Le dos ancré dans le creux d’un arbre, confortablement installé dans la neige alors que son regard dérivait à l’horizon. Le domaine des dragons s’étendait à perte de vue et le coeur de la jeune femme se serrait doucement. Cela faisait quelques jours qu’elle avait quitté ces contrées sous le souhait de la défunte dragonne qui l’avait élevé afin de rejoindre ses Terres natales. Seulement, elle ne se sentait plus à sa place chez les loups. Elle était regarder comme une personne au combien étrange et tous ses murmures. C’était insupportable pour Selwyn, expliquant sa présence constante en haut du mur, à cette frontière qui la représentait si bien. Entre loups et dragons, ce qu’elle était devenu à présent. La louve n’avait su trouvé d’autres lieux apaisant depuis son retour et elle doutait que cela arrive. Pas si tôt en tout cas.

Finalement, le vent se levait doucement, apportant l’odeur de sa sœur à ses narines. Siobhàn avec son large ventre ne cessait de lui rendre visite. Des visites qui débutaient toujours dans un léger silence avant que sa sœur entame la conversation. Elle parlait de tout, mais surtout de ses sœurs qui demandaient à la voir. Il était vrai que les jumelles ne pouvaient s’approcher de la frontière contrairement à Selwyn et Sio de toute évidence. Seulement, à chaque fois elle déclinait, elle en était incapable. Son coeur se déchirait lorsque l’idée de s’éloigner de la frontière lui venait à l’esprit. Malgré tout, une lueur brillait dans son esprit. Celle de retrouvailles tant désirer avec son ami d’enfance. Eizen. Sio n’avait pas pu lui donner beaucoup d’information à son sujet et il hantait plus que jamais ses pensées aujourd’hui.

Ainsi, elle changea d’avis. Elle céda, acceptant de descendre au village avec son aîné. A peine vêtue malgré la fraîcheur, elle s’était légèrement accrochée à la tenue de la chef pour entreprendre la descente tant redouter. Ou la téléportation tant redouter. Selwyn n’aimait absolument pas cela, lui déclenchant de léger vertige. L’habitude sans doute… Elle relâcha finalement légèrement sa sœur avant de la suivre à travers le village, tentant d’ignorer les loups qui la fixait un peu trop. Elle avait même accéléré le pas sans réellement s’en rendre compte lorsqu’elle s’arrêta de manière soudaine.

Une odeur lui chatouilla les narines, son regard changea instantanément et sa louve s’agitait alors qu’elle cherchait la provenance d’une telle odeur du regard. Son coeur chavira et bientôt seule un tas de neige s’effondrait sur le sol alors que Sel s’élançait à vive allure pour finir en boulet de canon dans les bras d’Eizen. Les larmes avaient déjà débordé alors qu’elle serrait son ami aussi fort que possible. Il lui avait tellement manqué !

Eizen ouvrit lentement les yeux alors que le soleil traversait les fenêtres de la chambre. Il lâcha un petit couinement en s’étirant. La porte de la chambre claqua la seconde d’après. Le loup grogna. Son frère devait être de très bonne humeur pour commençait à le faire chier à peine le soleil levé. Il soupira longuement et se leva pour rejoindre la pièce principale où se trouvait sa mère. Il l’enlaça affectueusement avant de rejoindre la table pour déjeuner. Et les hostilités commencèrent à ce moment-là.
Finissant par manquer de lui envoyer un couteau dans la gorge, le brun quitta la maison familiale. Plus il serait loin de lui, mieux il se porterait. Il déambula quelques minutes avant de se dire qu’il fallait qu’il rejoigne l’entraînement avant d’avoir des soucis avec l’instructeur. C’était ennuyant et il n’en avait pas envie et… Le destin semblait l’avoir compris car il reçut un boulet de canon qui le fit tomber au sol.

Il n’avait fallu qu’une seule et unique seconde pour que le loup comprenne : Selwyn. Cette odeur, cette sensation, il n’aurait jamais pu l’oublier et espérait la retrouver un jour. Et elle était là, au creux de ses bras. Il la serra longuement contre lui alors que son loup s’agitait bien plus que d’ordinaire. Il avait retrouvé sa moitié, son cœur battait enfin normalement !
L’instant d’après, il prenait ses lèvres avec passion, totalement à la merci de l’imprégnation qui venait de se terminer. De ne plus être simplement une amitié fusionnelle d’enfant, mais un amour unique et impérissable. Naturellement, instinctivement même, il s’était placé au-dessus d’elle sans lâcher ses lèvres et finalement à bout de souffle, il recula lentement le visage pour laisser ses yeux la voir à nouveau.

