semblait pas le portait dans son cœur, à sa manière de parler, et cela lui éviterait de se faire charmer.
« Si tu veux sortir, tu dois t’habiller, sinon tu vas croupir ici »
Et se faire violer, même s’il se doutait que les mâles qui oseraient finiraient leur vie d’une manière bien tragique.
L’instant suivant, la demoiselle se changeait, le tout sans faire le moindre effort pour se cacher. D’un autre côté, elle ne devait pas vraiment savoir tenir sur ses jambes. Morgan lui demanda tout de même si elle savait marcher, la réponse fut tout aussi délicate que ses autres prises de paroles. Il lui tendit donc son bras pour qu’elle s’appuie et sorti avec elle.
« Ecoutes, on est pas voué à s’entendre, mais j’te propose d’aller acheter des habits, et après, on ira manger. »
L’instant suivant, il acheté de l’eau dans un kiosque, à un prix des plus élevé, mais il préférait éviter de la trimballer partout. Il lui tendit donc la bouteille.
« J’imagine que c’pas ce dont tu as l’habitude, mais ça sera bien mieux que l’eau du robinet. Maintenant, on va faire les magasins, je sais que mon ex-femme adore une boutique pas très loin. »
Pour une fois, les crises de shopping de Roselani pouvaient s’avérer utile. Le chasseur prit donc route avec elle et entra dans une boutique et l’un des minois lui tapa dans l’œil. Une ex-petite du Manoir, donc une sorcière, parfait !
« Lucy, dis-moi, j’ai un service à te demander. Mademoiselle n’est pas du tout d’ici, j’ai besoin de quelques tenues complètes. Je pense que tu sauras mieux la conseiller que moi… »
Lorsque le réveil sonna enfin, le chasseur s’occupa de son petit en premier avant de faire de même avec lui et de prendre route vers le Honeybee. Léo pourrait voir Livia et il en profita pour demander à sa cadette de le déposer à l’école. Définitivement, son planning compliquait pas mal les choses et il devait envisager d’engager de nouveau du personnel pour lui. Au moins une baby-sitter digne de ce nom pour son fils.
Le brun fila ensuite au boulot où il salua Lani. Il profita d’elle un moment avant de s’enfermer dans son bureau. Il avait un tas de choses à faire s’il voulait finir assez tôt pour récupérer Léo à l’école. Il pourrait bien travailler plus tard de chez lui. Vivement le week-end se disait-il que le bout de chou passe du temps chez son ami d’enfance et sa mère. Un peu de calme ne lui ferait pas de mal, il pourrait se noyer dans son boulot sans culpabiliser. Et il en aurait par-dessus la tête. Comment pouvait-il le savoir ? Sa journée venait de changer alors qu’il répondait à son téléphone. Un des chasseurs du commissariat lui sommait de venir aussi vite que possible pour un problème ingérable. Et dire qu’il avait accepté que son père lui délègue le boulot…
Arrivé sur place, Morgan comprit bien vite les soucis : Une sirène. Elle mettait Marlon dans tous ses états, et personne n’arrivait à réellement lui tenir tête. Heureusement pour lui, elle ne semblait pas le portait dans son cœur, à sa manière de parler, et cela lui éviterait de se faire charmer.
« Si tu veux sortir, tu dois t’habiller, sinon tu vas croupir ici »
Et se faire violer, même s’il se doutait que les mâles qui oseraient finiraient leur vie d’une manière bien tragique.
L’instant suivant, la demoiselle se changeait, le tout sans faire le moindre effort pour se cacher. D’un autre côté, elle ne devait pas vraiment savoir tenir sur ses jambes. Morgan lui demanda tout de même si elle savait marcher, la réponse fut tout aussi délicate que ses autres prises de paroles. Il lui tendit donc son bras pour qu’elle s’appuie et sorti avec elle.
« Ecoutes, on est pas voué à s’entendre, mais j’te propose d’aller acheter des habits, et après, on ira manger. »
L’instant suivant, il acheté de l’eau dans un kiosque, à un prix des plus élevé, mais il préférait éviter de la trimballer partout. Il lui tendit donc la bouteille.
