Elea se réveilla, en sueur, la crinière rassemblée en une lourde tresse. C'était insupportable ! La sécheresse n'était qu'à son commencement et elle savait déjà pertinemment que tout sera compliqué ! Les vivres réduisaient dangereusement et leur petite source d'eau était à présent complètement desséchée. Soupirant faiblement, la louve quitta son lit et enfilla une tenue relativement légère, adapté à ce moment de l'année. Heureusement, il n'y avait pas de tempête de sable en vue, sinon cela serait une véritable horreur ! En attendant, les commandes se faisaient désiré et elle ne pourrait pas maintenir son clan calme plus longtemps.

Avec avoir passé un peu d'eau sur son visage, elle quitta la maison des chef. Manger ? Cela faisait bien longtemps qu'elle avait réduit ses repas. Elle préférait laisser cette nourriture à son peuple. D'ailleurs, elle avait prévu de se joindre à la séance de chasse de ce matin, avant même que le soleil ne se lève. Après tout, il serait impossible de faire ça une fois le soleil dans le ciel. Elle avait ainsi rejoint son groupe et s'était glissée dans le lieu de vie des animaux sauvages.

Un très long moment plus tard, avec bien trop peu de prise, que le groupe retourna à la faction. Elea était clairement de mauvaise humeur. Elle se laissa uniquement de temps de boire une bière avant de se glisser à la grande porte pour récupérer la commande de la faction des mers. En espérant que cela arrivé bientôt ! C'était le troisième jour qu'elle passait des heures à la porte de sa faction à attendre l'arrivée du convoi. Heureusement, elle avait trouvé un peu d'ombre, sinon ça aurait été l'horreur

Eizen grogna longuement alors que le soleil se levait sur l’île. Si ça ne tenait qu’à lui, il se serait retourné et laissé aller à de nouveaux songes. Malheureusement, il avait un tas de chose à faire, dont livrer Elea. Ça faisait au moins deux jours qu’elle aurait dû recevoir sa livraison, mais pour une rare fois, il avait lui-même fait reculer la date pour qu’elle puisse bénéficier de plus de provisions. Ils avaient prévu une grande pêche juste après la date initiale, ce qu’il supposait être prévu par son chef, mais il s’était proposé de faire le trajet seul pour compenser le changement de planning.
Difficilement, le brun se leva et rejoignit la grande salle de la maison des chefs pour déjeuner brièvement, le tout sans croiser le connard qui lui servait de supérieur. Il méritait de mourir car il creuser les tensions entre faction, mais Soren avait décidé de le laisser en poste encore quelques temps. Cela devait avoir une raison, laquelle ? Il n’en avait aucune idée.

Le loup se prépara et rejoignit les deux seules personnes que Serès avait bien voulu lui détacher au vue de la taille de la cargaison. Il allait trop forcer… Il le savait, mais en même temps, même s’il était en froid avec Elea, la sécheresse était tellement pénible qu’il n’avait pas voulu lui donner le minimum. Après tout, sa faction ne manquait jamais de nourritures car ils avaient appris à pêcher correctement et donc avoir toujours du poisson.
Eizen s’était donc téléporter à l’entrée de la faction, et la chaleur couplé à la fatigue lui avait donné un vertige. Il aurait pu en vomir s’il avait eu plus dans l’estomac. Il se reprit et regarda la brune face à lui. De toute évidence, elle attendait…. Et son chef ne lui avait pas fait passer le mot. Génial, il allait passer pour un connard et cela n’avait pas loupé car Elea lui en avait envoyé plein dans la gueule.

« C’était exprès Lindell ! On avait une grande pêche de prévu hier, j’ai préféré qu’on t’en mette plus parce que Sérès en avait prévu beaucoup moins. Ça n’aurait pas tenue le mois. Là, tu auras de quoi venir. Pas la peine de me remercier, j’aurais fait pareil pour un autre. »

La tension était palpable. La dernière fois, ils s’étaient prit la tête par rapport à ce qu’il vivait avec une demoiselle qui n’attendait qu’une chose : Fuir la faction. Mais ils avaient rompu.
Il aida ses camarades de la faction, et accessoirement amis d’enfance à emmener les deux chariots jusqu’à la réserve pour terminer correctement la livraison. Une fois le tout terminé, la Chef leur proposa de profiter d’une bonne bière avant de repartir. Eizen se retrouva donc seul avec Elea.