« Je savais !!! J’étais sûr que tu n’étais pas morte. Dieu merci t’es revenu. »

Il n’en avait jamais douté, malgré ce que les autres pouvaient dire. Il n’aurait jamais supporté sa mort, et il avait toujours eu quelque chose qui ne lui faisait pas perdre la foi.
Le loup se releva finalement avant d’aider sa belle à faire de même avant de reprendre ses lèvres. Autant dire qu’il comblait le manque qu’il avait depuis des années. Tant pis pour l’entraînement, tant pis pour la correction qu’il allait recevoir, elle méritait toute son attention pour aujourd’hui au minimum !

Après de longues journées a avoir bataillé contre elle, Siobhàn avait réussit à la convaincre que descendre au village. Elle ne s’y sentait pas vraiment prête, l’odeur des loups étaient devenu tellement étrange pour elle. L’habitude n’était plus présente ! Seulement, Sio ne cessait de lui dire combien leur sœur souhaitaient la voir, qu’elle pouvait compter sur elle, ect… La chef l’avait rassuré de bien des manières, mais rien n’avait réussit à complètement calmé les craintes de la jeune femme. Seulement ! Quelque chose, quelqu’un la poussait à vouloir à tout prix se rendre au village. L’espoir de voir à nouveau son ami d’enfance qui hantait un peu plus ses pensées chaques jours. Il était celui qui lui avait le plus manqué dans toutes les personnes qui avaient pu lui être proche dans le passé.

Ainsi, Selwyn suivait Sio pour descendre vers le visage dans sa tenue ô combien léger. Même si les loups avaient une grande résistance au froid, la sienne était plus puissante encore. Elle ne ressentait absolument pas la morsure du froid, ce qui avait sû attiré la curiosité de plus d’un loup. Elle représentait une étrangeté, une étrangère pour beaucoup d’entre eux et elle ne pouvait que les comprendre. Elle-même ne se sentait pas à sa place à cet instant-là. C’était encore nouveau pour elle d’une certaine manière et elle devait se réhabitué.
Sio tentait d’une certaine de lui expliquer ça comme ce qu’elle avait pu loupé, mais quelque chose la stoppa. Son regard changea dans la minute alors que sa louve s’agitait. Cette odeur, cette présence. Il n’avait fallu qu’un regard dans la bonne direction pour que Selwyn s’élance plus vite que jamais sans laissé l’occasion à Sio d’émettre la moindre réaction. Non. Elle venait de se transformer en boulet de canon des plus violents. Tellement violent qu’elle en avait fait tomber sa cible à la renverse. Elle n’en revenait pas ! Il était là ! Et elle se trouvait dans le creux de ses bras, elle était tellement heureuse, complètement pour la première fois.

Eizen. Des larmes lui échappaient dans un flot continue alors que son imprégnation s’achevait dans un baiser des plus passionnées partagés avec sa moitié. Elle s’en était collée davantage donnant un goût salé à leur baiser de retrouvailles. Puis, elle se retrouva naturellement dans la neige, sous son ami d’enfance qui avait tant grandit. A bout de souffle, le coeur battant la chamade et la respiration heurté, le baiser fut briser. Instinctivement, Selwyn enfouie son visage dans le cou de sa moitié. Elle n’aurait jamais pu être plus heureuse qu’à cet instant. Elle se sentait en paix et la moindre once de douleur l’avait déserté !

Selwyn accepta volontiers l’aide d’Eizen pour se relever et se fut le second baiser qui la calma. Elle se colla plus encore comme si elle souhaitait plus que tout se fondre en lui ! C’était beaucoup de sentiments en si peu de temps. La joie des retrouvailles, l’imprégnation. Elle étouffait presque sous ce poids, mais elle n’aurait pu rêvé meilleure sensation. ❝ tu m’as … tellement manqué... ❞ avait-elle fini par murmurer lorsque le second baiser fut rompu. Plus qu’elle n’aurait pu l’imaginer. Une fois encore, elle nicha son visage dans son cou. Pour s’imprégner de son odeur, pour s’assurer de ne jamais l’oublier. Mais, aussi pour masquer ce regard si étrange qui était devenu le sien. ❝  je…. Je peux rester avec toi ? ❞ demanda-t-elle d’une manière adorable. Après tout, qui sait ce qu’il avait de prévu… Même si clairement, il faudrait un grand nombre d’homme pour arriver à les décoller.