« J’imagine que c’pas ce dont tu as l’habitude, mais ça sera bien mieux que l’eau du robinet. Maintenant, on va faire les magasins, je sais que mon ex-femme adore une boutique pas très loin. »
Pour une fois, les crises de shopping de Roselani pouvaient s’avérer utile. Le chasseur prit donc route avec elle et entra dans une boutique et l’un des minois lui tapa dans l’œil. Une ex-petite du Manoir, donc une sorcière, parfait !
« Lucy, dis-moi, j’ai un service à te demander. Mademoiselle n’est pas du tout d’ici, j’ai besoin de quelques tenues complètes. Je pense que tu sauras mieux la conseiller que moi… »
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# Re: la sirène échouée sur terreJeu 18 Nov - 21:37
Lysianassa se sentait doucement desséchée ! Elle avait eu droit à un pauvre verre d’eau immonde et rien d’autres. Non mais ! Elle comprenait d’autant plus pourquoi son clan détestait autant les bipèdes. Elle regrettait amèrement d’avoir laisser la vie sauve à l’un d’entre eux. Clairement, elle aurait l’occasion de changer les choses, elle réduirait sa proie en miette ! D’ailleurs, le chien des enfers lui rapporta cette dernière sur un plateau d’argent. Difficilement, Ana s’était retenue de tuer l’homme sur le champ. Non, elle voulait le faire souffrir, lui arracher tout ce à quoi il tenait ! Tout ! Pour commencer, elle lui cracha dans sa langue que clairement la fin du monde terrestre lui importait bien peu ! Cela lui permettrait même de rejoindre le sien plus rapidement ainsi !
Là, on lui tendit un morceau de tissu des plus immondes. Elle était censée porter ça ?! Erk ! Indignée, elle le prit à contre cœur avec une moue de dégoût. Puis, continuant de grogner, la sirène ne leva faiblement et laissa tomber la couverture qui la couvrait afin de mettre la chemise ample qui jouait le rôle de robe courte. L’instant suivant, elle manqua de perdre l’équilibre tout en soulignant la stupidité du bipède. C’était une sirène bien sur qu’elle ne savait pas utiliser ces choses qui leur servaient de jambes ! C’était étrange, maladroit. D’ailleurs, elle avait manqué de tomber avant de s’accrocher au bras de sa proie.
Elle détestait ça ! La chaleur, la présence de l’homme à ses côtés, sa faiblesse. Elle détestait ça !
Marchant maladroitement, Ana serrait régulièrement plus que nécessaire le bras du chasseur pour tenter de ne pas chuter bêtement. Elle ne le lâcha que lorsqu’il lui donna une bouteille d’eau. Bouteille qu’elle vida en un rien de temps. « ça n’est pas suffisant » clairement pas ! Il lui fallait bien plus d’eau pour ne pas avoir l’impression de mourir. Aussi, elle n’avait pas pu s’empêcher de soupirer lorsqu’ils entrèrent dans un étrange bâtiment où l’air était plus frais. Bâtiment où le chasseur la confia à une jeune femme particulièrement agréable à regarder.
Affichant son premier sourire depuis son arrivée, Ana s’appuya maladroitement contre la fameuse Lucy et suivit cette dernière jusqu’au siège dans une pièce plus petite encore que celle du chien des enfers. Ignorant presque la présence de l’homme non-loin, Ana parla à Lucy d’une voix presque envoûtante. Oui, clairement, le fait qu’il y avait un chasseur juste à côté ne la gênait pas la moins du monde. Cela dit, elle ne faisait rien de plus que de faire du rentre dedans à la vendeuse qui l’aidait.
la sirène échouée sur terre
Lysianassa se sentait doucement desséchée ! Elle avait eu droit à un pauvre verre d’eau immonde et rien d’autres. Non mais ! Elle comprenait d’autant plus pourquoi son clan détestait autant les bipèdes. Elle regrettait amèrement d’avoir laisser la vie sauve à l’un d’entre eux. Clairement, elle aurait l’occasion de changer les choses, elle réduirait sa proie en miette ! D’ailleurs, le chien des enfers lui rapporta cette dernière sur un plateau d’argent. Difficilement, Ana s’était retenue de tuer l’homme sur le champ. Non, elle voulait le faire souffrir, lui arracher tout ce à quoi il tenait ! Tout ! Pour commencer, elle lui cracha dans sa langue que clairement la fin du monde terrestre lui importait bien peu ! Cela lui permettrait même de rejoindre le sien plus rapidement ainsi !