« Je vais attendre à l’entrée… »

Pourquoi ? Parce qu’il n’avait pas envie d’être avec elle. Une partie de lui souffrait de ce rejet et ne voulait pas le montrer. Eizen n’attendait qu’une seule chose pour craquer alors que la brune avait tout nié en bloc, comme si rien ne s’était passé. Mais le loup avait appris des autres… La faction des plaines serait encore là si Jonah et Siobhàn n’avaient pas flirté au point que l’ancien chef des glaces ait prit ça comme la meilleure raison pour attaquer et annexer un territoire.

La sécheresse. Une période particulièrement compliquée pour la faction du feu. Ce n’était pas la  première que la cheffe connaissait et cela ne serait sans doute pas la dernière. Non, le désert était bien trop cruel pour cela. Fort heureusement, les tempêtes de sable n’était pas de la partie, sinon cela serait particulièrement ingérable ! Ce fut en sueur qu’Elea s’était réveillée ce matin-là. Suivant sa routine, elle ne mangea que trop peu pour laisser le peu de réserve qu’ils avaient à sa population. C’était son devoir de leader. Tout comme participer à la chasse matinal l’était ! Le soleil n’était pas encore présent dans le ciel lorsqu’Elea quitta la ville avec un petit groupe. Malheureusement, les berseks n’étaient pas les seuls toucher par la sécheresse, c’était aussi le cas des animaux qui s’étaient de plus en plus éloignés à la recherche d’un point d’eau.

La chaleur devenait étouffante lorsque la louve regagna le village. Elle avait bien trop peu de viandes pour toute sa faction ! Grognant et clairement de mauvaise humeur, elle laissa son groupe s’occuper de leur butin alors qu’elle se trouvait un coin d’ombre à l’entrée du village. Cela faisait à présent trois jours qu’elle attendait la livraison de la faction des mers, mais rien en vue ! Elle savait que le chef de cette faction ne l’aimait pas, seulement par ce qu’elle était une femelle avec du pouvoir ! Soren avait beau changer doucement les choses, il ne pouvait faire beaucoup contre ce genre de mentalité.

Finalement, Eizen se décida enfin à venir avec la marchandise tant attendue ! «  ce n’est pas trop tôt ! ça fait TROIS jours qu’on attend ! » grogna Elea avec le regard qui changeait lentement de couleur. Elle n’aimait clairement pas ça, se sentir dépendante d’une autre faction et pourtant, pendant ce genre de période elle n’en avait pas le choix. Ignorant plus ou moins Eizen, elle appela des renforts pour que tout soit place rapidement dans les stocks. Il ne faudrait qu’en plus de ça la nourriture prenne bêtement un coup de chaud.

Elle se tourna ensuite vers Eizen. «  On va devoir rationner malgré tout ! après tout, on ne sait pas quand ton chef va nous refaire un coup pareils. » grogna-t-elle à nouveau. Puis, elle détailla le loup, tenta de ce calmer «  il nous reste de la bière, je t’en proposerais bien une, mais tu dois être attendu » souffla-t-elle, pleine de sous entendu.