La matinée commençait mal pour Eizen, la raison ? Son frère venait de claquer la porte alors qu’il ouvrait à peine les yeux. Ce qu’il pouvait vouloir l’étranger, lui arracher ses boyaux. Bref, ne plus avoir à partager sa chambre avec lui. Vivement qu’il se casse avec une louve qu’il aurait mis enceinte. Ou qu’il se fasse tuer par le père de ladite louve. Il n’en avait rien à faire tant qu’il disparaissait de sa vue.
Le jeune homme sortit de sa chambre pour rejoindre la pièce principale et enlacer sa mère en guise de bonjour avant de passer à table. Il déjeuna rapidement avant de sortir car l’envie de brutaliser son aîné commençait à se faire sentir. Et puis il avait entraînement alors s’il ne voulait pas se faire reprendre de voler par son instructeur, il devait filer. Sauf… Qu’il en fut autrement.

Un corps c’était écrasé contre le sien le faisant tomber au sol. Il aurait pu hurler mais sa réaction fut toute autre. L’odeur était reconnaissable parmi des milliers : Selwyn. Elle n’était pas morte ! Il le savait et n’en avait jamais douté malgré tout ce qu’il avait pu entendre. Enfin ! Elle était là… Au creux de ses bras, toute nichée contre lui, pleurant à chaude larme.
Le brun avait pris ses lèvres avec passion, terminant son imprégnation qui avait commencé de longues années plus tôt. Et cela semblait être aussi le cas de sa cadette qui prolongeait avec la même ardeur en se collant un peu plus à lui. Instinctivement, Eizen avait repris sa place de dominant avant de rompre le baiser à bout de souffle.

L’instant d’après, il se relevait pour prendre ses lèvres et se collait de nouveau à celle qui lui avait tant manqué. Il la garda auprès d’elle, glissant ses mains dans le bas de son dos pour les rapprocher plus encore. Il lui avait manqué ? L’inverse était vrai.

« A moi aussi… »

Mais il avait gardé l’espoir. Il savait qu’il la reverrait. Il ne savait pas pourquoi, mais c’était quelque chose au fond de lui qui l’avait fait tenir. A sa question suivante, un sourire se dessina sur ses lèvres, c’était l’occasion rêvé pour rater l’entraînement.

« Oui, suis-moi, on sera plus tranquille. »

Peu après, ils arrivèrent chez lui. Sa mère n’était plus là, son frère aussi et son père était probablement encore à la frontière pour quelques heures. Eizen s’assit sur une chaise et la tira sur lui. Son odeur, sa chaleur, sa douceur, tout lui avait manqué et il voulait s’en imprégner de nouveau. L’instant d’après, il reprenait ses lèvres, accro à ce nouveau contact, et dont il était très réceptif.

Un véritable boulet de canon. Voilà en quoi Selwyn s’était transformée en à peine quelques secondes. Il lui avait suffit pour cela de capter une odeur des plus familière.  L’odeur d’Eizen. Son regard le cherchait naturellement et lorsqu’enfin elle le trouva, sa réaction se fit des plus instinctive. Sans même prendre la peine d’arrêter Siobhàn ou bien encore de la prévenir, Selwyn s’était élancée à une vitesse incroyable pour se projeter dans les bras de son meilleur ami d’enfance et ainsi le faire basculer dans la neige. Il lui avait tellement manqué ! Enfin son imprégnation pouvait se terminé. Son regard avait complètement changé alors qu’un flot de larmes s’en échappait, rendant le baiser des retrouvailles des plus salés. Elle se colla plus encore comme si elle avait espoir de se fondre en lui.

Elle se retrouva naturellement en dessous, dans la neige fraîche alors que le baiser se rompait pour leur permettre de reprendre leur souffle. Aussitôt, elle nicha son visage dans le cou du loup. Elle n’avait jamais oublié son odeur, ce doux parfum des plus apaisant, mais elle voulait s’en imprégner de nouveau. Elle voulait qu’il lui colle à la peau de manière continue. Pour la première fois depuis si longtemps, elle se sentait enfin complète, enfin aux côtés de la moitié qui lui avait tant manqué. Elle accepta donc naturellement l’aide de son aîné pour la relevé et ce sans se décollé d’un seul millimètre. Non, se décoller était juste impenssable !