Là, on lui tendit un morceau de tissu des plus immondes. Elle était censée porter ça ?! Erk ! Indignée, elle le prit à contre cœur avec une moue de dégoût. Puis, continuant de grogner, la sirène ne leva faiblement et laissa tomber la couverture qui la couvrait afin de mettre la chemise ample qui jouait le rôle de robe courte. L’instant suivant, elle manqua de perdre l’équilibre tout en soulignant la stupidité du bipède. C’était une sirène bien sur qu’elle ne savait pas utiliser ces choses qui leur servaient de jambes ! C’était étrange, maladroit. D’ailleurs, elle avait manqué de tomber avant de s’accrocher au bras de sa proie.
Elle détestait ça ! La chaleur, la présence de l’homme à ses côtés, sa faiblesse. Elle détestait ça !
Marchant maladroitement, Ana serrait régulièrement plus que nécessaire le bras du chasseur pour tenter de ne pas chuter bêtement. Elle ne le lâcha que lorsqu’il lui donna une bouteille d’eau. Bouteille qu’elle vida en un rien de temps. « ça n’est pas suffisant » clairement pas ! Il lui fallait bien plus d’eau pour ne pas avoir l’impression de mourir. Aussi, elle n’avait pas pu s’empêcher de soupirer lorsqu’ils entrèrent dans un étrange bâtiment où l’air était plus frais. Bâtiment où le chasseur la confia à une jeune femme particulièrement agréable à regarder.
Affichant son premier sourire depuis son arrivée, Ana s’appuya maladroitement contre la fameuse Lucy et suivit cette dernière jusqu’au siège dans une pièce plus petite encore que celle du chien des enfers. Ignorant presque la présence de l’homme non-loin, Ana parla à Lucy d’une voix presque envoûtante. Oui, clairement, le fait qu’il y avait un chasseur juste à côté ne la gênait pas la moins du monde. Cela dit, elle ne faisait rien de plus que de faire du rentre dedans à la vendeuse qui l’aidait.
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# Re: la sirène échouée sur terreVen 19 Nov - 17:58
la sirène échouée sur terre
Mogan n’en revenait pas de ce qui se passait… Il avait tendu son bras à une sirène pour l’aider à s’habiller et passer inaperçue en ville. Définitivement, il y avait du laissé aller à cause de la famille Kalakaua. Tous sans exception lui avait fait une crasse magique. Heureusement qu’il les appréciait énormément car clairement, il se mettait en porte à faux face à la Confrérie avec leurs conneries. Un chaman, une sorcière des limbes, le Régent de L.A., un Kitsune, un secret de famille… Et Lani qui le buterait s’il profitait de la situation en tuant la demoiselle à son bras.
Sur le chemin, Morgan s’arrêta à un kiosque pour acheter à boire à la jeune femme qui lui avait balancé à la figure que ce n’était pas assez. Rien à foutre, ils feraient d’abord les boutiques avant de la nourrir. Déjà qu’elle attirait beaucoup trop le regard. Heureusement que le magasin préféré de Lani n’était pas très loin… Et que Lucy travaillait. Il avait pu donc sous-entendre la nature de la demoiselle qui n’était pas humaine.
L’homme d’affaires laissa donc la sirène au bon soin de la vendeuse pour qu’elle lui prépare quelques tenues complètes, sous-vêtement compris. Morgan avait donné quelques directives en supposant que ce serait ce que supporterait mieux l’être de la mer. Malheureusement, il n’avait pas fallu bien longtemps pour que les habitudes de la créature ne reviennent. Il entendait sa voix mielleuse et n’avait pas pu s’empêcher de venir et poser sa main sur l’épaule de Lucy.
« Vas lui chercher des tenues, hum ? »
Confuse, la demoiselle les laissa ensemble et le chasseur s’appuya sur le mur face à la cabine.
« Je fais des efforts monstre pour pas te coller une balle dans les deux yeux, alors évites de me tenter. Tu t’habilles et on se tire d’ici. »
Il n’était pas du genre à faire les magasins, en règle générale, il mettait Lani sur le coup, ou l’un de ses fantômes. Il soupira faiblement alors que la sorcière revenait avec quelques tenues et aida la sirène à les essayer et finisse par garder la dernière sur elle avant de passer en caisse avec Morgan. En plus ça lui coutait un prix fou ! Tu tiens à Roselani se répétait-il en boucle et elle te ferait la scène du siècle pour abattre une pauvre petit créature.