Eizen n’avait pas envie de voir Elea, mais il ne pouvait pas faire autrement car il supervisait les livraisons depuis quelques temps. En plus, une partie de lui se doutait que personne n’avait fait passer le mot indiquant qu’il attendait la grande pêche pour livrer la brune. Après tout, la livraison prévu était bien trop faible pour la période de sècheresse et de là à ce que Sérès décide de prendre son temps pour la prochaine…
Ce fut seulement avec deux personnes que le loup se rendit sur le territoire d’Elea. Il avait eu un vertige, autant à cause de trajet que parce que la chaleur tapait. Il détestait cette faction et celle de la blonde. Les deux extrêmes… A peine avait-il reprit ses esprit que sa cadette s’emporta. Essayant de rester calme, Eizen évoqua le fait d’avoir attendu pour lui livrer plus de poisson pour qu’elle puisse tenir plus longtemps. Il se doutait bien que les bêtes de leur territoire avaient prit la poudre d’escampette pour ne pas mourir de soif.

Refusant l’invitation à boire une bière pour se rafraîchir, le brun se plaça à l’entrée du village. Là, la brune revenu à la charge. Elle devrait rationner et ne savait pas quand elle serait livrée. Ça, il ne pouvait rien y faire… La phrase suivante le toucha un peu plus et ses yeux virèrent au rouge l’espace d’un instant.

« Et toi, je suppose que tu as du boulot ? Pas la peine de me faire la conversation, je suis un grand garçon, je peux attendre seul. Si c’est pour cracher ton venin, tires-toi. Et, si tu tiens à le savoir, personne ne m’attends. L’interrogatoire est fini ? »

Elle l’avait blessé à avoir rejeté ce qui avait pu se passer au Palais et il lui faisait savoir. Certes, il pouvait comprendre que c’était mal interprétable, mais il y avait trouvé un compromis. Elle, elle avait tout nié en bloc, comme si rien ne c’était passé… comme si cela avait simplement été un instant de faiblesse.
Et voilà qu’elle continuait avec ses questions…

« La pimbêche est dans son autre faction avec son mec, comme prévu. Mais de toute façon, ça te fait quoi ? Je ne t’intéresse pas et je suis personne. Sérieux, tu pètes ta crise et me gifle pour me dire que ça te fais rien, pour venir faire la curieuse pas longtemps après pour que j’te dise que j’ai personne. Dégages… »

La sécheresse ravageait la faction du feu depuis quelque temps à présent et voilà que les livraisons prenaient du retard. Elea était sur les nerfs depuis le dernier passage d’Eizen, mais c’était bien pire lorsqu’elle ne pouvait rien faire d’autre que d’attendre l’aide d’un macho ! Elle détestait clairement la situation et l’idée de se plaindre encore et encore à Soren blessait son égo. Elle voulait se débrouiller, mais clairement c’était compliqué.


Alors qu’elle faisait les cent pas, elle pu enfin apercevoir Eizen avec le convoi. Enfin ! La brune n’avait pas pu s’empêcher de s’emporter. Sa faction était dans un sale état ! Elle était grande et malgré le village principal, il y avait des maisons annexes dans le désert, des postes de garde qui ne tenaient pas longtemps sans leur réserve. Alors, la colère de la demoiselle était o combien justifier ! Même si Eizen faisait de son mieux, elle n’aimait pas l’idée que son peuple doute ainsi de ses compétences pour les nourrir.

Enfin, Elea détailla à nouveau le loup. Il était épuisé. Tentant de se calmer, elle lui proposa une bière. Il refusa avant de lui balancer des propos sur un ton qui avait su brisé le peu de calme d’Elea.

«  Interrogatoire ? Crois moi, si je crachais mon venin comme tu le dis ça serait plus violent. Je te proposais juste une bière crétin ! Un non aurait largement suffit. T’a cas crever au soleil si tu en as envie ! »

répondit elle. Elle qui avait tenté d’être sympa, elle s’en était pris plein la gueule ! Après tout ce n’était pas nouveau que Eizen était en couple, le fait qu’il soir attendu, aussi énervent soit il pour la brune, lui semblait logique.

Decidant de ne pas se prendre la tête plus que nécessaire, Elea fit dem i tour lorsqu’elle entendit la voix de son aîné raisonné derrière lui. Il avait parlé d’une gifle, elle lui avait collé une droite, les yeux brûlant de rage.