Un autre baiser, tout aussi passionné, fut partager alors qu’elle se colla plus encore. Puis, elle se nicha de nouveau contre lui. Pour son parfum, pour masquer son regard si étrange. Et ce fut non sans mal et dans un sanglot qu’elle lui déclara combien il avait pu lui manquer. Un sentiment réciproque à en croire la réaction et les paroles du loup. Finalement, elle lui demanda si rester avec lui était possible. Elle ne voulait pas le quitter, impossible ! Heureusement, Eizen accepta avant de l’entraîner dans un endroit plus calme. Chez lui, elle reconnu aussitôt le lieu alors qu’ils entrèrent pour prendre place sur un chaise.

Elle prit aussitôt place sur ses genoux, se nichant le plus possible avant qu’il ne reprenne ses lèvres. Elle se colla plus encore, passant ses mains dans la courte chevelure d’Eizen pour pouvoir se coller davantage, s’installant à califourchon. Sa robe remonta dans la manœuvre, mais c’était plus pratique ainsi. Plus pratique pour se coller plus encore et approfondir un baiser qui devint de plus en plus brûlant. Elle pouvait aisément sentir à quel point Eizen était réceptif à sa présence, à son toucher et sa louve réagissait tout naturellement. Avec une telle explosion de sentiments, le self-contrôle était difficile.

Eizen n’avait même pas réagit quand il reçut un boulet de canon dans les bras. L’instant d’après, il était dos dans la neige et là… Là, il avait reconnu Selwyn ! Enfin il pouvait la sentir dans ses bras. Lui qui n’avait jamais douté une seconde de sa survie. C’était impossible qu’il en soit autrement de toute façon ! Il ne pouvait pas s’y résoudre. De toute façon, si c’était le cas, il serait mort de chagrin…
A peine un baiser plus tard qu’il était totalement imprégné de la blonde. Il n’en avait pas manqué beaucoup à l’époque pour que ce soit le cas, ils étaient simplement trop jeunes pour le ressentir. Instinctivement, il passa au-dessus d’elle pour approfondir le baiser avant de l’aider à se relever. Là encore, ils étaient tout collé l’un contre lui, mais comment faire autrement ?! Il n’en était pas capable, son loup ne le supporterait pas.

Ils se rendirent ensuite rapidement chez lui pour être tranquille. Même si Siobhàn allait lui faire la morale pour avoir séché l’entraînement, elle le méritait. Après tout, c’était pour le bien être de Selwyn alors s’il devait rester avec elle, il le ferait. Puis un jour de repos ne pouvait pas lui valoir la colère de sa Chef.
A peine à l’intérieur qu’il s’assit sur une chaise et tira sa belle sur ses genoux pour un nouveau baiser, beaucoup plus chaud que les précédents. Et il était réceptif. Bien trop réceptif pour son bien. Surtout vu la manière dont elle venait de se mettre sur lui. Elle devait le sentir aisément et cela avait même rendu le baiser bien plus brûlant qu’il ne l’était déjà. D’ailleurs, il avait rapidement craqué en soulevant sa belle pour aller dans sa chambre. Ils voulaient tous les deux la même chose. Autant craquer.

Sans lâcher ses lèvres, Eizen l’allongea sur son lit, se glissant au-dessus d’elle. Il perdait chacun de ses habits alors qu’il dégageait cette robe bien trop gênante à son tour. Il n’avait pas pu s’empêcher de jeter un coup d’œil vers ce corps désirable. Après tout, ça faisait des années qu’il craquait pour elle, maintenant qu’il l’avait à portée de main, il n’allait pas se priver.

« Tu es magnifique… »

Le loup repris les lèvres de sa belle, se collant un peu plus à elle avant de la faire sienne. Délicatement en se doutant que c’était sa première fois. Et c’était un exploit de sa part, mais il était hors de question de la blesser. Il se montrerait plus bestial dès qu’elle lui en donnerait la possibilité.

Enfin complète. Nicher toute contre Eizen, son visage ancré dans son cou, elle respirait pleinement sa délicate odeur tout en masquant son regard devenu si étrange. Selwyn le serra un peu plus fort, lui demandant si elle pouvait passer la journée avec. Tant d’années séparées, il lui était impossible de concevoir la journée sans sa présence. Sa louve, son être, son âme. La distance la détruirait si facilement aujourd’hui. L’imprégnation venait toujours de se terminée et le tourbillon de sentiments rendaient cela insurmontable. Même l’idée seule lui était intolérable ! Heureusement, elle fut rassurée d’entendre qu’il était dans le même état. Si c’était nécessaire, elle s’excuserait auprès de Sio, mais là, elle voulait juste restée ancrée dans ses bras.