« Bon, on va manger le poisson. »
Après tout, il ne connaissait pas son prénom… Il faisait avec ce qu’il avait et la délicatesse connue des Winters. Tendant de nouveau son bras, Morgan l’emmena au Honeybee. Autant éviter de prendre la voiture et ce n’était pas très loin du comissariat. Là, il l’installa à une table et demanda à Charlie d’appeler Malo pour une commande exceptionnelle. Son ex-beau-frère était sorti en râlant avant de se poster près d’eux.
« En bon defénseuse des créatures, ta sœur voudrait pas que je laisse mourir de faim la demoiselle ici présente. Je sais absolument pas ce qu’elle mange et c’est une sirène. Je te laisse innover et dit à Charlie de nous emmener un stock d’eau minérale. Moi j’veux un café s’teup. »
Le brun soupira avant de s’installer face à la demoiselle. Elle était mignonne et lui disait vaguement quelque chose, mais pour le moment, il fallait discuter d’autre chose.
« Au fait, tu t’appelles comment ? Je ne sais pas si tu l’as entendu, mais pour ma part, c’est Morgan Winters, accessoirement le chef de la famille principale de la côte ouest. »
Sur le chemin, Morgan s’arrêta à un kiosque pour acheter à boire à la jeune femme qui lui avait balancé à la figure que ce n’était pas assez. Rien à foutre, ils feraient d’abord les boutiques avant de la nourrir. Déjà qu’elle attirait beaucoup trop le regard. Heureusement que le magasin préféré de Lani n’était pas très loin… Et que Lucy travaillait. Il avait pu donc sous-entendre la nature de la demoiselle qui n’était pas humaine.
L’homme d’affaires laissa donc la sirène au bon soin de la vendeuse pour qu’elle lui prépare quelques tenues complètes, sous-vêtement compris. Morgan avait donné quelques directives en supposant que ce serait ce que supporterait mieux l’être de la mer. Malheureusement, il n’avait pas fallu bien longtemps pour que les habitudes de la créature ne reviennent. Il entendait sa voix mielleuse et n’avait pas pu s’empêcher de venir et poser sa main sur l’épaule de Lucy.
« Vas lui chercher des tenues, hum ? »
Confuse, la demoiselle les laissa ensemble et le chasseur s’appuya sur le mur face à la cabine.
« Je fais des efforts monstre pour pas te coller une balle dans les deux yeux, alors évites de me tenter. Tu t’habilles et on se tire d’ici. »
Il n’était pas du genre à faire les magasins, en règle générale, il mettait Lani sur le coup, ou l’un de ses fantômes. Il soupira faiblement alors que la sorcière revenait avec quelques tenues et aida la sirène à les essayer et finisse par garder la dernière sur elle avant de passer en caisse avec Morgan. En plus ça lui coutait un prix fou ! Tu tiens à Roselani se répétait-il en boucle et elle te ferait la scène du siècle pour abattre une pauvre petit créature.
« Bon, on va manger le poisson. »
Après tout, il ne connaissait pas son prénom… Il faisait avec ce qu’il avait et la délicatesse connue des Winters. Tendant de nouveau son bras, Morgan l’emmena au Honeybee. Autant éviter de prendre la voiture et ce n’était pas très loin du comissariat. Là, il l’installa à une table et demanda à Charlie d’appeler Malo pour une commande exceptionnelle. Son ex-beau-frère était sorti en râlant avant de se poster près d’eux.
« En bon defénseuse des créatures, ta sœur voudrait pas que je laisse mourir de faim la demoiselle ici présente. Je sais absolument pas ce qu’elle mange et c’est une sirène. Je te laisse innover et dit à Charlie de nous emmener un stock d’eau minérale. Moi j’veux un café s’teup. »
Le brun soupira avant de s’installer face à la demoiselle. Elle était mignonne et lui disait vaguement quelque chose, mais pour le moment, il fallait discuter d’autre chose.
« Au fait, tu t’appelles comment ? Je ne sais pas si tu l’as entendu, mais pour ma part, c’est Morgan Winters, accessoirement le chef de la famille principale de la côte ouest. »
en bref
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