« Abrutis ! »

Il n’avait donc rien compris de leur dernière rencontre ?! Confesser ses sentiments n’étaient pas aisé, elle les avaient soufflé à demi mot à leur dernière rencontre, elle avait exprimé sa douleur alors qu’il fréquentait quelqu’un d’autres ! Tout ce qu’il venait de dire, jamais elle ne l’avait pensé. Leur jeu de séduction n’avait jamais été une bonne idée et ce des les premiers instants, mais jamais elle ne pourrait les nier. Elle peinait à se laisser aller, placer sa faction en second plan.

Mais, il n’avait rien comprit.

«  Tu sais très bien ce que ça me fait ! Ce que ça m’a fait ! Je te l’ai dit. Et d’où je vais ma curieuse ?! Je t’ai proposé une bière car tu as l’air épuisé crétin ! Mais, laisse tomber, je ferais mieux de dégager en effet »

grogna t elle avec son regard animal alors qu’elle se sentait brûler de l’intérieur. A quoi bon continuer.

Définitivement, la communication avec Elea commençait à être de plus en plus compliquée. Cependant, il y avait toutes les raisons du monde que ce soit le cas. Ils ressentaient quelque chose de fort l’un pour l’autre mais cela n’était pas possible. La faction de Jonah avait été réduite en miette et annexé avant même que Siobhàn et lui ne s’imprègnent. Le chef de la blonde y avait vu le moyen de gagner du territoire et leur ami y avait laissé sa peau. Sérès n’était pas connu pour sa tolérence, alors si Eizen lui tournait autour, cela risquait de causer bien des problèmes et il ne voulait pas ça. La louve était ce qu’il fallait à sa faction, et les choses pourraient changer avec le temps. Il fallait être patient… Mais ce n’était pas un trait de caractère très connu chez les loups.
Ils s’étaient encore emportés, et Elea avait fini par craquer en lui collant une droite. Il l’avait mérité et n’avait même pas bougé. Il la cherchait et récoltait les fruits. En plus, il reprit la parole. Elle avait qu’à dégager si elle n’entendait pas ce qu’elle voulait. Oui, il extrapolait, il le savait, mais en même temps, elle ne pouvait pas tout nier en bloc de la sorte. Il la voulait depuis des années, mais la politique actuelle ne le permettait pas. C’était ça la simple raison, alors il avait prit son mal en patience avec quelqu’un d’autre et savait très bien que sa cadette avait des relations.

« Je sais ce que ça te fait ! ça me le fais aussi. Je sais que tu as des conquêtes, je sais que je peux pas t’avoir ! »

Et voilà qu’elle commençait à partir. Le regard du brun prit une teinte rougeâtre et sans réfléchir, il la tira pour la retourner et la plaquer sur l’un des murs les plus proches et l’embrassa longuement avec bien trop de passion. Si ça ne tenait qu’à lui, il la déshabillerait et la ferait sienne sur le champ, mais il devait se reprendre. Craquer de la sorte n’était pas une bonne idée. Mais elle l’avait cherché…

« T’imagine même pas à quel point j’ai hâte que Sérès crève… Juste pour t’avoir et que les autres sachent que je tuerais le premier qui te touchera. »

Le brun n’avait pas reculé d’un brin et avait même reprit les lèvres de la brune en se serrant contre elle. Elle ne pourra pas passer à côté de l’envie qu’il ressentait pour elle, et Eizen ne savait même pas s’il serait capable de la lâcher sans que les choses ne dérapent…

Comme à chaque fois qu’Eizen était de passage dans sa faction, Elea était sur les nerfs. La rage prenant le dessus sur la frustration et cette fois – ci n’avait pas été une exception. Le loup prenait grand soin de la chercher, de lui lancer des trucs au visage dans le but de la blesser et clairement, elle ne parvenait jamais à passer outre ! Il extrapolait sur les propos de la brune, ce qu’elle ne pouvait supporter ! Il oubliait soigneusement sa tentative de confession lors de leur dernière rencontre pour mentir honteusement sur sa manière d’agir. On ne lui avait pas apprit à aimer, mais a tuer et gouverner. Ce n’était absolument pas la même chose ! Hélas, Eizen ne semblait pas le comprendre ! Les grandes déclarations ça ne seraient jamais dans son tempérament !