L’instant d’après, Eizen l’entraînait dans un lieu qui lui était si familier malgré les années. Chez lui. A peine la porte passée que Sel se retrouva sur les genoux de son ami d’enfance pour se nicher davantage et partager un baiser plus brûlant encore que les précédents. Son envie… Elle pouvait le sentir si aisément, décuplant le sien. Elle y était si réceptive ! D’instinct, la louve approfondissait leur baiser tout en glissant ses mains dans la crinière de son homme. Pas assez collé. Sans quitté ses lèvres, elle s’installa à califourchon sur lui, relevant considérablement sa robe dans la manœuvre. Fendue jusqu’à sa cuisse, la robe laissait à présent entrevoir bien plus.

Lorsqu’elle sentit que son aîné la soulevait, elle crocheta instinctivement ses jambes autour des hanches de ce dernier et se laissa porter. L’instant suivant, elle était allongée sur le lit, Eizen au-dessus d’elle. Sans la moindre résistance, elle le laissa lui ôter sa robe et rougit légèrement sous son regard brûlant qui la détaillait. Puis, son regard se fit plus profond encore, entre loup et dragon, elle espérait que si elle le plongeait dans le sien, il ne prendrait pas la fuite. Une interrogation rapidement balayer par la sensation qui venait de la traverser lorsqu’il entra délicatement en elle. Son être s’embrasa !

Elle serra sa prise dans la chevelure de son mâle en se cambre. C’était une louve élevée chez les dragons ! Abbas la douceur ! D’ailleurs, elle montra son souhait assez clairement en mordant le cou d’Eizen lorsque leur baiser fut rompu. L’instant d’après, son souhait fut excusée et elle donnait de plus en plus de voix.

A peine Selwyn retrouvé qu’Eizen partagea un long baiser avec sa cadette tout en se plaçant instinctivement au-dessus d’elle. Il était rare qu’un mâle se laisse dominer, même pour si peu dans leur faction. Il recula la tête à bout de souffle et la garda contre lui avant de se relever et l’embrasser une nouvelle fois. L’imprégnation était ingérable. Ils se seraient probablement imprégné plus tôt s’ils n’avaient pas été séparé, et du coup, il avait l’impression que c’était mille fois plus fort que ce qu’on avait pu lui décrire. D’ailleurs… Il n’avait même pas hésité une seule seconde à rater son entraînement pour passer du temps avec elle.

L’instant d’après, il rejoignait un lieu plus calme et plus familié : Sa maison. Il n’y avait plus personne à cette heure, autant en profité. D’ailleurs, il la tira sur ses genoux peu de temps après s’être assis. Dès lors, ils partagèrent un nouveau baiser, plus brûlant que les autres, qui éveilla le désir du loup. Il était bien trop réceptif à son charme et il la colla bien plus à lui quand elle se mit à califourchon sur lui. Il en voulait tellement plus ! Et cela semblait être son cas aussi. Eizen la souleva donc pour rejoindre sa chambre et l’allonger sur son lit.
Rapidement, ils perdirent leurs habits et le brun s’autorisa à regarder le corps de la blonde. Elle était magnifique, et juste à lui. Il ne manqua pas de lui dire avant de prendre ses lèvres. Il se montra doux pour la pénétrer alors qu’il mourrait d’envie d’être plus bestial, de ne pas se retenir mais c’était sa première fois… Il voulait qu’elle s’en rappelle toute sa vie, et il attendrait son feu vert pour laisser tout son loup se manifester. Ce qui ne tarda pas à arriver lorsqu’elle mordit son cou. Oh bordel… ça c’était un message subliminal qu’il avait TRES bien comprit.

L’instant d’après, il accéléra le rythme et se montra plus brutal. Il voulait l’entendre gémir. Et il n’avait pas été dessus, la collant plus à lui. Il poussait quelques plaintes contre sa peau. Il n’avait pas connu beaucoup de filles, mais avec elle, c’était clairement bien mieux ! D’ailleurs, à peine le premier round terminé dans un coup de rein bestial qu’il enchaîna sur le second. Il sentait qu’elle le voulait et il voulait totalement la comblé. Et là… Il n’avait clairement pas pu retenir le côté dominant de son loup, ni son envie de la faire hurler. Non… Il s’était montré assez brutal, ce qui semblait la faire bien plus réagir. Il avait mordu sa peau autant qu’elle attaquait la sienne. Définitivement, il la désiré plus que tout.