Enfin, sans grande surprise, le ton était monté et Elea avait fini par laisser le loup planté là, à l’entrée du village. S’il le prenait comme ça, qu’il aille au diable ! Elle ne voulait plus être à ses côtés, pas alors qu’elle brûlait littéralement de rage après tout ce qui avait été dit. C’était un crétin et… Et il venait de prendre ses lèvres avec violence. Un geste auquel la louve avait naturellement répondu. Après tout, tant d’année de frustration…Malgré tout, en guise de protestation, Elea avait mordu la lèvre de son aîné. Une protestation qui, cela dit, au vue de leur état en appelait également à bien plus.

Elle n’avait même pas écouter quand Eizen avait prit la parole, se contentant juste de grogner et de le tirer à lui. Qui reprendrait le dessus ? Personne probablement ! Elle était en manque et sa part animal avait complètement prit le dessus sur la raison. La preuve étant que l’instant suivant, prenant appuie sur le mur, elle avait crocheté ses jambes autour des hanches de son mâle. L’instant suivant, si ce n’était pas lui, cela avait été elle. Téléporter dans sa chambre avant de reposer ses pieds à terre pour pousser Eizen contre le mur sans un instant lâcher ses lèvres.

Dérapage complet, violent avant de finir dans le lit. Nichée dans les bras du loup, Elea avait lamentablement sombré. Toutes ses nuits blanches, la passion et la violence du moment. Clairement, elle avait eu besoin de repos.

Les choses étaient compliquées avec Elea. Dès qu’ils commençaient à se parler, tout s’envenimait, à croire que leur complicité de l’époque avait laissé place à une certaine haine dissimulée. De la frustration… Eizen avait donc rembarré plutôt sèchement sa cadette mais la réaction de celle-ci avait su lui faire perdre son calme. Alors qu’elle se tournait pour partir, le Loup l’avait retenu pour l’embrasser avec toute la passion du monde et un brin de violence alors qu’il la plaquait au mur. A partir de là, les choses dérapèrent complètement.
Il aurait dû se reprendre, ce n’était pas l’idée du siècle et il avait pas mal de choses à faire dont continuer les livraisons, mais la raison avait perdu face à l’envie. Le duo se retrouva bien vite dans la chambre de la chef et le couple se laissa totalement aller à la passion animale avant de finir dans le lit épuisés, l’un contre l’autre.

Eizen grogna faiblement alors que la lumière lui arriva dans les yeux. Il resserra sa prise sur la brune à ses côtés avant de nicher sa tête dans ses cheveux. Il n’avait pas envie de se réveiller, jusqu’à ce qu’il sente sa cadette s’agiter. Elle venait de le secouer comme un pommier. Qu’est-ce qu’il se passait ?! C’était le lendemain ?!

« Et personne s’inquiète de pas te voir ? On est plus à une heure près. Viens là au lit de raler Lindell. »

Le loup resserra sa prise sur sa belle alors qu’elle grognait. La connaissant, elle était incapable de profiter de l’instant. Il soupira longuement avant de la lâcher pour qu’elle puisse se lever. De son côté, il resta dans le lit en s’étirant, tout en suivant des yeux la brune qui s’activait.

« On pourrait au moins prendre une douche… Non ? »

Sans lui laisser le temps de réponse, Eizen l’entraîna dans la salle d’eau et passa dans la baignoire avec elle. Elle sentait son odeur par tous les pores de sa peau et inversement. Sortir dans cet état n’était pas envisageable pour garder un minimum de crédibilité. Ils pourraient évoquer une soirée beuverie… Ce n’était pas si inconnu car Siobhàn l’avait régulièrement fait avec Melow.

« Si j’ai droit à ça à chaque livraison, je vais y prendre goût… » Dit-il en embrassant son cou